Bienvenue et présentation de la séance
00:00:01
bodul
Et bienvenue, bienvenue à la table de l'Estamitek. Alors début juin, j'ai eu la chance... Eh ben on la refait, c'est pas grave.
Aperçu de DevFest Lille et son engagement
00:00:11
bodul
Bienvenue, bienvenue à la table de lEstamiTech Début juin, j'ai eu la chance d'assister au DevFest Lille. Alors en quelques mots, le DevFest Lille, c'est 1500 participants sur deux jours, 44 conférences, des codelabs une soirée mémorable, et c'était la première fois, mais c'est surtout une démarche engagée.
00:00:28
bodul
Alors pour en parler, j'ai la chance de recevoir les quatre organisateurs que sont Fanny, Charlotte, Gérard et Manu.
Présentation des organisateurs et leurs rôles
00:00:35
bodul
Alors premier petit tour de table, dites-moi qui êtes-vous ? Charlotte, présente-toi s'il te plaît. Gérard.
00:00:42
Charlotte
Charlotte Mongeau, du coup j'ai 26 ans et je suis développeuse back chez Decathlon.
00:00:51
Manu
T'es mute Gérard. Ça commence bien. Manu, développeur web, j'arrête de compter les années. Freelance, voilà. Et puis Fanny.
00:00:54
Gerard
forcément. Bonjour, moi c'est Gérard Faligot, j'ai 34 ans et je suis aussi chez Descatelots en tant que staff ingénieur.
00:01:07
bodul
Ok, Manu ? Ok, alors Fanny, puisque tu as la parole, est-ce que tu peux présenter déjà l'association rapidement et le rôle dans l'association de chacun ?
00:01:18
Manu
Fanny, développeuse mobile, freelance également. Alors, l'association, c'est toi qui l'as créé déjà, Ludo, il y a 10 ans, j'ai envie de dire à vue d'œil. Au départ, c'est le Google Developer Group, donc on organisait des meet-ups.
00:01:45
Manu
Et puis petit à petit nous est venu l'idée de faire un DevFest Lille, qui est à chaque fois un DevFest organisé par un GDG, que ce soit à Nantes, en France, à Strasbourg ou autre.
00:01:59
Manu
ailleurs dans le monde. Et donc nous, on a créé notre petit DevFest Lille il y a sept ou huit ans, je pense. Et j'ai oublié ta question. L'organisation de l'association. L'organisation de l'association. Déjà on est bénévoles. C'est un point important.
00:02:09
bodul
De l'assaut, ouais. Bon, ne vous inquiétez pas, on va parler thune. Mais avant de parler argent, juste président, secrétaire, trésorier, comment ça marche chez vous ? À date, OK.
00:02:30
Manu
Alors, je suis le chef suprême. Je suis le président. À date. Pour l'instant, on a la G vendredi, peut-être va être virée, on verra. Je suis le président. Gérard est le mec qui tient le chéquier. Et le trésorier. Et je ne sais plus qui est la secrétaire. C'est encore Agathe. C'est ça. C'est ça.
00:02:50
Gerard
C'est Agathe officiellement. C'est encore Agathe mais qui n'est plus trop dans l'organisation. Elle est juste là le jour J lors de l'événement mais elle n'est plus trop dans l'organisation en amont.
00:03:00
Manu
Ça montre qu'on est très professionnels sur l'organisation de l'association.
00:03:05
bodul
mais c'est un beau classique de la vie associative, j'ai envie de dire. Bon très bien.
Accès aux billets pour les groupes sous-représentés
00:03:13
bodul
Alors nouvelle question, combien d'éditions du DFS Lille à votre avis ? ? Septième édition, ok. Donc c'était combien de participants ? Ouais, la septième.
00:03:25
Gerard
La septième ou la première ? La septième, on était officiellement, on a scanné 1800 tickets un peu plus de mémoire sur les deux jours. Parce qu'en gros, on a une base de 1500, non de 1300, quelque chose comme ça, sur les deux jours, qui ont des billets deux jours. Et après, on avait des billets qui étaient uniquement dédiés pour le premier jour et d'autres qui étaient uniquement dédiés sur le second jour. Et donc, le global fait 1800,
00:03:55
Gerard
Un peu plus de 1800, on oublie ce qu'on est.
00:03:57
bodul
Ok. Sur les biais scannés, vous en réservez une partie à des groupes d'habitude faiblement représentés en conférence. Est-ce que vous pouvez en en parler un petit peu, Charlotte ?
00:04:13
Charlotte
Oui, on essaye tous les ans de garder des billets. C'était surtout les années d'avant où on était sold out très rapidement et pas laisser que ce soit toujours les grosses boîtes qui soient en première ligne pour avoir tous les billets. L'idée c'était de garder pour des personnes qui sont sous-représentées dans le milieu de la tech une chance aussi d'avoir ces billets là et des fois un peu moins cher quand on pouvait pour les personnes qui étaient en recherche d'emploi ou des étudiants des choses comme ça.
00:04:41
bodul
ou pas ? Ma question, je la précise, c'est que ce sont des communautés des fois qui sont difficiles peut-être à toucher, tout simplement. On dit toujours que quand on a envie de faire quelque chose de positif en termes de représentativité, c'est une démarche proactive de notre part en tant qu'organisateur. Qu'est-ce que vous faites vous comme démarche proactive pour justement aller toucher des communautés qu'on ne trouve pas d'habitude en conférence ?
00:05:12
Manu
Je revois sur ce qu'a dit Charlotte aussi, c'est que les années précédentes, il y avait les early birds qui étaient ouverts à tout le monde déjà.
00:05:22
Manu
et on avait remarqué que c'était un petit peu la foire aux pâtés, les sociétés achetaient des billets early birds à foison. Et donc là on s'est limité, on s'est dit, tiens, les early birds c'est le tirage au sort pour donner la chance aux personnes qui n'ont pas une société capable de payer le billet, de pouvoir acheter un billet à moitié prix.
00:06:01
Manu
Est-ce qu'on peut juste faire une pause et faire avec ton micro ?
00:06:08
bodul
vous êtes sorti de ça et vous avez essayé de trouver un système où tout le monde est capable d'acheter des places. Mais il n'empêche qu'on prend une conférence comme le DevFest North, c'est une conférence où toutes les places vont se vendre en quelques heures et qui est principalement
00:06:33
bodul
monopolisé évidemment par les grandes entreprises qui sont structurées et qui ont les moyens logistiques d'acheter des places. Donc vous, vous essayez d'en garder une partie à part pour les distribuer pour des personnes que vous pensez n'ont pas d'habitude d'accès à ces places et concrètement ça veut dire c'est par la publicité, vous allez rencontrer des communautés pour parler de tout ça, comment ça se passe ?
Efforts pour la diversité et l'accessibilité de DevFest Lille
00:06:58
Manu
déjà, on fait déjà partie de certaines communautés tech, en tout cas féminines, comme les Duchesses. Donc on communique premièrement via les Duchesses plusieurs fois, sur les réseaux duchesses en interne, et puisqu'on a commencé à faire cette année,
00:07:17
Manu
c'est se connecter, même à distance, dans des meet-up en non mixité. Par exemple, il y avait un meet-up Women Techmakers à Paris, il y avait un meet-up Ladies of Code,
00:07:30
Manu
et il me semble un duchesse aussi où je suis intervenu en amont pour parler du DevFest, pour expliquer tout ce qu'on faisait, pour un petit peu briser la glace, inciter des speakers à venir mais aussi des participantes et leur montrer aussi l'intérêt finalement quand elles sont à Paris de venir jusqu'au DevFest qui est à une heure de train avec un événement qui est aussi accessible en termes de prix à 40 euros la journée.
00:07:55
Manu
Parfois, pour une entreprise, ça peut être un argument peut-être plus intéressant que d'aller à une conférence parisienne qui va être à 300, 400 euros la journée. En termes de budget, en tout cas, il y avait un argument qui était intéressant à prôner auprès des entreprises. Et puis, nous, du coup, moi, ça me permettait de passer le message de dire, voilà, à ODFest, on fait beaucoup d'efforts sur l'accessibilité, sur l'inclusion, sur l'écologie, etc. Et c'est des messages qui,
00:08:21
Manu
qui touche particulièrement les femmes d'avoir une conf qui met de l'importance à ces sujets-là.
00:08:31
bodul
Ok. Tu l'as dit, la place est peu chère par rapport à d'autres confs. Mais
Stratégie de financement et inclusivité
00:08:36
bodul
quel est votre secret ? Quel est le budget du Dayfest ? Et comment vous faites pour garder les places accessibles ? Gérard, peut-être, qui a le chéquier.
00:08:50
Gerard
Globalement, on essaie de mettre un maximum du budget dans la partie recette au niveau des prix des partenaires. Les prix des partenaires sont dimensionnés de sorte à ce que
00:09:07
Gerard
Pas totalement, mais quasiment entièrement, où on puisse payer les frais du DeFest. Là où, du coup, la partie billetterie va représenter un très faible pourcentage, finalement, au final, sur le prix de l'événement. Donc, en fait, c'est simplement ça. C'est juste dire que c'est les partenaires qui vont payer, parce que c'est globalement eux qui ont aussi généralement de l'argent.
00:09:35
Gerard
plutôt que les participants qui peuvent être du coup de tout horizon, qui peuvent être des étudiants qui n'ont pas forcément énormément d'argent à mettre dans ce genre d'événement, des personnes en reconversion aussi, comme le disait Fanny, des femmes qui viennent peut-être de loin, donc de Paris, mais peut-être de plus loin encore. Donc l'idée c'est vraiment de rendre la partie participant la plus accessible
Motivation et innovation grâce au bénévolat
00:09:59
Gerard
possible, ça fait partie aussi de cette démarche d'accessibilité et du coup mettre tout le reste sur la partie partenaire.
00:10:05
bodul
Mais une conférence, toutes les conférences de France ont tout leur stand, leurs sponsors. Et pourtant, quand t'es participant, tu dois passer à la caisse. C'est facilement 300, 400 euros ton billet d'entrée. En plus, maintenant, vous êtes à Lille-Grand-Palais. Vous êtes sur deux jours. Il y avait une soirée qui était sympa où vous pouvez boire un verre et c'était au frais de la conférence. Ça reste pas cher. C'est quoi qui fait la diff pour vous ?
00:10:33
Gerard
c'est qu'on est globalement une association. C'est-à-dire qu'en gros, on ne se rémunère pas suite à l'événement, chose qui peut être le cas pour certaines autres conférences, dont l'organisation a une entreprise événementielle derrière qui doit faire du profit et qui va augmenter le prix des billets pour se rémunérer aussi. Non, pas forcément.
00:10:55
bodul
Ça veut dire que pour toi, vous êtes moins pro ou moins quali sur certains trucs ?
00:11:08
Gerard
sans jeter la pierre sur d'autres conférences. Je ne pense pas forcément, c'est juste qu'en gros, comme nous, on ne se rémunère pas, on va mettre tout l'argent qu'on récolte, soit du coup dans le Dayfest, soit dans les meet-up qu'on pourrait continuer à faire. Donc on le réinvestit dans l'événementiel.
00:11:24
Manu
Ou soit dans la préparation d'année d'après aussi.
00:11:29
Gerard
On essaie d'avoir une petite marge à chaque fois qui nous permet de démarrer correctement l'année suivante.
00:11:38
Manu
J'ai une réflexion sur ce sujet là que je me suis faite cette semaine. C'est vrai que c'est des questions qu'on se pose de se dire finalement on a un niveau quand même assez professionnel, on fait beaucoup de choses, on est très en avance.
00:11:52
Manu
sur l'écologie, l'accessibilité par rapport à d'autres conférences françaises, pourquoi on ne se rémunérerait pas ? C'est des questions que je me suis posées et puis il y a une réflexion que je me suis faite la semaine dernière, c'est de me dire si jusque maintenant on avait été des salariés, si on avait été rémunérés pour ce qu'on faisait,
00:12:09
Manu
La motivation n'aurait pas été la même. Tout ce qu'on a fait jusqu'à maintenant, c'était des motivations qui venaient de l'intérieur. Quand on s'est dit qu'on allait travailler sur l'écologie, ça venait de nos tripes et c'était sur notre temps perso.
00:12:24
Manu
Je trouve que la motivation n'est pas du tout la même que quand on se dit qu'aujourd'hui c'est ma journée où je travaille sur le défest, puis je vais faire mon boulot tranquille. Quand une motivation vient vraiment de l'intérieur, je trouve qu'on se démène encore plus et on arrive potentiellement avec plus d'idées. On va peut-être plus loin que quand c'est juste un job.
Catering durable avec La Consignerie
00:12:48
Manu
on va calquer un peu, je suis caricaturale, mais calquer un petit peu ce qui se fait toujours et puis faire toujours le même modèle.
00:12:56
bodul
Alors, on va prendre un exemple. Charlotte, je crois que tu t'es occupée du... J'ai vu sur LinkedIn que votre prestataire de Buffet t'avait remercié chaleureusement de l'organisation. Il me semble avoir vu passer un truc comme ça. Est-ce que vous pouvez me parler, par exemple, du traiteur ? Du traiteur, de la gestion, du choix, de comment vous le challengez ? Parce que c'est un des trucs un petit peu atypiques du DevFest, comparé aux autres conférences. Donc, comment ça se passe ?
00:13:28
Charlotte
Juste, Charlotte, c'est le prénom aussi de la chef de projet côté consigneurie, donc du très tard. Oui.
00:13:28
Manu
Alors, vas-y. Quand on remercie une charlotte à la consignerie, on remercie toutes les charlottes, de toute façon.
00:13:33
bodul
Excuse-moi. D'un vrai.
00:13:43
Manu
On a commencé il y a trois éditions quand on était encore au Kinépolis. La consignerie, qui est la société avec laquelle on travaille, avait géré que l'apéro, le vendredi soir, je ne sais pas si vous vous souvenez, on avait juste des boissons et des biscuits apéro. Et la journée aussi. Non, pas la journée. Le feeling n'était pas la journée. Le feeling était très bien passé.
00:14:08
bodul
Sous-titrage ST'501
00:14:12
Manu
Et au moment du switch de lieu l'année dernière, idée un petit peu folle, on s'est dit si on changeait de prestataire aussi au niveau de la bouffe, et donc on a pris la consignorie pour l'entièreté du traiteur, en fait, pour toute la journée, du petit-déjeuner, des boissons en libre-service. Mais les boissons, c'était déjà en libre-service au Kinépolis.
00:14:38
Manu
jean-patrice solari le traiteur, les boissons, les goûters, la consignerie c'est une société B2B lilloise qui propose des repas
00:14:55
Manu
— Comment on peut appeler ça ? — Tout consigné, que ce soit à boisson... — Des éléments consignés pour des milieux professionnels, que ce soit à manger ou à boire. Et franchement, nous, maintenant, on ne se pose même plus la question. Le déficit, sans la consignorie, en tout cas moi, peut-être que mes comparses diront le contraire,
00:15:20
Manu
On ne se pose même plus la question. Le fait de travailler avec la consignorie, c'est venu d'une motivation d'un bénévole de l'équipe, Arnaud, qui est toujours présent le jour J pour nous aider.
00:15:35
Manu
beaucoup dans ses réflexions-là déjà d'un point de vue perso, de travailler, d'avoir chez lui du consigné, de faire du zéro déchet, etc. Du coup, il a eu la motivation de te ramener ça aussi sur un événement et on a commencé à réfléchir à ça et c'est lui qui a trouvé la consignerie.
00:15:54
bodul
Pour anecdote, il y a 7-8 ans, quand on a organisé le premier Dayfest, on ne savait pas quoi. Les consciences évoluent vraiment très vite, il faut quand même se rendre compte. Mais carrément, on avait trop...
00:16:05
Manu
Est-ce que tu te rappelles du premier repas ? C'était mon traiteur de ma campagne qui ramenait le pâté et les cornichons.
00:16:15
bodul
Exactement. Donc c'était un buffet traiteur de campagne avec du pâté. On avait prévu des quantités astronomiques pour les 200 personnes de la conférence. Et à la fin de la conférence, on avait une armée de nourriture qui nous restait. Tout le monde se regardait, on était tous gênés. Et on était allés tout donner au resto, je me souviens. Ouais. C'était... Ouais, ben on apprend. Et à l'époque, on se disait pas que faire un Dayfest, c'était... On pouvait offrir des repas végétariens, tu vois.
00:16:42
Manu
Est-ce que tu avais l'idée ? Est-ce que tu imaginais qu'en sept ans après, on serait zéro déchet et tout ça, avec 1500 personnes, sachant de où on part ? Moi personnellement... Je ne pense pas. Non, on en a parlé avec eux, ils sont créés après.
00:16:55
bodul
Je ne suis même pas sûr que la consignorie existait à l'époque. C'est allé tellement vite dans les consciences et c'est vraiment chouette. Moi, à titre personnel, est pâté de voir que la conférence évolue aussi dans sa conscience. Bravo à vous pour ça.
00:17:16
Manu
Pour revenir un petit peu à ta question précédente, juste pour donner quelques chiffres, le DFS, le budget 2024, 350 000 €.
00:17:21
bodul
Ah oui, parce qu'en bon trésorier il n'a pas lâché les chiffres.
00:17:27
Manu
650 000 €, tu as indiqué que le billet n'était pas cher. En effet, c'est 40 € pour une journée ou 80 € pour les deux jours. On a fait très compliqué. On a fait un fois deux pour deux jours. Je relis le budget devant vous. Le prix par participant réel sur deux jours, c'est plus de 300 €.
00:17:52
Manu
Donc en fait les participants et participantes payent 80 euros pour une prestation, j'aime pas le terme prestation mais en tout cas pour un coup de revient pour nous qui est de plus de 300 euros. Voilà, tout à fait.
00:18:02
bodul
Ok. Sans salarié, sans rien. Ok. Juste avec des prestataires. Donc vous avez la consignerie, principalement.
Accessibilité avec The Messenger
00:18:10
bodul
Vous avez aussi le messageur. Vous pouvez en toucher un mot peut-être ?
00:18:16
Manu
Ça aussi, c'est une idée d'une bénévole. C'est Magda, je crois, non ? Oui. Magda Léna, qui était bénévole dans l'organisation il y a plusieurs années, il y a 3-4 ans peut-être, qui avait initié le sujet. On a mis en place le messageur quand on était encore au Kinépolis. Et maintenant, comme ça continue rien, maintenant c'est une...
00:18:44
Manu
C'est logique d'avoir le messageur tous les ans. Le messageur, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une société... Je ne sais pas de où... C'est l'Iloir ? Je ne sais plus. Je ne sais pas leur provenance. En tout cas, qui propose la retranscription textuelle des conférences en live pour les personnes malentendantes.
00:19:04
Manu
Comment ? C'est Sheik, ce n'était pas Lilo, c'est Rénez. Ce qui est intéressant, c'est qu'on a brainstormé à ce moment-là, on a regardé ce qui existait à ce moment-là, quand on se posait la question de faire la transcription, et donc il y avait d'un côté des solutions purement automatisées sans humains derrière, qui faisaient de la transcription, et les résultats étaient
00:19:30
Manu
pas terrible, surtout avec du contenu purement tech. Et puis, en face, on avait au contraire des solutions qui étaient, voilà, il y a un humain qui retranscrit tout à la main, etc., et qui fonctionnait très bien, mais qui était aussi beaucoup plus cher. Et le messageur, ils sont un petit peu sur un entre-deux, en fait, où ils ont une transcription qui est automatisée, mais un humain qui, en direct, la retravaille.
00:19:54
Manu
— Et l'humain en direct n'est pas sur l'île ? — Et l'humain en direct, voilà. Et à distance, on lui retransmet le fluo audio seulement, et sur la base du fluo audio, et puis on demande aux speakers en amont de partager leurs slides, de partager des mots techniques et la prononciation à côté, pour fluidifier et faciliter la transcription.
00:20:15
bodul
Ok, juste à partir du flux audio, ça ne doit pas être un exercice facile. Ok.
00:20:19
Manu
— Ah oui, c'est ce que je me dis à chaque fois. — Alors, pour vous rassurer, ils font un... Alors, c'est peut-être pas le mot de terme traducteur, mais un retranscripteur, retranscripteuse. Ils ne font pas ça toute la journée. Il y en a plusieurs qui ont tourné, parce que faire ça toute la journée, personnellement, je ne pourrais pas, moi.
00:20:40
Gerard
Ce qui est cool avec la retranscription, c'est que ça a donné des idées à d'autres conférences. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, le Messenger n'est plus le prestataire uniquement du DFS Neel, mais il y a aussi d'autres conférences. Je n'en ai plus tout en tête, mais il me semble que le DFS Nantes est maintenant aussi avec le Messenger. Il y en a d'autres qui sont passés avec le Messenger. Après, il y en a certains
00:20:58
Manu
Ouais. Non, t'es passé par là.
00:21:05
Gerard
Il y a encore d'autres conférences qui ont voulu aussi faire le travail de retranscription sans passer par le messageur et plutôt par des voies automatiques et les retours sont globalement mauvais parce que comme le disait Fanny ça a parfois du mal à retranscrire notamment des mots techniques et parfois ça peut aussi donner quelques dingueries en termes de en termes de transcription qui sont pas forcément adéquats on va dire si j'en prends des mots corrects donc c'est
00:21:36
Gerard
passer par au moins un humain encore aujourd'hui, enfin si on se pose la question quand même, on voit les IA qui évoluent énormément et on pourrait se dire qu'un jour peut-être qu'on en aura vraiment plus besoin, on y est pas encore et finalement on est un peu content aussi de ne pas encore y être parce que tout comme la consignorie, on aime bien le messenger et on aime bien le fait qu'un humain ait le regard un peu sur, que tout soit correctement retranscrit, etc. Mais du coup aujourd'hui c'est pas prêt et je pense pas que c'est
00:22:05
Gerard
Je ne pense pas que ce sera prêt tout de suite, donc tant qu'on peut continuer, ça restera probablement le messenger au défaite solide.
00:22:13
bodul
Donc vous avez dit c'est principalement aux deux tiers les sponsors qui payent la conférence finalement.
Critères de sélection des sponsors
00:22:22
bodul
C'est quoi un bon sponsor et c'est quoi un mauvais sponsor pour vous ? Parce qu'il y a quand même pas mal de stands et je sais qu'il y a un effort aussi même dans la mentalité qui a été fait ces dernières années, une évolution dans l'approche des sponsors et de la conférence pour que
00:22:38
bodul
ils essayent d'adopter la même démarche que vous. Je sais que les sociétés, ça peut être souvent les sociétés de services qui vont vous accompagner, même si, honnêtement, c'est quand même cool, parce qu'il y en a certaines qui vous accompagnent depuis le début et qui nous ont appuyé dès les premières éditions. Mais c'est quoi le sponsor rêvé pour vous et qu'est-ce qui vous plaît sur un stand ? Qu'est-ce que vous attendez ?
00:23:04
Manu
Alors, peut-être déjà définir des règles sur comment on peut venir sponsor d'FSLin. C'est pas du copinage. On ne choisit pas les sociétés qu'on aime bien, etc. C'est premier arrivé, premier servi. Certaines sociétés ne nous croivent pas, mais c'est absolument ça. On a un formulaire et on regarde l'heure d'arrivée et voilà, c'est juste ça. On a...
00:23:27
Gerard
Pour certains, même, on a dû donner l'eurodateur à la commission Soumy pour qu'ils comprennent à quel point que ce n'était pas du copinage. On leur disait, telle entreprise a soumis à telle date et telle heure, telle minute, très précisément, parce que l'année dernière, on avait vendu les packs ultra rapidement et une bonne partie des sponsors ne croyait pas qu'il n'y avait pas un peu de combinage derrière.
00:23:58
Manu
Ensuite, qu'est-ce que j'allais dire ?
00:24:02
Manu
Les quotas, tout à fait. Un peu moins cette année, parce que cette année, je pense qu'elle a été une année compliquée pour tout le monde. Mais normalement, notre quota, c'est 50% ESN, société de service, 50% autres. Je pense que depuis qu'on a mis cette règle, c'est la première fois qu'on déroge cette règle, parce que trouver des sponsors, cette année, a été un tout petit peu plus compliqué. Mais grosso modo, on a dû être à 45-55.
00:24:30
Manu
Pourquoi on fait cette règle là ? Parce que si on a que des sociétés de services le jour J, ça va embêter tout le monde, ça va embêter les participants, ça va embêter les sociétés de services, ça va embêter les organisateurs, ça va embêter tout le monde. Et le but, c'est que ça soit un événement qui fasse plaisir au maximum de personnes. Donc on a défini cette règle, je ne sais plus combien de temps, mais en tout cas, on avait défini très très bien.
00:24:56
Manu
Voilà, premier topo pour définir comment on peut devenir sponsor. On m'a déjà posé une question une fois, est-ce qu'il y a une soutenance à faire ? Ah non, il n'y a pas de soutenance à faire. Tu postules et puis c'est tout. On sera bref.
00:25:13
Manu
Qu'est-ce qu'un bon sponsor ? C'est une expérience de l'année dernière, je pense que Fanny va deviner rapidement. C'est un sponsor qui suit notre démarche, en tout cas de réduction de l'impact environnemental de l'événement.
00:25:31
Manu
Depuis des années, il y a plusieurs années, on avait des thèmes tous les ans, on a eu un thème série télé, on a eu un thème voyage autour du monde, on a eu un thème je ne sais plus quoi. Franchement, le jour J, c'était le feu, les stands, ils ont joué le jeu. Mais bref, en termes de déchets et tout ça, au bout d'un moment, ça ne correspondait plus à notre vision des choses. Donc on a arrêté ça.
00:25:57
Manu
Pour nous, avant sponsor, c'est quelqu'un qui suit notre vision dans ce démarche-là et qui l'évite de produire des déchets pour rien, pour le jour J. Et d'année en année, j'ai l'impression, peut-être que mes comparses diront le contraire, que ça s'améliore un petit peu. Non ? Je suis d'accord. Les enfants ont réutilisé des stands,
00:26:26
Manu
Ils n'éditent plus de goodies pour le jour J. Après, tous les ans, on a des petits détails qui nous font un petit quai. Une fois, on m'a dit... Une personne, sur un stand, ne savait pas que je faisais partir des organisatrices à l'année. Elle me dit, qu'est-ce qui nous fait chier avec l'écologie ? Là, je la regardais avec un grand sourire. C'est en partie moi qui ai mis en place tous ces trucs-là.
Relations avec les sponsors locaux
00:26:57
Manu
C'est le genre de choses qu'on ne veut pas. Après, les sponsors, on a un relationnel assez facile avec eux parce qu'ils nous connaissent, parce que la métropole illoise est assez petite, parce qu'on a tous travaillé de manière directe ou indirecte avec les différentes personnes.
Inspiration pour créer un podcast sur les entreprises tech à Lille
00:27:13
Manu
On commence à se connaître. Dès qu'il y a une problématique, un sujet, une question, on ne se pose pas de questions.
00:27:19
bodul
Mais honnêtement, c'est l'une des raisons, ces sponsors-là, c'est l'une des raisons pour lesquelles je suis sorti du défest en ayant envie de créer un podcast. Je me suis dit, il y a quand même plein de boîtes qui existent, qui sont à Lille, qui font plein de trucs différents et qui ont leur cœur de métier et ils viennent et ils sont fiers de présenter ce qu'ils font. Et c'est ça l'écosystème tech-lillois.
Participation de l'écosystème tech de Lille
00:27:44
bodul
Il y a plein de meet-up qui existent chez ces gens, il y a des personnes hyper pro, tu l'as dit, on les connaît tous, on a tous un petit peu travaillé chez eux. Et cet écosystème, il répond présent au DeFest et je trouve ça vraiment chouette avec ce mélange de SN et d'entreprises locales de toute taille d'ailleurs. C'est vraiment sympa.
00:28:06
Manu
C'est le retour qu'on a.
Réseautage et interactions sociales à DevFest
00:28:08
Manu
Le défest, c'est en plus de voir des cons, de faire de la veille, ça pour certaines personnes, mais pour d'autres c'est de retrouver des gens qu'on n'a pas vu depuis un an, depuis le défest de l'année précédente, de se retrouver, de discuter, de papoter, de réseauter. C'est le rendez-vous annuel en fait. Les gens se revoient une fois par an, ils se revoient au défest.
00:28:29
Manu
C'est peut-être que toi tu connais tout le monde aussi au défest, tu dis ça ? Non, c'est des retours que j'ai de personnes qui disent ce que je dis. C'est pas forcément le cas de tout le monde.
Idée de soirée du jeudi inspirée des conférences Google
00:28:39
bodul
L'une des nouveautés aussi du DevFest cette année, c'était donc aussi la fameuse soirée du jeudi soir. Alors qui a eu cette idée ? Comment ça s'est passé ?
00:28:46
Manu
C'était ma motivation pour passer sur deux jours. En fait, ils voulaient tous passer sur deux jours l'année dernière.
00:28:55
Gerard
sa seule et unique motivation, je tiens à le préciser.
00:29:02
Manu
Je pense que tout le monde était motivé. Pour une soirée, on est tous motivés. Si on ne faisait pas de soirée, on ne faisait pas de jour.
00:29:08
Charlotte
Il fallait un karaoké, absolument. C'était nécessaire.
00:29:11
Manu
On a vécu ça avec Fanny il y a plusieurs années. On a eu l'opportunité d'aller voir les conférences Google à San Francisco. Il y a toujours une grosse soirée la veille de la conférence où tu rencontres la communauté, tu parles, t'as des foot-trucks, tu papotes, etc. Et moi, personnellement, on l'a fait deux fois ou trois fois, je sais plus, j'en garde un.
00:29:36
Manu
un souvenir je pourrais même pas le dire quoi c'était un très bon moment et on voulait mettre ça en place sur l'île pour qu'on mette de côté notre casquette professionnelle, le casquette bien rangé de nos sociétés de services ou de nos boîtes et qu'on se voit une soirée qu'on se déguise et qu'on chante le roi Lyon ou les courons c'est ça
00:30:01
bodul
ou les courons. Ouais, bon.
00:30:06
bodul
On va parler un petit peu dans la lignée de tout ce qu'on a dit là. Il y a quelque chose qui m'intrigue beaucoup.
Processus d'appel à contributions et orateurs de DevFest
00:30:13
bodul
C'est que quand le Dayfest a commencé, il y avait donc le fameux Call for Paper, où on essaie de trouver des speakers qui sont pertinents, qui sont chouettes. Alors souvent, on est un petit peu accusé de copinage, un petit peu comme les sponsors, de retrouver tout le temps les mêmes speakers dans la conférence.
00:30:35
bodul
L'une des particularités du DevFest, c'est qu'il y a un mélange de conférences tech et de conférences un petit peu engagées, quand même, sur différents sujets. Donc, comment est-ce que ça se gère un call for paper où vous avez une ligne éditoriale ? Parce que, en plus, il me semble, dites-moi si je me trompe, mais vous avez des reviewers externes qui viennent noter les conférences qui sont proposées. Donc, comment est-ce qu'on arrive à faire un mélange de tout ça ?
00:31:04
bodul
pour avoir une line-up comme ça sur deux jours avec des conférences et quand même des petits messages qui sont passés à gauche à droite. Qui veut répondre ?
00:31:15
Charlotte
Je peux. Je pense que c'est aussi le fruit du travail de plusieurs années à mettre des keynotes engagés.
00:31:23
Charlotte
et prendre quelques sujets où il y avait des messages assez forts. Parce que là on a vu quelques sujets qui étaient engagés, mais dans le CFP on en a vu plein. Il y en a plein sur le Green IT, il y en a eu plein sur la place des femmes et des minorités de manière générale dans la tech. Et je pense que c'est aussi le fait de mettre en avant cette chose-là.
00:31:36
Gerard
Merci d'avoir regardé !
00:31:45
Charlotte
le fait que les conférences soient sous-titrées, le fait que ce soit un événement où on essaye de réduire au maximum nos déchets, qui fait que les gens vont aussi proposer plus de sujets comme ça. Parce qu'il y en avait au final pas mal quand même. Et je pense que de la même manière, les gens qui se proposent pour review le CFP du coup, parce que pour le coup on change tous les ans, on propose tous les ans à 4-5 personnes en général de nous aider à review les entre 400 et 450
00:32:14
Charlotte
proposition de talk et je pense que les gens qui s'intéressent aussi à l'événement ils savent un peu tout le cœur qu'on met dedans et je pense qu'ils se retrouvent aussi là dedans.
00:32:24
bodul
Ok, donc ce que tu dis c'est que finalement c'est juste la conséquence de ces dernières années. Les gens sont contents de proposer des sujets engagés et que vous n'avez plus qu'à piocher dans le CFP. Vous n'allez pas chercher des gens spécifiquement pour présenter telle ou telle conférence. Félicitations.
00:32:41
Manu
seulement les keynote. C'est les seules conférences qu'on va chercher.
00:32:47
Gerard
Par contre, on va essayer d'être actifs, que disait Fanny un peu plus tôt, auprès des meet-up des femmes notamment, pour les inciter à soumettre dans le CFP. Donc elles n'auront pas forcément plus de chances à faire la délibération.
00:33:08
Gerard
mais on essaie qu'il y ait plus de femmes représentées dans le CFP, parce que mathématiquement, s'il y a plus de femmes qui se soumettent dans le CFP, il y a plus de chances d'avoir une femme en tant que speaker à l'événement. Et c'est notamment pour ça qu'on avait presque réussi cette année. En fait, cette année, dans la première version de l'agenda qu'on avait validé entre nous,
00:33:33
Gerard
On avait 50% de femmes et 50% d'hommes à 1% ou 2 près. Malheureusement, il y a eu des désistements qui ont fait qu'on a tiré plus vers l'agente masculine que l'agente féminine. Mais on avait presque eu le 50-50 et c'est parce qu'on a essayé d'inciter plus de femmes à se soumettre dans le CFP.
00:33:55
Manu
on n'a pas fait de discrimination positive.
Augmenter la représentation féminine parmi les orateurs
00:33:59
Manu
Et je sais qu'il y a justement des femmes qu'on est allées chercher de bouche à oreille pour postuler, et puis après elles disent, j'ai été prise, mais c'est parce qu'Untel m'a dit de postuler, etc. Et puis non en fait, après on se base sur la note obtenue par les reviewers.
00:34:20
Manu
Et puis voilà, souvent, en général, les conférences qu'on sélectionne, elles ont plus de 4 sur 5, et donc toutes les conférences ont plus de 4 sur 5, et il n'y a pas de discrimination positive. En travaillant justement sur avoir un nombre représentatif de speakers qui postulent,
00:34:42
Manu
on n'a pas besoin de faire discrimination positive. Et c'est un truc qu'on a essayé de chiffrer cette année, de se dire, l'année précédente, on avait, je crois, 17 %, on avait calculé, on avait 17 % de femmes qui avaient postulé. Alors, biais ou pas, moi, je trouve que les propositions des femmes sont souvent beaucoup mieux travaillées que celles des hommes. Je peux vous dire que des fois, on a des propositions, c'est juste deux phrases, pas de biographie, et démerde-toi et prends-moi.
00:35:10
Manu
Et je suis désolée, mais souvent, c'est des hommes. Je peux me faire taper dessus, mais c'est pas grave. Et du coup, en chiffrant ces 17 %, on s'est dit, comment on fait pour faire mieux ? Qu'est-ce qu'on change ? Parce que jusqu'à maintenant, ce qu'on faisait, c'était aussi de se dire, tiens, telle speaker, ça serait bien d'y envoyer un message. Et on restait sur le réseau de speakers un peu connus. Et donc, c'est parti un petit peu de là, de se dire comment on se bouge, qu'est-ce qu'on fait en plus
00:35:38
Manu
pour qu'on augmente ce pourcentage. Donc, on est allé dans des meet-up. On a aussi fait chacun de notre côté une liste de 10 speakers. Chaque orga a fait une liste de 10 speakers qu'on ne connaissait pas. Donc, on est allé chercher sur des pages de meet-up existants, sur YouTube, sur Twitter, etc., mais des speakers qu'on ne connaissait pas, qu'on ait aussi allé suggérer de postuler au CFP.
00:36:10
bodul
ok donc mais c'est un message qu'on entend depuis des années le côté il faut aussi avoir une démarche active et c'est pas magique il suffit pas d'être bienveillant hashtag bienveillant pour pour que les personnes postulent quoi ça suffit pas ben c'est tout à fait impressionnant vous avez
00:36:36
bodul
Je voudrais quand même vous demander à tous pourquoi vous l'avez dit, ça vous prend beaucoup de temps.
Impact de l'organisation de DevFest sur la vie professionnelle et personnelle
00:36:43
bodul
Alors déjà, est-ce que vous l'avez chiffré ça ? Parce qu'on n'aime pas trop les chiffres, on est tous développeurs là. Mais est-ce que vous chiffrez, vous n'avez pas une petite fiche d'imputation chez vous là où vous comptez le nombre d'heures que vous passez pour le DevFest ?
00:36:55
bodul
Ça, ça serait ma première question. Et la deuxième, tu l'as dit, si tu étais salarié, tu penses que tu perdrais un petit peu la raison du pourquoi je le fais. Mais alors, pourquoi vous le faites ? Pourquoi vous le faites ? Alors, qui veut se lancer ?
00:37:13
Manu
Alors, est-ce qu'on trate notre temps au DeafSKill ? Moi, personnellement, j'aurais dû le faire. Je ne le fais pas. On le fait pour tous nos clients. On le fait pour tous nos clients, donc j'aurais pu le faire pour le DeafSKill. Mais malheureusement, je ne l'ai pas fait. Mais c'est sûr que nous, en tant que freelance, moi et Fanny, c'est sûr que le temps sur lequel... Et en plus, on a deux enfants, moi, comme Gérard, aussi.
00:37:37
Manu
Sur le temps qu'on travaille pour le DFSL, de temps en temps c'est sur notre temps travaillé en journée, donc on facture moins, etc. C'est un coût indirect pour notre activité, mais pour répondre à ta première question, moi personnellement je ne traque pas mon temps pour le DFSL.
00:37:58
Manu
On a la chance que c'est notre septième édition et que ça commence à rouler pas tout seul, mais on a nos automatismes. Donc ça prend, même si on est passé de 200 personnes il y a huit ans à 1500 personnes cette année, je pense que ça prend beaucoup moins de temps qu'il y a huit ans pour organiser ça. Et donc ça, c'est plutôt positif.
00:38:22
Gerard
Globalement, c'était il y a trois ans, il me semble. C'est plus ou moins dans la période Covid. Il y a une année où il restait plus grand monde à part Manu et moi. Et Fanny en moitié du temps. Et globalement, ce qu'on s'est dit, c'est
00:38:38
Gerard
il va falloir automatiser un max de choses parce que sinon, ce ne sera pas possible de l'organiser, le défense de l'huile. Et donc, Manu, de son côté, il a remis sur pied un projet qui s'appelle CMS for Partners, ce qui permet de faire la gestion des partenaires. Donc, que ce soit à la demande du partenaire pour être partenaire de l'événement, jusqu'à la facturation, la signature de la convention, on en met aussi tout ce qui est communication sur les réseaux, etc. Donc vraiment, tout le processus des partenaires,
00:39:08
Gerard
Et de mon côté, c'était toute la partie back-end qui va venir importer tout ce qui a été sélectionné dans le conférence hall, donc l'outil qu'on utilise pour le CFP, pour pouvoir concevoir l'agenda et qui va alimenter à la fois le site web et l'application mobile. Chose qui n'existait pas avant et qui du coup, il y a la toute première édition que moi que j'avais fait en tant qu'organisateur du DFS Lead, les factures
00:39:34
Gerard
et les conventions des partenaires, je le faisais sur un Google Drive que je copiais et que je m'assurais que le numéro de facture était bien différent du précédent, incrémenté, que les montants étaient bien les bons d'un partenaire à l'autre et d'un type de partenaire à l'autre, etc.
00:39:41
Manu
Incrémenté. Insupportable.
00:39:55
Gerard
Je me rappelle, c'était insupportable. Une édition, je n'ai fait que ça quasiment et je n'en pouvais plus. En fait, c'était quelque chose que je ne voulais plus faire. Et globalement, maintenant, ce qu'on se dit chaque année, c'est qu'est-ce qui peut être automatisé, qui nous prend beaucoup de temps et qui pourrait être automatisé pour la fois prochaine pour que ça roule encore mieux pour la fois prochaine.
00:40:12
bodul
On retrouve un petit peu la touche développeur là, qui ressort un petit peu. Mais comment ça s'apprend ça ? Comment on apprend à gérer une association avec 400 000 euros de budget annuel, et puis des fonds qui rentrent, des factures à payer, des suivis, du personnel, des sous-traitants, des volontaires ? Ça s'apprend sur le tas et puis on verra bien ?
00:40:35
Gerard
Ça s'apprend par l'expérience des autres, essentiellement. Il y a Manu qui est là depuis quasiment le début avec Fanny, et qui ont une connaissance de ouf de parler historique qu'ils ont au sein de l'organisation. Je me rappelle très bien quand je suis arrivé, je harcelais Manu et Fanny de questions
00:40:54
Gerard
pour savoir quelle était la meilleure manière de faire dans telle ou telle situation. Et c'est quelque chose que je fais encore aujourd'hui, alors moins que toute première année, mais que je fais encore aujourd'hui. Et globalement, c'est ça, parce qu'en fait, personne n'est préparé à l'organisation d'un si gros événement comme ça sans préparation. Donc c'est parce qu'il y a des personnes qui sont historiquement présentes au sein de l'organisation, qui ont l'expérience de ça et qui ont vécu les différentes phases qu'on peut encore aujourd'hui
00:41:14
Manu
Merci d'avoir regardé !
00:41:22
Gerard
recruter de nouvelles personnes, pas c'est ainsi, mais l'année précédente, Charlotte qui nous a rejoint et qui arrive... Oui, du coup, j'ai transmis à Charlotte ce qu'on m'avait transmis à l'époque. Et globalement, Charlotte qui arrive quand on est déjà à l'île Grand Palais, ou qu'on est déjà quasiment, l'année passée, c'était 800 ou 900 personnes, je n'ai plus les chiffres en tête, 1200, voilà, encore plus. Globalement, Charlotte, elle ne peut pas se dire
00:41:27
Manu
C'est toi qui l'a fait avec Charlotte justement. C'est toi qui avais beaucoup passé de temps à Charlotte à lui expliquer comment faire les choses et... 1200.
00:41:53
Gerard
La connaissance ne peut pas lui tomber du ciel. Il faut que quelqu'un lui transmette cette information. J'ai beaucoup transmis à Charlotte, Manu a dû aussi transmettre un petit peu et on roule notre boss comme ça.
00:42:05
bodul
Bon, mais je te coupe, c'est intéressant. Charlotte, pourquoi il y a deux ans tu les as rejoints ? Et c'est quoi ta motivation du truc ?
Motivations personnelles des organisateurs
00:42:19
Charlotte
Je me fais pas du tout chier mais en fait j'aime bien l'idée de participer pour la tech, surtout pour un événement comme ça, en lequel j'avais déjà participé et je trouvais ça chouette et je me disais
00:42:35
Charlotte
Moi pour le coup j'avais fait de l'associatif quand j'étais pendant mes études et c'est quelque chose qui me manquait pour le coup parce que c'est quelque chose que j'aimais bien faire c'est quelque chose que je fais aussi partie d'une association avec des copains où on fait des productions audiovisuelles c'est quelque chose que j'aime bien en soi mais vraiment des événements j'en faisais plus et puis en plus de ça on sortait du Covid où on n'avait vu personne et j'étais là en mode j'aimerais bien retrouver ce truc là du coup j'avais la chance de travailler avec Gérard et de pouvoir me dire bah tiens t'as l'air d'organiser un événement c'est quelque chose que j'aimerais bien faire
00:43:05
Charlotte
une petite place pour moi. Du coup je ne suis pas arrivée comme ça. Après j'ai appris sur le tas parce qu'un événement comme ça, gérer du B2B parce que c'est ça, gérer des prestations, des choses comme ça. J'avais fait un peu d'événements mais à une échelle bien moindre avant et du coup là c'est un peu particulier mais tu apprends sur le tas et ça se fait bien parce que c'est des gens qui ont envie de transmettre aussi.
00:43:29
bodul
Mais tu dis que t'as fait de l'associatif à côté, donc tu connais aussi toutes les galères de l'associatif. C'est justement des personnes qui s'inscrivent et puis deux semaines plus tard ils se disent ben en fait non j'ai pas le temps, ou j'ai pas envie, je m'entends pas avec les gens... Non ouais ils disparaissent, mais c'est la vie des associations, c'est comme ça quoi.
00:43:45
Manu
— En fait, ils te le disent pas, en plus. — On le fait avec, hein. On le sait, en tout cas. — On le fait avec, mais c'est pas facile à vivre, je trouve. — Ah oui, c'est pas facile à vivre. — Au départ, on démarre avec des gens. On a eu des gens qui sont venus, qui sont partis, mais tu démarres avec des gens et tu sens qu'il y a une motivation.
00:44:06
Manu
surtout après l'événement. Après l'événement, on a toujours plein de gens qui sont là. Oh, c'est trop bien, parce que nous aussi, on est super excités, en fait. Et on veut garder cette excitation qu'on a et tous les feedbacks qu'on a le jour J qui font que c'est hyper stimulant. Mais après coup, quand le boulot reprend, la petite vie de famille ou les habitudes avec les copains, les sports, les assoces, c'est un petit peu plus compliqué de trouver de la motivation une heure par semaine, en moyenne.
00:44:35
Manu
pour travailler sur la sauce. Moi, je trouve que c'est ça qui est parfois un peu dur à vivre aussi. C'est pour ça qu'on a réduit, à l'époque où tu étais encore, je crois, Ludo, dans l'Orga, on était une grosse équipe et on a vite... Je sais plus si tu étais déjà parti ou pas, mais on a vite remarqué que plus l'équipe est importante, moins ça marche bien.
00:45:00
Manu
Et on voulait aussi à chaque fois que tout le monde participe aux prises de décision. Et ça, ça faisait que pour prendre une décision, on attendait que tout le monde mette un plus ou un moins.
00:45:08
Manu
sur Slack et donc on pouvait attendre une semaine, deux semaines avant de prendre une décision et c'était très long. Donc là, on a des organes un petit peu fil rouge, notamment Maxime, j'en oublie, Romain, etc. où on donne des tâches à faire dans l'année, etc. Mais dans l'équipe Core, on a limité au maximum le nombre de personnes pour que ça soit le plus efficace possible pour qu'on ne perde pas de temps sur notre temps libre.
00:45:33
Manu
à prendre des décisions qu'il ne devrait pas prendre trois semaines pour la prendre.
00:45:40
bodul
Gérard, toi, pourquoi tu les as rejoints ? Post-Covid aussi ?
00:45:47
Gerard
Non, en fait, quand... Moi, j'ai pas rejoint directement le GDG Lille. Avant, j'étais organe du Lille Android User Group. Et je me rappelle, j'avais eu une discussion avec Fanny, parce que j'étais curieux à ce moment-là de l'organe du DFS de Lille. Et elle m'avait déjà proposé à demi-mot de rejoindre l'organe du DFS Lille, mais je lui disais, c'est un peu trop gros pour moi, je veux d'abord avoir plus de...
00:46:13
Gerard
essayer d'organiser des petits meet-up et après on verra pour organiser un événement comme le DEFES de Lille. Et je sais plus ce qui a fait des clics, mais à un moment donné en fait j'en avais un C de l'orgas de meet-up. Non, non, non. C'est juste que j'avais fait le tour de l'organisation de meet-up.
00:46:26
Manu
Android ? On avait pensé à l'Android ?
00:46:35
Gerard
et je voulais participer à l'organe d'un événement de la taille d'un défaite et donc du coup j'ai sans doute dû recontacter Fanny pour lui dire est-ce que c'est toujours possible et ça a dû se faire comme ça. Ça fait trois ans et moi je me rappelais plus de ce que j'ai mangé hier donc j'ai plus les détails en tête mais ça a dû se passer comme ça.
Changements dans la culture des meetups post-COVID
00:46:56
bodul
Le côté meet-up, parce qu'on vient, en tout cas Manu, Fanny et Gérard, on vient du monde des meet-up, qui a un peu disparu, j'ai l'impression.
00:47:07
bodul
Il y a quand même encore une communauté qui essaie d'être la plus active possible en fonction de ses besoins, de ses moyens sur l'île, mais qui s'est quand même vachement réduit par rapport à l'avant Covid. Par exemple vous, vous n'en organisez plus, il me semble. Vous pensez quoi de cette tendance de
00:47:29
bodul
En fait, comment les devs doivent se retrouver pour vous aujourd'hui ? Il y a un événement qui est attendu une fois par an, c'est le DevFest, tout le monde est hyper content de se retrouver et quid du reste de l'année. Tu pouvais manger à l'œil toute la semaine.
00:47:40
Manu
En effet, il y a beaucoup moins de meet-up qu'avant, mais avant il y avait et trop de meet-up. Je ne sais pas si tu te souviens, à l'époque pré-COVID, on pourrait se faire des meet-up deux fois par semaine sur n'importe quel techno, il n'y avait aucun souci pour trouver un credo.
00:47:57
Manu
Et on pouvait manger à l'œil assez facilement. Moi, à cette époque-là, je trouve qu'il y en avait beaucoup trop. Donc moi, je pense qu'à l'heure actuelle, ce n'est pas qu'il n'y en a plus, c'est qu'on a juste le nombre qu'il faut, je pense.
00:48:11
Manu
En tout cas, dans l'écosystème, on est revenu avant la vague où on crée des meet-up à Tir de la Rigo. Ok, il n'y a plus le GDG, mais il y a encore le Jug, il y a encore Front and Beers, Shit Dev, il y a encore des meet-up, même si nous, personnellement, on y va moins souvent.
00:48:31
Manu
En tout cas, il y en a encore, à l'heure actuelle, qui organisent des choses et il ne faut pas hésiter à y aller. Et ensuite de ça, il n'y a pas que le DFSleal aussi pour les développeurs. Il n'y a pas que le DFSleal comme conférence sur une ou deux journées. Il y a aussi Clone Nord en novembre, octobre, octobre, je crois, pour plus les gens qui sont spécialisés dans le cloud. Il y a une conf' sur la data aussi.
00:48:37
bodul
Mais ils ne sont pas pleins ?
00:48:57
Manu
il y a peut être une conf sur la data qui va se monter c'est pas sûr encore mais Franny en parle il y a un projet en tout cas mais voilà pareil sur une journée je devais y aller ce soir mais on a enregistré un podcast
00:49:10
bodul
Mais tu vas au jug, il y a moins de monde aussi, ils remplissent plus des 200-300 personnes comme avant.
00:49:25
Manu
Après, il y a eu l'effet Covid. Les gens qui ont organisé les meet-up, pour moi, ils avaient tous entre 30 et 40 ans. Entre 30 et 40 ans, en général, mais ce n'est pas une règle, on a des enfants. Et du coup, ça change la perception où on déménage, où il y a eu Covid et on n'habite plus en plein centre.
00:49:49
Manu
C'est plus aussi évident et je pense que, en tout cas pour nous aussi, ce qui fait qu'on ne fait plus de meet-up, c'est qu'on a deux enfants depuis et c'est une organisation qui fait se libérer ce soir pour les meet-up. Notre temps libre s'est priorisé, donc est-ce que je ne préfère pas aller courir ou faire du sport ou juste, je n'ai pas du boulot à faire parce que je suis allée chercher les enfants de bonheur et du coup je ne peux pas aller au meet-up. C'est un petit peu ça aussi, donc je pense qu'il faut aussi
00:50:13
Manu
Il faut par contre qu'on soutienne les communautés potentiellement qui se créent et essayer d'amener des nouvelles énergies avec des nouvelles idées aussi. Nous, nos idées, là, on les met dans le DevFest. Et je sais que là, les shit dev, il y a des très bonnes idées qui arrivent potentiellement sur avoir de la garde d'enfants pendant les meet-up. Et voilà, ça brainstorm, ça se pose des questions là-dessus. Et moi, je trouve ça bien aussi qu'il y ait des nouvelles énergies qui viennent se poser les questions là. Et potentiellement, si on est là pour soutenir ce genre d'initiative, c'est chouette.
00:50:43
bodul
Mais ça m'amène d'autres questions. Ah, excuse-moi Gérard.
00:50:46
Gerard
Je voulais juste compléter les finir en disant qu'on les soutenait, parce qu'aujourd'hui, enfin depuis l'année précédente, il y a un stand des communautés au DFES de Lille avec
00:50:55
Gerard
n'importe quel meet-up lillois qui veut être représenté peut venir, peut être représenté et peut tenir le stand avec les autres communautés. Donc c'est la parfaite occasion de venir échanger à un événement aussi gros que le Défense de Lille pour justement attirer de nouvelles personnes à leur meet-up pour que justement les faire à nouveau grossir post-Covid du coup.
00:51:19
bodul
Mais Fanny, si je comprends bien, ce que tu sous-entends un petit peu, c'est que la population Meetup, la génération Meetup, appelons ça comme ça, a vieilli, a des enfants, et c'est plus trop peut-être dans notre préoccupation de sortir le soir pour aller à Meetup.
Tendance vers Twitch et nouvelles habitudes de consommation de contenu tech
00:51:39
Manu
Et peut-être que ce n'est pas dans l'ADN de la nouvelle génération aussi. Charlotte, tu es plus jeune que nous. Et je sais que toi, tu fais des tweets. Il y a des choses que tu as dans tes habitudes de consommation, de connaissance de médias qui est différente de la nôtre. Je ne sais pas si tu peux en parler, mais si tu es d'accord ou pas avec ce que je dis, mais il y a peut-être des habitudes qui sont aussi différentes de la jeune génération.
00:52:06
Charlotte
Bah ouais, en fait j'ai pas connu les meetups parce que moi j'ai commencé à travailler pendant le covid du coup j'ai pas eu le avant et du coup j'ai découvert les meetups un peu plus tard mais au final je connaissais en fait j'ai connu les grosses confs parce que D4 me permettait d'y aller
00:52:23
Charlotte
et au final j'ai connu plus tard un peu les meetup ou les choses comme ça mais au final je pense que j'ai passé plus de temps à regarder des émissions tech sur twitch effectivement parce que c'est un format que je consomme déjà beaucoup de base et c'est un peu interactif mais moins et si j'ai envie de juste écouter je peux là où un meetup je me sens plus impliqué ça reste plus de l'écoute passive mais enfin je sais pas c'est...
00:52:30
Manu
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:52:50
Charlotte
Juste moi, comme je n'ai jamais connu un peu cette éverveissance avant d'aller boire des verres avec les gens après un meet-up, je ne connais pas, je ne sais pas à quelle chose ça peut donner, si ça va me plaire de ouf, mais juste, je ne sais pas.
00:53:02
Manu
Oui en fait ça te plairait de ouf. Moi j'ai fait genre non mais les jeunes ils s'aiment pas voir des gens.
00:53:09
bodul
Mais c'est ça le truc, c'est qu'on y allait avec nos collègues, tu vois. Sans vouloir faire le vieux, c'était mieux avant. Je suis désolé. Mais il y avait vraiment
La responsabilité des employeurs dans la formation professionnelle
00:53:16
bodul
un truc de... Et pourtant, il y a toujours eu ce débat à cette époque-là, c'est dans la responsabilité de notre employeur de nous former. Et pourtant, on prenait le temps, en dehors du temps de travail, d'aller se former. Il y avait toujours cette espèce d'ambiguïté parce qu'on trouvait ça hyper cool.
00:53:31
bodul
Et pourtant, aujourd'hui, on a plus tendance à se dire que si on doit se former, c'est sur notre temps de travail. Chose qu'avec le recul, je trouve plutôt saine. Il y a vraiment plein d'ambiguïtés. Mais la question que j'aimerais vous poser derrière, c'est au DFS, il y a 1500 personnes qui arrivent et qui sont donc hyper contents d'être là et qui se parlent toute une journée. Et c'est paradoxal parce que tout est filmé, tout est sous-titré et tout apparaît sur YouTube en moins d'une semaine.
Pourquoi assister à DevFest malgré le contenu en ligne disponible
00:54:01
bodul
C'est quoi votre rapport à la captation de ce contenu et pourquoi aller au DevFest au-delà du stand et du relationnel
00:54:13
Gerard
qui veut parler d'un stream.
00:54:13
Manu
C'est une excellente question. Si on met de côté le relationnel, rencontrer des gens et tout ça, c'est déjà de soutenir un événement local qui qui a des valeurs. Parce que, ok, on peut faire un événement, il y a...
00:54:34
Manu
50 personnes qui viennent, ça on peut faire, mais plus il y a de monde qui vient à la conférence, pour moi en tout cas, plus ça apporte de l'impact sur nos valeurs en termes de réduction de l'impact environnemental, d'accessibilité, etc. Je trouve.
00:54:51
Manu
Oui, puis après consommer une conférence derrière son PC, tout seul, en faisant dix choses en même temps, versus être dans une salle de conférence, assis avec, normalement, si son téléphone est posé dans un coin, que ça a écouté. Ce n'est pas la même chose. Moi, je ne sais pas consommer des conférences à la maison. Je ne sais pas le faire parce que je vais toujours avoir 36 000 choses à faire.
00:55:20
Manu
En même temps, je vais écouter 10 minutes, je vais m'arrêter tandis que là, je me pose et je regarde. Je pense qu'il y a énormément de personnes qui font pas ou peu de veille en consommant des vidéos.
00:55:32
Manu
que leur moment privilégié, je pense que c'est pareil dans toute la France, leur moment privilégié pour faire de la veille, c'est leur conférence ou leur meet-up, en tout cas leur grove conférence locale. Ils vont se dire, tiens, là, je vais deux jours au DevFest ou à n'importe quel grove. Je ne fais pas de veille pendant l'année pour une raison X ou Y, mais là, je vais apprendre des choses, je vais avoir des idées que je pouvais éventuellement mettre en place chez mon client ou ma société dès la semaine d'après.
00:56:01
Manu
En tout cas, c'est leur moment de veille, parce qu'ils n'ont pas le temps, ils n'ont pas l'habitude, ils ne veulent pas consommer de vidéos YouTube juste pour ça.
Temps de travail dédié à la formation et à l'apprentissage en ligne
00:56:10
Manu
Et ton employeur, du coup, te dédie du temps pour le faire. Entre regarder une vidéo sur ton temps libre pendant ta pause d'aigle et ton employeur te dédier une journée sur ton temps de travail pour assister à des conférences,
00:56:21
bodul
Ils devraient instaurer la journée YouTube. Parlons-en.
00:56:24
Manu
La journée Youtube. La différence aussi, c'est que des fesses et nouveautés de cette année, il y avait des code labs, ou là faire des code labs sur Youtube, c'est un peu plus compliqué. Les code labs, c'est des sessions de deux heures où tu as un intervenant qui te parle de la partie théorique et c'est comme si tu avais un travail pratique.
00:56:42
Manu
Un TP, pendant deux heures, c'est la fin de journée. Un TP qui permet de manipuler. Tu peux poser des questions en off à l'un ou à l'autre des intervenants. Et ça, faire ça sur YouTube, c'est un peu plus
Captation vidéo des événements et accessibilité
00:56:56
bodul
Je me tourne vers Charlotte pour la peine qui a dit qu'elle consommait du contenu d'apprentissage numérique. T'en penses quoi toi de la captation ? Est-ce que c'est une obligation déjà ? Pourquoi vous captez ?
00:57:09
Charlotte
Moi je pense que c'est important déjà pour la partie accessibilité parce que même si les billets sont pas chers c'est pas dit que les personnes n'ont qu'en reconversion même si c'est que 40€ ça reste quand même 40€ et c'est pas sûr que tout le monde puisse se le payer quand même puis c'est pas sûr que toutes les entreprises autorisent le fait de pouvoir enlever deux jours de travail et du coup ça impliquerait de poser des congés je pense qu'il y a quand même une partie des gens qui pourraient pas venir quand même sans sacrifier une partie soit de leur argent soit de leur temps libre
00:57:37
Charlotte
donc déjà pour ça c'est important et pour moi c'est nécessaire après la captation en vidéo oui, live pour moi non, ça serait trop, ce serait too much déjà, c'est horrible à faire logistiquement je crois et en plus de ça du coup on perdait vraiment l'intérêt et enfin juste pour revenir sur ce que t'as dit, t'as dit au-delà du relationnel mais pour moi justement enfin le défaite c'est le relationnel, c'est d'aller voir les gens, c'est de discuter
00:58:07
Charlotte
de discuter avec les speakers après les cons on fait en fait ça tu peux pas le faire sur youtube ils ne regarderont jamais les commentaires tu peux pas aller voir les gens en disant purée c'est trop bien ce que tu as présenté je suis trop fan enfin et ça comment tu le fais enfin ça laisse cette possibilité là que tu as plus ensuite ou que tu oses moins faire sur internet parce que c'est peut-être plus bizarre d'envoyer un message de manière random à quelqu'un là où je sais pas dans la vraie vie ça me paraît beaucoup plus naturel et normal
00:58:31
bodul
Ok, cool. Ça me va. Bon, ça fait une heure qu'on enregistre. Je vais vous poser des petites questions sur l'avenir maintenant.
Ambitions futures et échelle de DevFest
00:58:44
bodul
C'est quoi l'avenir du DevFest ? Vous êtes... On arrête souvent. Vous êtes...
00:58:46
Manu
On arrête tout. On arrête ses conneries.
00:58:51
bodul
On n'en peut plus, c'est trop difficile. On est passé d'une journée à deux jours, 1500 personnes, c'est la plus grosse salle de la région lilloise là. Est-ce que vous avez d'autres ambitions ? Est-ce que vous avez envie de vous stabiliser ? C'est quoi le plan là ? ? Est-ce que vous en avez déjà parlé entre vous ?
00:59:13
Manu
On a notre AG vendredi. Chacun pourra dire ce qu'il pense, mais pour ma part, je pense qu'il n'y aura pas de gros changements. On ne va pas monter à 3000, on ne va pas monter sur cinq jours. Je pense que ce n'est pas notre philosophie, parce que je pense que ce n'est pas un événement.
00:59:40
Manu
Ce qu'on veut, c'est un événement pour les personnes en priorité, pas en priorité, j'aime pas ce terme là, mais pour les personnes de la région. Il y a des personnes de l'extérieur qui viennent et ils sont absolument les bienvenus, il n'y a aucun souci. Mais on fait ça tout d'abord pour les gens de la métropole. Et je ne pense pas qu'il y ait le public pour accueillir plus de 3000 personnes pendant cinq jours sur l'île avec ce type d'événement, je pense.
01:00:08
Manu
Donc on va garder la structure de cette année, je pense, et on va déjà améliorer ça. On va faire un podcast en live l'année prochaine. C'est déjà vu avec Ludo. En tout cas, réservez votre 12 et 13 juin 2025. C'est mon anniversaire le 13 juin. C'est pour ça.
01:00:30
bodul
il y aura un gâteau sur scène et tout une keynote d'anniversaire, ça va être incroyable Gérard ? Ok, Gérard ?
01:00:34
Gerard
L'idée est de noter un gâteau d'anniversaire sur scène avant la quinoa d'ouverture.
01:00:39
Manu
Donc on fait deux soirées. Pour l'année prochaine, et je pense pour les années suivantes aussi, pas d'énormes changements. Je pense qu'on a notre taille de croisière atteinte cette année, je trouve. Compensez-vous.
01:00:58
Gerard
Je rejoins complètement la vie de Manu, globalement. En fait, je complais très même avec le fait que s'il n'y a pas de besoin, on fonctionne surtout par le besoin. C'est-à-dire qu'on a senti un besoin, pas forcément de tout le monde, mais on a senti un besoin des gens de passer sur deux jours. Quand l'événement s'est terminé, quand il était sur un jour, il y avait des participants qui venaient nous voir en disant, quand est-ce que vous passez sur deux jours ?
01:01:24
Gerard
Et du coup, à un moment donné, on est passé sur deux jours parce qu'on voulait répondre à ce besoin. Globalement, on n'a pas besoin aujourd'hui parce que c'est tout nouveau qu'on soit sur deux jours. Il n'y a pas besoin qu'on passe sur trois jours. Et ce sera peut-être jamais parce que peut-être qu'on n'aura jamais le feedback que les gens veulent absolument qu'on passe sur trois jours, etc. Pareil pour la capacité. Et ce que dit Manu, et je pense que c'est très vrai, même si on ne le fait pas pour
Comparaison entre DevFest Lille et DevFest Nantes
01:01:51
Gerard
même si on fait essentiellement pour la métropole lilloise, et qu'on ne le fait pas forcément pour les autres villes, je pense qu'il n'y a pas de besoin d'avoir une plus grosse capacité ou le défense de ville, et parce qu'on le voit, on a notre biétrice, et on a fait sold out, je pense, sur les deux jours et sur le journée de jeudi, pas sur la journée de vendredi, de mémoire, et si on l'a fait, enfin encore le jeudi, tout à fait,
01:02:14
Manu
Et si les billets se vendaient encore le jeudi, les billets se vendaient le jeudi pour le vendredi.
01:02:19
Gerard
C'est à fait. Mais globalement, on est tombé plus ou moins juste globalement. Donc il n'y a pas besoin d'avoir plus de billets, donc du coup, plus de participants. Et donc on ne va pas surenchérir s'il n'y a pas de besoin finalement des participants. Et globalement, en fait, on ne veut probablement pas se transformer en ce que pourrait être là aujourd'hui le défense Nantes, qui est presque connu à une échelle européenne. C'est-à-dire que le défense Nantes, c'est le plus gros défense
01:02:47
Gerard
d'Europe, si je ne me trompe pas, et il y a des gens qui viennent de plus que la France au Défense et c'est notamment aussi pour ça qu'il y a de plus en plus d'anglais en tant que turcs au Défense-Nantes et c'est quelque chose qu'on n'ambitionne pas du tout au Défense-Ville. Ça restera probablement toujours français parce que notamment aussi on ne veut pas avoir de speakers
01:03:10
Gerard
à l'international au DFS Lille. C'est-à-dire qu'on essaie d'avoir une règle dans la sélection des spiqueuses et spiqueurs, c'est qu'ils puissent accéder au DFS Lille par le train au maximum, en termes de moyens de transport. On veut éviter le plus possible que le ou la spiqueuse utilise l'avion pour se rendre à l'événement.
01:03:31
Gerard
Et donc globalement, ça enlève tous les
Nouvelles additions prévues pour le prochain DevFest
01:03:35
Gerard
speakers du continent américain et un peu trop loin, le continent africain, etc. Donc je pense que ça viendra, on n'a pas de raison aujourd'hui d'aller plus loin, et donc hormis effectivement avoir une salle de code labs en plus, probablement l'année prochaine, parce qu'il y a un besoin aussi, la salle de code labs,
01:03:54
Gerard
vraiment bien fonctionner cette année et on sent un besoin d'avoir une seconde salle de code labs pour l'année prochaine, donc il y en aura probablement une, mais hormis ça, je pense qu'on va stabiliser déjà comme ça pendant un petit moment.
01:04:05
Manu
Il y a peut-être un truc auquel on peut s'améliorer sur la diversité des sponsors. Pendant les 6 éditions précédentes, il y avait beaucoup de sociétés de la communauté illoise qu'on connaît toutes et tous.
01:04:19
Manu
Et cette année, il commençait à y avoir des sociétés un peu à l'extérieur de l'île. Je ne vais pas les citer toutes, mais je pense déjà à l'IRECO de Marly dans le Val-en-Sénois. Il y avait IMSA à Havelin. Voilà, des sociétés qui ne viennent pas de la métropole proche, en tout cas, pour montrer qu'il y a d'autres sociétés à l'extérieur de l'île. Il y a ce sujet-là sur lequel on devrait travailler, je pense.
01:04:45
bodul
et qui n'est pas facile. C'est une fois de plus.
01:04:47
Manu
qui n'est pas facile. Et Fanny, Charlotte, qu'est-ce que votre vision des années précédentes ? J'aimerais bien la savoir. Pour la suite, continuer encore plus nos efforts en termes de valeurs, en termes d'impact. Moi, je veux continuer à avoir des keynote qui ont de l'impact.
01:05:05
Manu
on peut réaliser un petit peu, comme tu disais Charlotte tout à l'heure, le fait que par les efforts qu'on a fait jusqu'à maintenant, on attire beaucoup de sujets sur le Green IT, sur l'accessibilité, etc. Donc, continuez à porter ces sujets-là, les porter à chaque fois de manière différente pour apporter toujours un nouvel angle de vue aux participants. Globalement, c'est juste continuer et s'améliorer sur ces sujets-là. Moi, en tout cas, c'est mes motivations personnelles. Et toi, Charlotte ?
01:05:32
Charlotte
Ouais bah en vrai moi j'ai l'impression qu'on a atteint un peu une taille où ça fonctionne bien et où c'est pas mal et puis enfin je sais pas moi je trouverais ça un peu contraire à vouloir toujours grossir, ramener plus de monde parce qu'on parle énormément d'impact écologique mais en fait même si on essaye de le réduire au maximum bah faire venir autant de personnes sur deux jours c'est quand même énorme et en fait vouloir toujours plus de monde, toujours plus de enfin ça fait toujours plus de transport et c'est quand même
01:06:02
Charlotte
pas négligeable, surtout à l'échelle de 1500 personnes et du coup là on arrive à faire quelque chose qui est bien, qui propose assez de contenu pour que les gens soient contents, qu'il y ait beaucoup de gens qui viennent mais on arrive à maîtriser quand même l'impact qu'on peut avoir et je pense que du coup c'est un peu idéal pour rester là dedans après
01:06:19
Charlotte
peut-être varier un peu les contenus, essayer de nouvelles choses, ben là on a essayé les Codelabs, peut-être essayer d'autres choses, faire des tremplins, des choses comme ça comme peuvent le faire certaines confs, mais au niveau de la taille et de la progression, pour le coup moi je suis plutôt d'accord avec tout le monde,
01:06:34
bodul
Et comment on peut vous aider ? Le rendez-vous est pris. Comment on peut vous aider ? Comment on vous contacte Est-ce que vous recrutez déjà des bonnes volontés ?
01:06:35
Manu
Donc on n'arrête pas, on continue. Alors, je réponds, mais vous me dites si vous n'êtes pas d'accord, parce qu'on n'a pas parlé, si on recrutait.
Rôle crucial des bénévoles dans le succès de DevFest
01:06:55
Manu
Là, pour l'instant, je trouve qu'on a une équipe, en tout cas Core, qui a bien fonctionné cette année avec Charlotte, Gérard,
01:07:02
Manu
Manu et moi, avec à chaque fois des électrons libres un peu autour qui prennent un sujet. Et donc aujourd'hui, on veut garder ce cœur-là à quatre parce qu'on commence à se connaître, on commence à avoir nos habitudes. On a aussi besoin que ça soit efficace parce que c'est notre temps libre.
01:07:21
Manu
garder un petit peu ce noyau là, le renforcer, faire un peu plus aussi que le défest ce soit plus que Manu et Fanny mais que les gens aussi sachent que Charlotte et Gérard en fait toute l'année ils organisent aussi avec nous tout autant voir voir plus et donc moi je ne recrute pas
01:07:43
Manu
pour les efforts à l'année, en tout cas de mon point de vue. Par contre, le Jour J, on recrute toujours des bénévoles qui nous aident. Et en fait, c'est devenu notre porte d'entrée. À chaque fois, quand quelqu'un vient nous voir en disant, tu veux aider, on dit, viens d'abord, aide-nous le Jour J.
01:07:58
Manu
le jour du défest, rencontre un peu l'équipe, voir comment ça se passe, un événement, etc. Et puis si tu as envie, après on rediscute et puis on t'explique aussi tous les impacts que c'est et il faut vraiment que tu aies une motivation intrinsèque pour être motivé toute l'année à faire ce travail qui est forcément un peu moins stimulant que le jour J quand tu as des feedbacks de tout le monde en live.
01:08:22
bodul
Un petit mot Fanny sur les bénévoles de la journée.
01:08:25
Manu
Les bénévoles de la journée, oui. Cette année, on était très contents. On a changé d'école. On est passés par la White Coat School. Je ne dis pas qu'on n'était pas contents avant, mais on travaille avec deux écoles de reconversion, la White Coat School et l'Alberton School.
01:08:43
Manu
Et du coup, on a eu des personnes en reconversion avec, pareil, des profils diverses. On a eu des gens plus âgés, des hommes, des femmes, des personnes handicapées, etc. En fait, c'est en phase aussi avec qui on est par rapport à avant des promos de mecs blancs. Voilà, c'est moi qui parle encore, donc vous savez que, de toute façon,
01:09:13
Manu
Je ne mâche pas forcément mes mots sur ces sujets-là, mais on était très contents parce qu'ils étaient hyper motivés le jour J, c'était génial de travailler avec eux, ils étaient très nombreux, et en face en plus avec nos valeurs et ce qu'on veut mettre en avant. Donc le deal, je ne sais pas si c'est le bon terme, c'est que tu étais bénévole un jour et le jour d'après, ou en tout cas le second jour, tu pouvais quand même venir au DFS Li, mais tu participais aux conférences.
01:09:43
Manu
Donc en fait, tu avais une moitié où tu travaillais et une moitié tu écoutais les conférences. Et ça pour tous les bénévoles des deux jours. Je passe le micro à Charlotte.
01:09:53
bodul
Ok, cool. Bon, un petit mot de la fin de la part de quelqu'un Non ? Eh ben, saucisse !
01:10:00
Charlotte
Mais à chaque fois quand on me demande le mot de la fin j'ai juste envie de dire saucisse Non mais je sais pas j'ai un porte clé saucisse je sais pas pourquoi ce mot me fait trop rire et du coup c'est mon mot de la fin à chaque fois
01:10:14
bodul
Et bien c'est un clin d'œil au premier DevFest et à son buffet. On va dire ça. En tout cas je voulais vous remercier vraiment tous les quatre d'avoir accepté de baptiser ce podcast.
Discussions futures sur divers sujets tech et initiatives locales
01:10:28
Manu
Vous avez pas de papy fait la résistance ?
01:10:32
bodul
Exactement. Vraiment, le DevFest m'a donné envie de parler un petit peu de la communauté lilloise, donc de la même manière que vous essayez de faire une conférence qui s'adresse à la métropole et aux gens du coin. J'aimerais faire un podcast aussi qui s'adresse aux mêmes personnes et où chaque personne est capable de venir un petit peu à la table et présenter son travail et qu'on puisse en discuter, en débattre.
01:10:56
bodul
On va sûrement essayer de parler de nos domaines de compétences chacun, donc on parlera de Retail, on pourra pas y échapper. Moi, j'aimerais bien parler un petit peu d'agriculture aussi et de la tech et de ce qu'on fait. On va parler de l'espace des choses à Euratech. Il y a des personnes qui donnent des cours d'informatique aux enfants à Euratech. J'aimerais aussi que les communautés lilloises viennent
01:11:22
bodul
à mon micro pour discuter de pourquoi elles organisent aussi des jugs et qu'est-ce que le Covid a changé de tous ces sujets-là. Donc si vous avez envie de venir parler, n'hésitez pas. Mon micro est ouvert. Il y aura tous les liens en description.
01:11:33
Manu
Comment on peut te contacter Ludo pour ça ? Le 12 et 13 juin. A bientôt !
01:11:44
bodul
Voilà, je vous remercie beaucoup et à très bientôt et on se donne rendez-vous au prochain DevFest Lille. Quelle date ? Merci, à bientôt !