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Pureté sexuelle, Cancel culture, Education, Fantasme, Féminisme, etc. | Les Expertes (ou presque...) image

Pureté sexuelle, Cancel culture, Education, Fantasme, Féminisme, etc. | Les Expertes (ou presque...)

S7 E11 · Nos 2 Centimes
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66 Plays1 year ago

On termine cette saison de Nos 2 Centimes avec les dernières questions posées sur Slido.
Voilà donc les questions qu'on discute dans cet épisode : 

  • Qu'est-ce que cela veut dire concrètement de marcher avec intégrité dans sa sexualité ?
  • Que penser de la "cancel culture" ?
  • comment éduquer sainement la notion de sexualité, sous toutes ses formes ?
  • Des outils pour discipliner nos pensées pour ne pas envisager que tel ou tel frère peut être notre mari et imaginer à quoi ressemblerait le sexe avec eux ?
  • évidemment : l’homosexualité, qu’en pense la Bible et est-ce que ses interprétations peuvent-elles encore être actuelles ?

des mouvements comme le féminisme affirment la liberté des corps (mon corps, mon choix), autant sur la pratique de la sexualité que sur l’avortement, vos avis ?


Dans cet épisode, on parle de 2 ressources pour favoriser les conversations sur la sexualité avec les enfants :

  • Un compte Insta (en Anglais), pour aider les parents et adultes de confiance à commencer des conversations sans tabous et claires avec les enfants : Birds & Bees
  • Dieu m'a créé comme je suis, Un livre pour aider les enfants à protéger leur corps par HOLCOMB Lindsey

Et de  2 livres sur le thème de l'homosexualité : 



* Les Expertes, c'est Marion, Marjolaine et Sophie, qui trouvent ça rigolo de s'appeler Expertes, car elles n'ont aucun titre ou compétences universitaires sur les sujets des questions. Mais elles ont un peu d'expériences de vie, un peu de sagesse, et elles s'intéressent à tous ces sujets, donc ça compte un peu. Et puis on est en 2023, en 2023, on est tous des experts, non ? (ou pas...)

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Recommended
Transcript

Annonce de la fin de saison

00:00:00
Speaker
Bienvenue dans cet épisode de Nos Deux Centimes, c'est le dernier épisode de la saison et le dernier épisode avant un bon bout de temps. Nos Deux Centimes va rentrer en hibernation pour l'été, la rentrée, l'automne et on vous retrouve en 2024. Donc voilà, profitez bien de cet dernier épisode. Si vous êtes triste parce que vous aimez Nos Deux Centimes, on vous encourage à aller écouter des anciens épisodes, ils sont vachement cool

Réflexion sur la saison sur la sexualité

00:00:24
Speaker
aussi.
00:00:24
Speaker
Cette saison sur la sexualité a été fort intéressante et j'espère que vous avez, comme nous, eu l'occasion de cheminer sur ce sujet, de percevoir de nouvelles perspectives, de comprendre de nouvelles choses et d'accueillir le mystère.
00:00:43
Speaker
les questions des blessures et des choses non résolues. En tout cas, c'est ce qu'on espérait pour cette saison et nous on a un peu vécu ça, donc j'imagine que si vous avez écouté, vous l'avez vécu aussi. Je laisse la parole à Marjolaine, Marion et moi-même pour cet épisode des Expertes on continue de répondre aux questions que vous avez posées sur Slido. Je vous souhaite une bonne écoute !

Intégrité dans la sexualité

00:01:09
Speaker
Mesdames, bonjour, nous voilà de retour, c'est le dernier épisode de la saison. Nous continuons les questions que vous avez posées sur Slido et on commence direct avec cette question que c'est moi qui l'ai écrite, alors peut-être qu'on ne la comprend pas. Qu'est-ce que cela veut dire concrètement de marcher avec intégrité dans sa sexualité ? Je peux expliquer pourquoi j'ai posé cette question, parce que...
00:01:29
Speaker
On a parlé dans les épisodes précédents de Purity Culture et je trouve que c'est le mouvement qui est notamment chez les évangélicos aux Etats-Unis dans les années 80-2000, qui a commencé avec le concept « il faut attendre avant le mariage et j'attends mon futur mari ou ma future femme avant d'avoir des relations

Culture de la pureté et ses problèmes

00:01:49
Speaker
sexuelles ».
00:01:49
Speaker
Et puis après, c'est un peu parti en late, avec une insistance extrêmement forte sur la virginité et un rapport à l'échec dans la sexualité, on était un peu dans la condamnation quand même, comme espèce de source de carburant pour rester pur, entre guillemets, dans la sexualité. Oui, et puis c'est à l'époque aussi avec tout le mouvement de molestie, machin, là.
00:02:15
Speaker
avec les filles qui s'habillent avec des maillots de bain ultra couvrant parce qu'elles sont en pureté culture et qu'elles ne peuvent pas faire pêcher les mecs. Donc tu as aussi tout un mouvement de fringues qui est allé avec ça et c'était aussi lié à la pureté culture. Tout à fait. Et du coup, moi, ma question, et je me suis beaucoup questionnée tout au long de cette saison au vu du constat qu'on est quand même pas mal à avoir galéré ou à galérer présentement notre sexualité, à avoir fait ou à faire des choix avec lesquels on n'est pas forcément en accord.
00:02:46
Speaker
Et ça me questionne de dire, est-ce que c'est vraiment possible de marcher avec intégrité dans sa sexualité toute sa vie ? Tu veux dire, est-ce que c'est possible que ce soit jamais un lieu de péché ? Oui. Je ne vois pas qu'est-ce qui pourrait être dans nos vies que ce soit possible que ce soit jamais un lieu de péché, mais je ne sais pas si on peut vraiment dire non, mais je pense que tout,
00:03:12
Speaker
toute notre vie va forcément être à un moment donné un lieu de péché. Maintenant, il me semble que ce que Dieu nous appelle à vivre dans la sexualité, ce n'est pas forcément de jamais se planter, mais c'est d'être tout le temps en train de gérer.
00:03:29
Speaker
Le problème avec la purity culture, c'est qu'en fait il n'y avait pas du tout l'idée de gérer sa sexualité, il y avait juste l'idée de l'enfouir, de l'anéantir et d'occuper évidemment les femmes, parce que c'était évidemment de la faute des femmes, s'il y avait des problèmes, des grandes tentatrices, alors qu'en fait il me semble que
00:03:51
Speaker
marcher dans sa sexualité avec intégrité, en étant fixé vers Dieu, en étant pur dans le sens biblique de l'enseignement, ça veut dire en étant… avoir un cœur pur, ça veut dire un cœur complètement branché sur Dieu et pas branché sur soi. Il me semble que ce n'est pas ne jamais se planter, ne jamais se masturber, ne jamais regarder de pornographie.
00:04:14
Speaker
avoir toujours… être toujours dans le couple, 100% d'accord surtout, etc., et jamais manipuler un peu l'autre pour avoir du sexe quand on sait que l'autre est moyen motivé. Je ne pense pas que c'est ça, je pense que c'est être tout le temps
00:04:27
Speaker
en train de regarder à soi et d'essayer de faire des efforts, de chercher à progresser. Jamais se dire, oui ben voilà, tant pis, tant pis c'est la vie, je me laisse aller quoi. De jamais se laisser aller et d'être tout le temps en train de travailler. Mais c'est vrai pour tout le reste que par rapport à la sexualité, c'est vrai par rapport à mon égo, c'est vrai par rapport à l'égoïsme dans les relations. En fait, être quelqu'un qui mène une vie intègre dans ces relations,
00:04:53
Speaker
Ce n'est pas quelqu'un qui n'a jamais un mot de trop, qui est toujours gentil, etc., mais c'est quelqu'un qui au quotidien va lutter contre l'égoïsme et qui va tout le temps faire des efforts pour essayer d'aimer l'autre comme soi-même. Mais ça ne veut pas dire qu'il ne va jamais se planter, ça veut juste dire qu'il ne va jamais cesser de faire des efforts.
00:05:08
Speaker
Et moi je mettrai l'intégrité à ce niveau-là, pas au niveau de réussite et de perfection, mais au niveau du fait de continuer toujours à en faire un point d'attention. Et je pense que la sexualité, ça doit être un truc sur lequel on doit faire attention toute notre vie. Faire attention, ça ne veut pas dire que ça va être un combat toute ta vie, mais ça veut dire que ce sera quand même toujours un point d'attention-dessus, comme avec l'égoïsme, comme avec plein d'autres choses, on peut vriller très très vite.
00:05:37
Speaker
Ouais je trouve que le terme intégrité il est très bien choisi parce que moi ce que j'en comprend de intégrité c'est cette envie d'être aligné entre ce qu'on croit, ce qu'on dit, ce qu'on vit et être transparent, aligné c'est pas juste bah c'est bon je le crois je le dis hop je le vis c'est vraiment ça que je veux c'est vraiment ça vers quoi je vais j'ai pas peur de dire que je cache pas que ça peut être plus difficile que ce que je pense mais c'est clair quoi j'ai pas un discours de façade et une vie derrière
00:06:07
Speaker
Il y a une espèce d'integrité, j'ai pas envie de dire qu'il y a une transparence parce qu'on n'est pas non plus obligé d'étaler toute notre vie à tout le monde mais c'est une cohérence et moi je pense qu'on peut vivre en cohérence et vivre en cohérence ça peut être parfois dire c'est un défi pour moi en ce moment ce que j'ai envie de vivre mais on peut vivre en cohérence.
00:06:30
Speaker
Et ça c'est déjà... Je pense que quand on arrive à vivre en cohérence, moi je trouve que c'est déjà hyper libérateur quoi. Après je dirais que c'est...
00:06:45
Speaker
qu'évidemment c'est gérer, c'est faire nous-mêmes. Et puis c'est aussi franchement demander de l'aide au sort d'esprit, demander de l'aide à Dieu dans la gestion

Soutien divin pour l'intégrité sexuelle

00:06:57
Speaker
de tout ça. On n'a pas... Comment dire ? C'est...
00:07:01
Speaker
Comme ce que tu as dit Marion, comme pour comment je parle aux autres, est-ce que je suis pas sûre et tout ça, c'est quelque chose qui est entre guillemets, il y a des moments on a l'impression que c'est au-delà de nos forces et qu'on a besoin aussi du soutien de Dieu dans la façon dont on vit les choses et que c'est quelque chose sur lequel Dieu est prêt à nous soutenir. De toute façon, s'il nous invite sur un chemin, il est prêt à marcher ce chemin-là avec nous. Ouais, c'est clair.
00:07:30
Speaker
C'est une belle manière de finir cette question. Question suivante.

Culture de l'annulation et transgressions sexuelles

00:07:35
Speaker
Que penser de la cancel culture ? De la culture où, pour expliquer ce mot, c'est la culture très présente sur les réseaux sociaux quand il y a une personne qui est en faute, on décide d'ostraciser cette personne et on veut plus mentionner son nom. Son nom n'est plus mentionné. Et c'est moi qui ai écrit cette question.
00:07:57
Speaker
parce que par rapport au domaine de la sexualité, ça se pose vraiment dans les églises sur les personnes qui ont fait une faute dans leur sexualité, donc par exemple qui auraient eu un adultère et qui auraient eu une aventure extra conjugale, qui auraient couché avant le mariage, ou voilà, ou alors dans des cas encore plus difficiles à gérer il y a eu agression sexuelle, on a...
00:08:22
Speaker
On a cette tendance-là aujourd'hui très forte à mettre à ostraciser la personne et à annuler la personne. Qu'est-ce qu'on en pense ? Je pense que je peux déjà dire que moi j'aurais pas exactement cette définition-là de la cancel culture, il me semble que la cancel culture c'est vraiment l'idée de dénoncer aussi
00:08:39
Speaker
pas juste de zapper la personne, de la dénoncer comme personne infréquentable. Mais en fait, il y a vraiment l'idée de dénonciation, ce qu'il n'y a quand même pas trop dans les églises. On va arrêter de fréquenter la personne, mais on ne va pas faire un poste lise en disant « machine est tombée enceinte hors mariage, à partir de maintenant, on ne lui parle plus ». Dans la cancel culture sur les réseaux, il y a vraiment l'idée de dénonciation publique, qu'on veut amener la honte sur la personne, et c'est lié au fait à l'impunité. La cancel culture, elle s'est développée, notamment avec les agresseurs sexuels, ils ne vont jamais aller en prison,
00:09:10
Speaker
Donc en fait on les dénonce, il y a un compte Instagram d'Andréa Bescon en fait elle fait que ça, elle fait que des posts blancs sur fond noir en fait elle dénonce des gens qui ont été agressés et qui pour la plupart ne vont jamais passer en jumeaux. Mais bon ça c'était juste une...
00:09:29
Speaker
Il me semble que moi, je trouve qu'enseigner la grâce dans un contexte justement on a tendance à juste dénoncer les personnes au moindre faux pas, et aller violer un enfant ce n'est pas un moindre faux pas, ce n'est pas ce que je suis en train de dire, ou des fois on a tendance à étendre cette politique de la culture ou même juste au discours, tu as eu un mot de trop, tu as été maladroit, allez hop ça y est.
00:09:52
Speaker
t'es homophobe, t'es misogyne, t'es machin et c'est fini. Je trouve qu'enseigner la grâce, s'enseigner le fait qu'il y a toujours moyen de changer, que ce que tu as fait et ce que tu as dit, ça ne te définit pas et que c'est pas grave, c'est qu'en fait il y a toujours moyen de changer.
00:10:09
Speaker
que la grâce t'accepte comme tu es et te donne les moyens aussi de changer, je trouve que c'est un truc hyper fort. Et par rapport à la question qui, à mon avis, est un peu différente de la quantitaire culture, mais d'ostraciser des personnes qui ont fait des péchés sexuels qu'on estime vraiment très graves ou j'en sais rien.
00:10:29
Speaker
pour des raisons diverses et variées, on pense que c'est plus grave que ça. Moi je suis vraiment persuadée que si on se connaît bien soi-même, à la fois on sait qu'en fait on a nous-mêmes suffisamment de mauvaise conception de la sexualité et de mauvaise conception de ce qu'est le plaisir pour en fait arriver
00:10:49
Speaker
à faire les mêmes choses que cette autre personne, c'est juste qu'on n'a pas vécu les mêmes choses de vie, on n'a pas été dans les mêmes situations, donc on n'est pas arrivés à vivre la même chose. Si on arrive à comprendre ça et qu'on arrive vraiment à comprendre la grâce, en fait l'austracisme, ça ne devrait pas avoir lieu dans nos églises. Mais je pense qu'il y a plusieurs choses qui sont craigneuses. Déjà, je trouve que des fois les gens vivent le péché sexuel comme un truc un peu…
00:11:18
Speaker
un peu comme si c'était une maladie quoi, tu vois, avec l'espèce de blague de dire oh mais si jamais mon enfant il croise quelqu'un avec un t-shirt LGBTQ+, pouf il va devenir homosexuel quoi, ça va l'influencer, donc on a un petit peu l'idée que si jamais on a quelqu'un qui est avorté dans l'église et tout le monde le sait, ou quelqu'un qui est homosexuel dans l'église et tout le monde le sait,

Culture de l'annulation vs discipline ecclésiastique

00:11:45
Speaker
et ben hop tout d'un coup nos enfants ils vont aussi avorter, ils vont voir ce que ça se propage comme le coronavirus tu vois par l'air qu'on respire. Donc ça je pense qu'il y a une fausse idée-dessus qui fait qu'on va mettre vachement de pression à camoufler tous ces trucs parce qu'on a l'impression que du coup si on fait ça nos enfants vont être… ça c'est un truc que je comprends pas aussi et qui m'énerve mais bon peut-être je suis pas parent donc je peux pas vraiment.
00:12:07
Speaker
Je ne peux pas vraiment concevoir le stress que tu as, que tes enfants soient influencés par ce genre de choses. Donc il y a cette idée qui est un petit peu foireuse, mais il me semble que si vraiment tu te connais toi-même et que tu comprends la grâce, il ne devrait pas y avoir de cancel culture dans les églises. Je ne vois pas comment c'est possible d'accueillir les gens comme ils sont et de leur prêcher la grâce si en fait on met les gens dans des cases et qu'on les vire. La discipline d'église, c'est une autre question. Mais le fait d'austraciser et de juste mettre des anatèmes sur les gens,
00:12:34
Speaker
juste parce qu'ils ont vécu un truc sans avoir de regard sur leur histoire et leur repentance, ça me paraît un peu gravose.
00:12:44
Speaker
Mais je ne suis pas sûre que ce soit la cantelle culture à la coupable en l'occurrence. Je pense qu'il y a des racines dans l'Église de séparation du monde qui ont des racines bien plus profondes de la cantelle culture et qui sont aussi des résidus. On a un peu ces résidus-là aujourd'hui, il faut se séparer, il faut se séparer, il faut se séparer, il faut se séparer. Et donc au moindre truc on a l'impression que tu n'es pas vraiment du cru, que tu ne mènes pas la vie idéale que devrait amener la vie un peu du chrétien, on veut se séparer de toi.
00:13:10
Speaker
Et je suis pas sûre que ce soit de la faute de la cantelle culture, soit en l'occurrence qu'on vit ça dans nos églises. Je suis désolée, je pense que je suis partie dans tous les sens dans cette réponse, mais... Non, c'est intéressant. Après, dans la cantelle culture, moi je le pense beaucoup par rapport... Je m'y connais pas trop, mais par rapport à ce qui se vit sur les réseaux sociaux, et j'ai l'impression que ça concerne souvent des personnes qui sont en vue, ou qui ont des responsabilités, ou qui ont un certain statut. J'ai pas l'impression... Enfin, vous me dites si je me trompe, mais que ça concerne forcément
00:13:39
Speaker
entre guillemets le commun des mortels ça concerne plus les gens en vue et dans ce cas si la quantitaire culture c'est dire bah cette personne ne peut plus garder cette place parce que je pense pas à n'importe quel type de péché sexuel mais je pense vraiment enfin si je pense à n'importe quel type
00:13:59
Speaker
Je sais pas, mais en tout cas si c'est dire que cette personne ne veut plus être à cette place-là, je pense à un pasteur dans l'église qui aurait fait des choses qui ne sont pas appropriées envers d'autres personnes dans l'église, etc. Ça quand même pour moi c'est important qu'on le dise et je trouve que dans nos églises on a parfois été mauvais avec ces questions-là et on a beaucoup regardé avec un œil critique ce qui pouvait se faire dans l'œil dans l'église catholique de prêtres qui étaient déplacés à d'autres endroits.
00:14:27
Speaker
Et en fait, quand ça se passe dans notre rang, dans nos rangs, on peut vite avoir envie ou tendance à vouloir cacher les choses, parce qu'on n'a pas envie que l'image de l'église soit entachée. XXX raisons qu'on peut trouver. Donc si c'est ça qu'on entend derrière Cantaculture, c'est dire, cette personne a comme une telle faute, elle ne peut plus garder ce statut-là.
00:14:49
Speaker
Dans ce cas-là, moi je suis plutôt favorable mais dans ce cas c'est pas tellement la culture qui m'intéresse, c'est qu'on rende justice à la situation qui s'est passée et pas juste qu'on ferme les yeux ou qu'on dise qu'on lui fasse grâce, etc. Ou on va régler ça que entre nous, que entre frères et sœurs dans l'église.
00:15:08
Speaker
La transparence aussi à ce niveau-là me semble assez indispensable. Ce qui ne veut pas dire, et je te rejoins à Marion, que cette personne ne pourra pas bénéficier de la grâce, ne pourra pas continuer d'avoir... Pour moi cette personne pourra continuer d'avoir ou retrouver une vraie vie communautaire, mais que ça puisse changer le statut de quelqu'un, ça par contre, ça me semble être plutôt une bonne chose.
00:15:34
Speaker
Je suis complètement d'accord. Est-ce que je disais avant sur la campagne de culture comme dénonciation publique notamment parce qu'il n'y a pas eu de justice et qu'en gros il ne reste que ça ? La personne n'a pas été arrêtée, elle est encore ministre, elle est encore je sais que sais-je et il n'y a pas de problème. Il ne reste que ça en fait, il ne reste que la dénonciation sur les réseaux sociaux. Et moi il me semble aussi que
00:15:54
Speaker
quelque part si même dans l'église on se retrouve à devoir faire de la cancel culture, on se retrouve à devoir faire un post Facebook en disant attention telle

Biais de genre dans le jugement des péchés sexuels

00:16:02
Speaker
personne machin machin machin, c'est aussi parce qu'en fait on est dans un système en fait l'église a failli. L'église a failli dans ses responsabilités de protéger les membres agressés etc. Et du coup qu'est-ce qui reste ?
00:16:13
Speaker
il reste la dénonciation publique, et c'est triste sans doute, mais au bout d'un moment, la quantité de culture, elle est arrivée parce qu'il y avait un problème de justice à l'origine. Maintenant, c'est vrai qu'elle a débordé aussi un peu sur « finalement, on t'affiche des fois au moindre truc », et je pense que comme tout truc,
00:16:34
Speaker
Ça s'est un peu dévoyé et la version aujourd'hui, on peut prendre du recul. Mais moi, il me semble que démoncer des abus, ce n'est pas un problème. Il faut le faire. Et démoncer des abus en disant que cette personne-là ne peut pas être pasteur,
00:16:53
Speaker
ne peut pas être pape, je ne sais pas quoi, ne peut pas être ministre, ne peut pas être président du monde, parce qu'en fait c'est une personne qui a fait des actes mauvais, et qui ne se reprend pas, et qui fait tout pour le camoufler, etc., et qui nie tout ça, tout ça. Moi je pense que ça c'est en effet assez sain. Maintenant ce que je trouve moi frustrant de mon point de vue, c'est que, encore une fois, l'Église va être très forte pour condamner la femme qui va tomber enceinte alors qu'elle n'est pas encore mariée,
00:17:22
Speaker
est beaucoup moins forte pour condamner le pasteur qui a une petite tendance à garder sa malentendance sur la cuisse des jeunes filles du groupe de jeunes.
00:17:30
Speaker
Il y a clairement deux façons de gérer déjà, parce que c'est toujours plus dur de faire tomber des gens qui sont au pouvoir, c'est des modèles, ils nous ont enseigné, etc. Et c'est le même système avec les ministres de l'État. Si, parce qu'il n'y a rien à faire. Le péché sexuel, on prend plus cher quand on est des filles. Je sais que ce n'est pas très populaire comme opinion, mais depuis toujours dans l'histoire de l'Église, tu prends toujours plus cher sur le péché sexuel quand tu es une femme. Et puis c'est tout.
00:18:00
Speaker
Et alors, d'où ça vient, j'en sais rien. Mais en tout cas, c'est une réalité aujourd'hui qui continue à être vécue, même par des gens qui n'en ont pas conscience. Ils n'ont pas conscience de cette différence de traitement, mais c'est évident. Ça fait penser à ce passage dans Jean, quand il amène la femme adultère devant Jésus, et qu'elle est seule. Et en fait, si elle est adultère, forcément, c'est qu'elle avait un rapport avec quelqu'un et l'homme, il n'est pas là. On ne l'a pas traînée devant Jésus pour lui dire ce qu'on fait de lui.
00:18:32
Speaker
Je trouve que par rapport à la sexualité, il y a vraiment une inégalité sur la façon dont c'est géré et on a besoin d'être, peut-être pas de brûler nos soutiens-gorge, mais en tout cas d'être attentifs à cette inégalité-là et essayer de proposer des solutions et d'aider les gens à réaliser cette injustice et à regarder comment est-ce qu'au moins dans l'Église, en tant que chrétiens, on peut essayer de limiter la casse et de limiter cette différence de traitement.
00:19:02
Speaker
Trop intéressant. Du coup, question suivante.

Conversations sur la sexualité avec les enfants

00:19:06
Speaker
Comment éduquer sainement les enfants à la notion de sexualité sous toutes ces formes ? Sommes-nous destinés à laisser flotter le mystère de la cigogne ? Moi, je dirais... Franchement, je n'ai pas toutes les réponses et je suis loin d'avoir encore fait l'éducation sexuelle de mes filles. Elles ont 7 ans, 5 ans, 2 ans. Donc, on en est dans les prémisses. Mais moi, j'aurais presque envie de dire, ça commence par une bonne éducation de ce que c'est notre corps et de...
00:19:31
Speaker
d'aimer et d'apprécier notre corps pour ce qu'il est comme un cadeau de Dieu, comme quelque chose de précieux, comme quelque chose de beau, comme quelque chose qui se respecte aussi, qui... Alors nos filles très petites on leur a expliqué quand même que pas n'importe qui pouvait toucher leur corps, que si ça leur était mal à l'aise, etc. Mais aussi de leur dire vraiment que leur corps il est beau et de...
00:19:54
Speaker
en fait on leur parle de leur corps, nous ça c'est notre choix, je sais pas si c'est le bon choix mais on leur parle de leur corps assez clairement nos filles et leur sexe on a toujours dit maintenant tu laves tes fesses, tu laves ton sexe et tout ça et c'était trop beau puisqu'on était à un rendez-vous médical
00:20:12
Speaker
Et le médecin, il n'osait pas dire que c'était une femme. Et elle était là, je suis désolée mais il faudrait que je regarde sa zézette. Et ça m'a presque fait rire, même si c'est complètement ridicule. Et pas de souci avec ça, chacun fait comme il veut. Mais ça m'a fait sourire quoi, parce que c'est très moche en plus comme terme.
00:20:32
Speaker
Et moi je dirais qu'il faudrait commencer par et puis expliquer les choses avec des mots simples. De toute façon leurs questions elles vont venir. Moi, Anna quand elle m'a posé des questions sur ça, sur comment on fait les enfants, je n'étais pas prête à tout lui expliquer et je lui ai expliqué
00:20:49
Speaker
tu vois j'ai d'abord parlé de calendres adultes et tout ça mais je pense que c'est un truc aussi qui se qui se déroule petit à petit mais en tout cas je pense qu'il faut rayonner la carte tous les mythos mais je pense plus ça c'est peut-être une des choses positives que je trouve à notre génération c'est que je pense qu'il n'y a plus trop de mythos genre les choux les roses
00:21:10
Speaker
les cigognes en même temps faudrait pas non plus je pense enlever toute leur innocence et tout leur expliquer trop rapidement mais j'ai un son qu'on n'est plus en train de mentir aux enfants sur ces sujets et on est en train de les assumer assez simplement et en fait je pense qu'ils peuvent s'assumer assez simplement moi ce sera certainement à développer un côté un peu plus grand mais je pense que un câlin d'adulte c'était elle en était par rapport à son âge et
00:21:37
Speaker
Et en plus pour moi c'était important de lui faire comprendre que c'était pas une affaire d'enfant encore pour l'instant, pour elle. Je sais plus c'était, peut-être qu'elle avait 5 ans et demi. Et que ça se fait petit à petit. Et je pense aussi en fonction de la maturité de l'enfant, de il en est, de ce qu'il est prêt à entendre. Mais de toute façon, mais ça je pense qu'on commence aussi tout ça avant d'être conscients. Si nous on n'explique pas à nos enfants, alors ils ont envie de comprendre et on va vite leur expliquer. Et ce sera de façon beaucoup plus crue, beaucoup plus cache que ce que nous on aurait dit.
00:22:08
Speaker
Donc allons-y assez le plus sereinement possible. Moi j'aimerais bien revenir sur ce que tu disais sur le fait que c'est des questions que les enfants posent, comme Anna t'as posé la question. Il me semble que pour moi le truc hyper important c'est que justement les enfants osent vous poser des questions sur ce sujet. Ça veut dire qu'il y a une culture de dialogue.
00:22:29
Speaker
et de détente et de non-frigidité, oserais-je dire, qui fait que le gamin ne se dit pas « je ne peux pas parler de ça avec papa et maman, ils vont me regarder bizarrement, ils vont être choqués, etc. ». Moi, je suis reconnaissante de mes parents pour plein de trucs, mais un des trucs pour lequel je suis particulièrement reconnaissante, c'est que je ne me suis jamais dit « non, je ne peux pas leur parler de ça, ils vont soit me juger, je savais que tout était possible, que je n'allais pas me faire cancéder par mes parents si j'avais une question un peu bizarre, et donc je pouvais
00:22:59
Speaker
avoir une information un peu bizarre à l'école qui mettait mal à l'aise par rapport à la sexualité et rentrer le soir et leur dire aujourd'hui j'ai vu un truc, j'ai trouvé ça bizarre, ça m'a fait du mal etc. Je ne sais pas très à l'aise, je ne savais pas comment faire. Et pour moi, ça c'est vraiment un truc qui est hyper important. Votre gamin va voir de la pornographie à l'école primaire, voilà c'est tout, c'est juste normal. Aujourd'hui c'est 100% des gamins, des garçons en tout cas sûr, des filles un peu moins, qui vont voir sur le téléphone d'un copain des vidéos pornographiques.
00:23:27
Speaker
C'est dramatique, mais c'est pas dramatique si quand il rentre le soir il peut dire « j'ai vu un truc bizarre sur le téléphone de machin, c'était bizarre, il regarde des trucs bizarres machin et tout », et que vous pouvez avoir une conversation. Mais pour que le gamin rentre de l'école et puisse vous dire qu'il a été mal à l'aise en regardant une vidéo sur le téléphone de bidule, il faut qu'il y ait cette culture de dialogue dans la famille il n'est pas l'impression que les parents sont des gens tellement mal à l'aise avec le corps, tellement mal à l'aise avec toutes les choses qui ont un rapport avec le…
00:23:57
Speaker
le sexe au sens organegénital, organegénitaux de près ou de loin, qu'en fait tu ne peux pas du tout parler de ça quoi. Je travaille parce que je peux imaginer si un enfant vient me voir et me dit pourquoi mon pénis il est tout dur tu vois, et que je suis là, je suis un peu surpris par la question et ça va peut-être trigger en moi des tabous ou des trucs comme ça.
00:24:22
Speaker
Je pense qu'il faut le travailler en fait d'apprendre en tant qu'adulte déjà avoir des conversations sur la sexualité dans le couple mais aussi même si on est célibataire peut-être qu'on va être dans des situations il y a des enfants qui vont nous poser des questions et on contribue aussi pour les enfants dans nos vies à avoir un discours sain, à faire tomber les tabous et aussi à les protéger, à donner des informations à la mesure de ils en sont.
00:24:46
Speaker
Mais ça se travaille, le fait de ne pas être bloqué ou même de dire ben c'est ma pudeur qui m'empêche de te répondre, de le dire d'une manière qui renvoie à notre problème à nous et pas le problème avec la question ou à la curiosité de l'enfant quoi.
00:25:00
Speaker
C'est hyper intéressant ça, c'est ma pudeur ou c'est moi, c'est hyper intéressant je trouve ce que tu dis de le faire porter sur nous et que c'est pas la question forcément qui est problématique. Et après je dirais quand même une piste qui est aidante mais un peu comme dans les exemples que t'as partagé Marion sur ta soeur et ton beau frère, c'est d'être aussi très concret sur ce qui est physiologique quoi.
00:25:22
Speaker
Pourquoi des fois mon sexisme durcit ? Et bien c'est parce qu'il y a des moments dans ton corps il y a un afflux de sang et ça provoque ça. Et je pense que ça, ça peut aussi nous aider à réaliser que c'est... Enfin, à décompresser le sujet quoi. Et que si le petit garçon il vit ça, c'est pas tellement une question pour le coup de pensée sexuelle ou de... Mais que c'est son corps. Et notre corps, il a été créé pour fonctionner de telle et telle manière quoi.
00:25:50
Speaker
Donc revisitons en tant qu'adultes notre éducation à la sexualité, à la physiologie et tout ça pour pouvoir apporter des vraies réponses que peut-être on ne nous a pas dit parce que nos parents ne savaient pas ou avaient trop de tabous à l'époque pour apporter des vraies réponses aux enfants, pour arrêter le délire de la cigogne et du chou et des roses et de l'abeille et des fleurs.
00:26:11
Speaker
pour dire que pour parler du corps il y a un petit ouvrage pour enfants je pense que c'est Dieu m'a donné un corps ou Dieu m'a créé un corps ça c'est une super référence pour parler du corps et pour parler aussi des limites peut-être qu'il y a à avoir vis-vis des autres adultes pour protéger les enfants c'est un super... c'est un super ouvrage mais j'aimerais bien te... je suis désolée quand je dis ça mais je me souviens plus du titre exact voilà
00:26:38
Speaker
Ouais, je l'ai. Si, si, je l'ai dans ma bibliothèque. Donc, on va mettre le lien dans la bio et je mettrai le lien dans la bio d'un compte Insta en anglais. On va mettre des liens dans la bio si vous êtes parents ou si vous êtes adultes avec des enfants dans vos vies. Renseignez-vous. Détabouillez-vous. Informez-vous. Question suivante.
00:27:02
Speaker
On y a déjà un peu répondu dans un épisode précédent mais on va vraiment y répondre sous l'angle de la sexualité.

Gérer les fantasmes et attentes dans les relations

00:27:08
Speaker
Des outils pour discipliner nos pensées pour ne pas envisager que tel ou tel frère.
00:27:14
Speaker
ou sœur peut être notre mari ou notre femme, et imaginez à quoi ressemblera le sexe avec eux ou avec elles. Moi, ma première réaction, ce serait de dire « Travail sur la maladie, quoi ! » Je veux dire, si vraiment on en est à un point de notre vie où, en fait, on a tellement envie de se marier et on brûle tellement de désirs sexuels qu'en fait, on ne peut pas s'empêcher de se projeter sur quelqu'un avec qui on n'est pas en relation, parce que j'imagine que ce n'est pas son fiancé à quel part-là.
00:27:43
Speaker
mais quelqu'un avec qui on n'est pas en relation, de s'imaginer déjà non seulement de marier avec lui la série humaine de mariage mais même la relation sexuelle, je pense que c'est qu'il y a un désir.
00:27:57
Speaker
j'irais pas jusqu dire que le mariage est une idole ou le plaisir sectionnel est une idole, mais si on en arrive à un moment on peut même pas s'empêcher de penser à ça, c'est qu mon avis, parce qu'on pourrait trouver des trucs, mets-toi une claque dès que ça t'arrive, ça va vite s'arrêter, ça marche.
00:28:13
Speaker
Mais en vrai, je dirais plutôt... Reflexe de Pavlov ! Reflexe de Pavlov, ça marche ! Un gros coup dans tes couilles à chaque fois que tu verras, ça va vite s'arrêter ! Mais en vrai, je ne crois pas du tout que Reflexe de Pavlov, c'est une vraie façon de régler ses problèmes. Je pense que plutôt de travailler...
00:28:32
Speaker
Travailler sur la raison pour laquelle ça prend une telle place dans ta vie et dans tes pensées, et remettre ça devant Dieu pour qu'il transforme ton cœur, pour qu'il prenne lui en charge ton désir de te marier et ton désir d'avoir des relations sexuelles. C'est comme tout truc qui t'obsède en fait. Si on en arrive à un niveau tu ne peux même plus avoir de relations avec les personnes sans tout de suite te projeter aussi loin,
00:28:56
Speaker
et bien c'est qu'il y a peut-être besoin de travailler ça avec Dieu et devant Dieu quoi. Après peut-être c'est hyper jugeant ce que je dis et dans ce cas je m'excuse parce que moi c'est quelque chose que je n'ai pas connu, que je n'ai pas vécu, donc c'est aussi possible que je sois un peu dure et si je suis dure, pardonnez-moi et ne m'écoutez pas. Mais si ça vous parle, ce que je dis est que vous dites que vous auriez besoin peut-être de travailler le truc plus en profondeur, je vous encourage à
00:29:20
Speaker
à pas juste essayer de trouver des filtres que vous pouvez mettre comme sur votre ordinateur, mais de travailler vraiment la vision du couple et la vision de votre propre vie que vous avez, qui fait que vous n'êtes pas capable d'empêcher votre cerveau de partir en vrille.
00:29:38
Speaker
quand il y a quelqu'un qui vous plaît. Moi je rajoute, et je l'ai déjà dit dans un épisode on a parlé de ça, ce n'était pas lié à la sexualité, mais on parlait de comment faire pour arrêter de se projeter en couple avec toutes les personnes que tu croises. Je pense que ce que tu consommes en termes de films et de musique, ça va consommer. Donc tu essayes de faire
00:29:57
Speaker
Un sevrage de musique et de films à caractère romantique slash sexuel slash... Voilà, essaye pendant 30 jours. Tu te fais que des playlists qui ne parlent pas d'amour mais que d'amitié et de Dieu et je sais pas quoi. Et regarde ce qui se passe quand tu... Regarde ta consommation de films et de séries. À quel point est-ce que ça parle de sexualité et de relations romantiques.
00:30:25
Speaker
et ça peut prendre du temps pour détoxifier ton cerveau, peut-être, mais je pense que ça peut vraiment être efficace. Non, j'allais juste dire que dans une certaine mesure, si on est célibataire, qu'on a l'envie de se marier, croiser quelqu'un et dire, ah tiens, est-ce que lui, il y aurait quelque chose à construire avec lui, je trouve ça normal et presque mignon de se dire, tiens, une éventualité, c'est mieux que de jamais envisager aucune éventualité. Après, dans la question, comme elle est formulée,
00:30:54
Speaker
se marier et avoir des relations avec... en fait j'ai un son que la personne devient presque, et je suis désolée de dire ça comme ça par rapport à personne qui a posé la question, mais ça devient presque en fait un moyen la personne. C'est pas tellement la personne qui m'intéresse, c'est ce que ça va me permettre d'obtenir d'avoir une relation avec cette personne là.
00:31:13
Speaker
Et je pense que c'est important de faire un check entre les deux. Est-ce que tiens je m'intéresse à cette personne parce que cette personne je la trouve intéressante, tiens j'ai envie de la connaître mieux, j'ai envie de savoir ce qu'elle pense sur ça, sur ça, qu'on se découvre, ou tiens est-ce que c'est peut-être la personne qui va me permettre d'accéder à ce que je veux ?
00:31:28
Speaker
Et est-ce que c'est la personne qui va me permettre d'accéder à ce que je veux ? Alors là, on est très loin de l'amour et de l'amour au sens sacrificiel que Christ nous appelle à pratiquer envers nos frères et sœurs et dans le cadre du mariage. J'ajouterais aussi que ça, c'est l'ordre du fantasme, le fait d'imaginer une situation. Et le fantasme comme principe, c'est pour nous protéger de la réalité. Et je pense qu'il y a vraiment un besoin de se réconcilier avec la réalité.
00:31:55
Speaker
redécouvrir qu'est-ce que c'est qu'on peut être en sécurité dans une relation platonique quand il se passe rien, parce qu'en fait c'est beaucoup plus facile d'aller imaginer qu'il se passe des trucs avec une personne plutôt que d'aller dans la vraie vie, confronter à la personne. Dans les fantasmes on est toujours gagnant, on est toujours hyper fort, on est toujours hyper beau, on est toujours hyper sexy, tout se passe hyper bien et tout.
00:32:15
Speaker
dans la réalité, ce n'est pas le cas. Et donc il y a cette question de questionner, en fait, aller dans la réalité, confronter l'autre, se confronter à l'autre dans la réalité, ça peut nous aider aussi à couper le fantasme à la racine. Testé, approuvé. Question suivante, donc.

Références bibliques et homosexualité

00:32:35
Speaker
C'est une question difficile et on le reconnaît. L'homosexualité, qu'en pense la Bible et est-ce que ces interprétations peuvent encore être actuelles ? Pour introduire cette question, je voudrais juste dire que dans cette série on a beaucoup parlé de sexualité sur nos deux centimes, on avait vraiment envie d'interrover quelqu'un qui est homosexuel mais qui a choisi pour sa vie le chemin de l'abstinence et du célibat.
00:32:58
Speaker
mais la personne à qui j'ai demandé n'a jamais répondu et donc on aurait beaucoup aimé avoir la perspective de quelqu'un qui vit vraiment ce que c'est dans son corps et dans sa vie le fait d'être attiré par une personne de même sexe parce que je pense que c'est intéressant d'avoir cette perspective mais on n'a pas eu l'occasion de trouver l'invité pour donc on n'a pas fait parce que moi je suis hétérosexuelle et donc je me sens pas hyper à l'aise de parler d'homosexualité parce que c'est difficile pour moi d'imaginer
00:33:25
Speaker
ce que c'est vraiment de vivre ça. Mais on vous suggère une lecture, deux lectures même. Est-ce que je peux dire, en introduction des lectures, je peux juste te dire quelque chose. Il y a la question, je ne me rappelais pas que c'était formulé comme ça, mais il y a la question des différentes interprétations. Juste dire, il y a en effet deux courants chrétiens par rapport à la façon dont on interprète les mentions de l'homosexualité dans la Bible, notamment dans l'Ancien Testament.
00:33:52
Speaker
Toute la question c'est de savoir quand l'homosexualité est interdite dans la Bible, notamment dans ce testament, est-ce que c'est l'homosexualité telle qu'elle est vécue aujourd'hui, ça veut dire deux personnes qui s'aiment, qui se choisissent et qui vont vivre une vie de couple consentant et voilà, ou est-ce que c'est de l'homosexualité qui est en fait de la violence et non consentie ou avec
00:34:20
Speaker
ce qu'on connaissait à Rome au premier siècle, une personne plus âgée, une personne plus jeune. Il me semble, moi, que ma conviction, c'est que l'homosexualité dont on parle dans cet assaiement, c'est qu'on a fait une homosexualité qui était religieuse, ça veut dire que c'était dans le cadre
00:34:36
Speaker
de pratiques religieuses, qu'il y avait de l'homosexualité. L'homosexualité, telle qu'on la pratique aujourd'hui, ce n'était pas ce qui existait dans le saint testament. Pour autant, il ne me semble pas que ça, ça annule le fait que dans la Bible, le plan de Dieu, c'est l'altérité dans le couple, donc mixité homme-femme. Et donc, peut-être pour aller un peu plus loin, si vous voulez, les deux livres qu'on peut vous proposer, c'est le livre « Dieu est une homophobe » de Sam
00:35:04
Speaker
Samuel Albury et l'Eglise et l'attirance homosexuelle de être chaud. Il y a tout dedans, donc lisez, discutez, parlez-en à quelqu'un après, dites en quoi vous n'êtes pas d'accord, révoltez-vous, mais lisez vraiment si ils livrissent. Et moi je voulais juste dire que je trouve très chouette cette série là, nos 200 types podcasts sur la sexualité, parce qu'en fait ça montre bien que la question de quelle sexualité je dois vivre, c'est pas une question pour les homosexuels, en fait c'est la question de tous hétérosexuels, en couple, pas en couple.
00:35:33
Speaker
et qu'en fait on est tous appelés chacun à vivre une sexualité qui nous honore les uns les autres et qui honore Dieu, en tout cas c'est ce que je crois moi en tant que chrétienne et que c'est vraiment un sujet qui nous concerne tous et pas certains plus que d'autres, c'est tous entièrement.
00:35:52
Speaker
Je trouve que c'est beau de rappeler qu'en fait c'est un lieu de souffrance la sexualité aussi. Et donc c'est pour ça qu'on peut en parler. Et même si vous êtes hétérosexuels en fait, la même, trouvez-vous quelqu'un avec qui vous pouvez parler de vos galères parce qu'on en est tous là. Pas sur les mêmes points, peut-être pas de la même manière.
00:36:09
Speaker
Excellent. Bon voilà, il y a suffisamment de ressources qui existent sur l'homosexualité dans l'église et des ressources heureuses et des ressources beaucoup plus malheureuses. Voilà, donc faites gaffe à ce que vous lisez. Il y a des trucs vraiment nazes qui circulent. Donc, dernière question, et c'est bien parce que je crois que ces épisodes ont été marqués par des ventes féminismes.
00:36:33
Speaker
La dernière question est-elle écrite par quelqu'un qui a l'habitude de ces épisodes avec les expertes et qui voulait nous interroger sur le féminisme ? Nous ne le serons jamais. Des mouvements comme le féminisme affirment la liberté des corps, mon corps, mon choix, autant sur la pratique de la sexualité que sur l'avortement.

Autonomie corporelle et féminisme

00:36:55
Speaker
Quels sont vos avis ?
00:36:58
Speaker
Alors moi je commence, je dirais que nous sommes sur un mouvement de balancier et comme nous sommes dans un mouvement de balancier en fait le corps des femmes ne leur appartenait pas mais bizarrement par contre le corps des hommes appartenait aux hommes. Aujourd'hui on est sur un autre mouvement en gros on dit le corps des femmes appartient aux femmes et le corps des hommes appartient aux hommes.
00:37:21
Speaker
Ce qui n'a pas vraiment de fondement biblique puisque normalement nos corps ont été créés pour Dieu et on a été créés pour honorer Dieu. Et donc on doit se rappeler ça, ça c'est la partie théorique. Qu'est-ce que ça veut dire en pratique que nous avons été créés pour Dieu et nos corps ont été créés pour Dieu ? Je ne sais pas, je te laisse répondre Marjolaine, tu es théologienne.
00:37:42
Speaker
Oui, moi je trouve que c'est bien de commencer par dire que mon corps, mon choix, pour moi je trouve que c'est quand même une avancée, de rappeler que, alors moi je pense en tant que chrétienne que mon corps il appartient à Dieu, mais il appartient que à Dieu.
00:37:56
Speaker
Il n'appartient pas à la société, il n'appartient pas à ma famille, il appartient à mon mari dans la mesure je me donne à lui en consentement et dans des zones. Et je trouve que le fait de rappeler que la femme est responsable de son corps et que ce n'est pas aux autres de dire ce qu'elle doit faire avec son corps, pour moi c'est hyper positif. Évidemment, en tant que chrétienne, moi je pense qu'il y a quelqu'un qui a son mot à dire, mais c'est Dieu.
00:38:23
Speaker
Et quelque part, c'est que Dieu. Moi je dirais « Mon corps, mon Dieu, mon choix », tu vois, je rajouterais ça. Mais c'est que Dieu, et ce n'est pas la société, et ce n'est pas la famille, etc. Et je pense qu'en effet, c'est ce que tu disais, Sophia, dans un mouvement de balancier, c'est une avancée en fait, « Mon corps, mon choix ». Ça fait frémir, ça fait crier parce qu'il y a des abus, et on pourra en parler, mais le premier truc qu'il faut dire, c'est que c'est quand même une avancée
00:38:49
Speaker
de reconnaître qu'en fait la femme a son mot à dire sur son choix et que ce n'est pas à son père ou son mari ou la société dans son ensemble ou le prêtre du village qui doit décider ce qu'elle fait de son corps. C'est elle qui décide, en son âme et en conscience, et avec Dieu, si ici elle est chrétienne.
00:39:07
Speaker
Oui, je ne vais pas rajouter grand-chose parce qu'en fait, ça correspond à ce que j'allais dire. Et en effet, on a un mouvement de balancier un peu comme ce qu'on a dit sur la cancel culture par rapport au... qu'il y a une réaction au manque de justice. En fait, là, on est aussi dans une réaction à des abus qui ont été des abus quand même très prononcés par rapport au corps de la femme. Après, je voudrais dire, puisque dans la question, il me semble que c'était évoqué la question de l'interruption de grossesse. Quand les gens s'opposent à l'interruption de grossesse, c'est parce qu'ils considèrent que ça atteint un corps qui n'est pas le corps de la femme.
00:39:37
Speaker
le corps de la personne en devenir. Donc là, c'est pour ça peut-être que même quelqu'un qui dirait « mon corps, mon choix » ne serait pas forcément favorable à l'interruption de grossesse puisqu'il dirait « mon corps », mais ce corps aussi en fait, c'est un autre corps. Mais voilà, c'est aussi le débat pourrait se situer sur cette question par rapport à l'interruption de grossesse. C'est que ceux qui sont contre l'interruption de grossesse ne pensent pas que c'est que le corps de la femme en fait. C'est pas juste... C'est un autre être humain en devenir.
00:40:08
Speaker
Mais sinon, je ne vais pas rajouter grand-chose parce qu'en fait, je pense que je suis complètement d'accord avec ce qui vient d'être partagé. Et aussi, le mouvement de balancier, on a dit que mon corps, mon choix, c'est plutôt une bonne nouvelle à l'aune de l'histoire. Mais pour moi, la mauvaise nouvelle, c'est quand c'est mon corps, mon choix, peu importe les conséquences.
00:40:30
Speaker
Je fais ce que je veux avec mon corps et on s'en fout des conséquences, et pour moi, et pour les autres. Donc je peux vivre une sexualité débridée et tu n'as pas le droit de me dire qu'en fait à long terme ça va me faire du mal, je fais ce que je veux en fait, et je peux faire ce que je veux médicalement avec mon corps, je peux alors évidemment avorter,
00:40:56
Speaker
mais je peux aussi me couper un bras si je veux, je peux me rajouter un troisième sein si j'en ai envie, parce qu'en fait c'est mon choix. Moi je pense qu'il y a la question.
00:41:06
Speaker
« Mon corps, mon choix », ça ne devrait pas être « Mon corps, mon choix, quelles en soient les conséquences », « Yolo », « What the fuck », machin, machin. En fait non, on vit dans un monde avec des gens autour, notre corps va changer, il y a des conséquences avec ce qu'on fait et que c'est bien d'être maître chacun de ce qu'on fait, mais il faut qu'on soit maître en comprenant aussi les conséquences.
00:41:29
Speaker
Et pour la question d'avortement, il y a ce que disait Marc-Jolène, qu'en fait, ceux qui défendent, je ne sais pas, ils s'appellent droits à la vie, même si je trouve que c'est un peu abusé ce nom-là, mais pour les personnes qui sont contre l'avortement, il y a vraiment l'idée que justement, ce n'est pas que ton corps en fait, c'est déjà le corps de quelqu'un d'autre qu'il faut respecter.
00:41:50
Speaker
Et juste pour rebondir une anecdote par rapport à ce que tu dis et sur aussi peut-être, enfin, ça voudrait qu'on réfléchisse à partir de quand on est en mesure de décider ce qu'on fait sur notre corps. Parce que je me suis souvenue, ce matin on parlait avec une maman qui doit emmener son gamin chez leur taux dentiste et je me suis souvenue, je me suis revue à l'âge adolescente, moi j'avais pas envie de porter les appareils, j'avais pas envie qu'on s'occupe de me redresser les dents et j'ai fait la vie à ma mère parce qu'elle m'a emmené chez leur taux dentiste en disant
00:42:18
Speaker
et pour eux c'était important de me proposer de le faire et en fait je suis hyper contente qu'ils m'aient conduit à faire ça parce qu'en plus en l'occurrence j'avais vraiment des dents qui aient dans tous les sens c'est juste que j'avais pas envie de me taper la honte d'avoir un appareil dentaire et que en plus c'était quelque chose à faire entre parenthèses quand on est jeune parce qu'après c'est plus remboursé donc voilà
00:42:40
Speaker
pour info, mais j'étais pas capable, en tout cas à ce moment-là, de voir, et je serais pas morte si j'avais gardé mes dents toutes tordues, mais j'étais pas en mesure de voir ce qui était bon pour moi parce que j'étais juste une ado qui voulait pas se taper la honte au collège avec des bagues.
00:42:55
Speaker
et on n'est pas toujours en mesure quand on grandit de savoir ce qui est bon ou pas pour notre corps et moi je suis de ceux qui changent leur enfant même s'il n'a pas envie parfois parce que j'ai envie qu'il soit bien dans sa couche propre et je sais que maintenant il y a tout un courant qui nous invite à demander l'autorisation à notre enfant de lui changer sa couche et j'entends l'idée de prévenir l'enfant, lui expliquer ce qu'on va faire, lui expliquer pourquoi le faire mais il y a jusqu un certain moment nos enfants sont aussi
00:43:25
Speaker
Le corps de nos enfants, j'ai envie de dire, sont sous notre responsabilité, il me semble.
00:43:29
Speaker
Ça c'est hyper intéressant parce que mon corps, mon choix part du principe que nos choix sont forcément éclairés. Et en fait c'est un héritage des lumières quoi. Le choix que je vais faire avec mon corps c'est forcément le bon puisque c'est mon choix. Mais en fait non, dans la vie on passe notre temps à faire des choix de merde tout le temps. Et les gens le savent quoi. Et du coup te dire, bah mon corps, mon choix, mais je veux que mon choix soit éclairé par quelque chose d'extérieur à moi qui est la vérité et tout. Et c'est pour moi le fait d'être chrétienne ça a beaucoup de sens.
00:43:56
Speaker
c'est que c'est mon corps mon choix, mais avec quand même le regard de Dieu sur mon corps, qui je pense est plus éclairé, bien plus éclairé que le mien, et donc ça me permet de…
00:44:07
Speaker
en vrai de prendre des décisions qui ne sont pas juste les décisions du poisson dans le bocal, mais qui sont les décisions de la personne qui voit le truc d'ensemble et qui peut voir justement « oui, oui, pour l'instant ça te saoule d'avoir un appareil dentaire, mais je te promets qu trente ans tu seras contente de l'avoir ». Parce que moi j'étais dans la team qui a fait la guerre à mes parents et mes parents qui ont abandonné le projet, du coup maintenant je les ai des dents défoncées et je n'ai pas l'argent pour les faire refaire. Je trouve que le fait de se dire « on a »,
00:44:36
Speaker
En fait, tous nos choix ne sont pas éclairés. Et on a besoin des fois d'une tierce personne. Alors, quand on est chrétien, ça va être Dieu. Quand vous êtes un couple, et moi je crois vraiment, pour l'avortement notamment, quand vous êtes un couple, ça va être le couple.
00:44:50
Speaker
à mon avis, sauf si le gars décide de vous laisser dans votre merde et qui se dit « je veux rien avoir à faire avec toi », mais si vous êtes deux, moi ça me paraît logique de prendre la décision à deux. Bref, tout ça pour dire que je pense qu'on a besoin des autres quand même, et que juste penser que si on décide seul c'est forcément la bonne décision, il me semble que toute l'expérience humaine montre que ça c'est un mensonge quoi.
00:45:12
Speaker
Par contre, ce qui est vrai, c'est qu'il y a des choses en tant que femme, c'est mon corps, mon choix, parce que la responsabilité de la personne qui va subir le plus de conséquences aurait normalement une voix un peu plus importante. Même dans les pratiques sexuelles, dans le choix de l'abstinence, tout ça, on ne peut pas choisir l'abstinence pour quelqu'un d'autre parce que c'est la personne qui va devoir assumer que des fois l'abstinence est difficile.
00:45:35
Speaker
C'est la femme qui va choisir de porter la vie, qui va assumer le fait que la grossesse n'est pas une partie de plaisir et tout ça. Et donc c'est important aussi, on ne peut pas nier que la personne qui va assumer les conséquences le plus a une voix plus importante. Oui, je suis d'accord, tout à fait.
00:45:52
Speaker
Mais ce qu'on dit c'est aussi intéressant parce que quand on dit mon corps, mon choix, en fait on pense notre corps comme un truc un peu isolé.

Conclusion de l'épisode

00:46:01
Speaker
Et en fait même quand on fait des choix par rapport à notre corps, alors ça peut être par exemple une interruption grossesse ou d'autres choix, en fait ça ne concerne pas que notre corps, ça concerne aussi toute notre personne, tout ce qui vit en nous quoi. Et c'est pas notre corps, c'est pas juste une sorte de machine on décide quel réglage on fait, ce qu'on y met, ce qu'on n'y met pas.
00:46:19
Speaker
C'est un élément de notre personne entière et je pense qu'il ne faut pas oublier ça aussi dans les choix qu'on fait. Parce que les choix qu'on fait par rapport à notre corps ont aussi un impact sur notre état émotionnel, notre état psychologique. Et à l'inverse, notre état psychologique a aussi un impact sur notre corps. Donc je pense que c'est aussi important de garder en tête
00:46:42
Speaker
qu'on ne peut pas se découper non plus complètement. Et que les choses ont un impact les unes sur les autres, positif ou négatif. Il peut être positif aussi. Ouais. Ouais. Ouais. Trop bien. Trop vrai. Ok, ben, ça mériterait juste un épisode à lui-même aussi, ce sujet, mais on va s'arrêter là. Nous sommes arrivés à l'issue de toutes les questions, mesdames. Croyez-le.
00:47:11
Speaker
intense comme d'habitude. Merci beaucoup mesdames, vous êtes vraiment des expertes. Mesdames, merci. Merci Sophie en tout cas. Merci à toi. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. On vous encourage encore une fois à partager l'épisode, à aller écouter les anciens épisodes et à nous suivre sur Instagram pour découvrir quand et comment débarque la nouvelle saison 2024. On vous souhaite une bonne journée, une bonne semaine, une bonne vie en attendant de vous retrouver prochainement. Prenez soin de vous.