Introduction de Noor Bendy Mered et parcours professionnel
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Speaker
Hello à tous et bienvenue dans ce quatrième épisode de l'éclaireur. Je reçois Noor Bendy Mered qui a commencé comme responsable de l'allocation d'actifs pour des sociétés de gestion et family office de premier plan à Luxembourg. Il revient à Paris en 2019 pour diriger le pôle investissement chez Ivesta Family Office.
Approche cœur-satellite pour la construction de portefeuille
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Speaker
Aujourd'hui, on évoque une notion incontournable de la construction de portefeuille, l'approche cœur satellite, ou comment solidifier les fondations de votre patrimoine financier, combiner les différents véhicules d'investissement et horizons de temps des marchés. On évoque également dans cet épisode, outre l'alliage entre actifs côtés et non côtés, la prise en compte des aspirations des clients au sein de leur portefeuille.
Traditions du podcast avec Amine
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Speaker
Salut Noor, ravi de t'accueillir sur le podcast L'Éclairer. Salut Amine, merci à toi pour l'invitation. Bah écoute, avec grand plaisir. Tu sais qu'on a deux traditions sur le podcast. Alors en fin d'épisode, le 100 euros, une allocation où tu vas partager avec nous ton portefeuille d'actifs. Mais on commence toujours par découvrir qui se cache derrière l'expert.
Anecdote personnelle de Noor sur la finance
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Speaker
Est-ce que tu peux partager avec nous comment t'es tombé dans le secteur de l'investissement et les marchés financiers?
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Speaker
Écoute, avec grand plaisir. Et là-dessus, moi, j'ai une anecdote assez marrante. En fait, c'est vrai que le secteur, le segment de la finance, c'est souvent des métiers passion qui sont très demanding.
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Speaker
très éligent. Et moi, le plus vieux souvenir que j'ai de ma relation avec la finance, c'est une anecdote très personnelle où je me souviens, en fait, j'étais au collège, je ne devais pas avoir 13, 14, 15 ans. Et je disais souvent le journal qui prenait à la maison. Et donc, je me baladais sur la rubrique Ecobourse et je me souviens d'être tombé sur l'indice CAC 40 avec le nombre de points affichés tout à côté de l'indice. Et je me suis questionné sur la signification de ces points.
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Speaker
Et donc, assez naturellement, je vais voir mes parents et je me disais « Papa, maman, ça te dit quoi ? Check 40 à 3 000 points ? » J'étais une bêtise sur le niveau, mais c'était X milliers de points. Et mes parents, comme beaucoup de gens en lambda, ne connaissaient pas forcément vraiment la définition, la signification de ces points. Et écoute, je sais pas, mais on va chercher quoi.
00:02:23
Speaker
Et le lendemain, j'ai mon papa et ma maman qui débarquent dans la chambre avec une pile de magazines et de bouquins qui nous donnent, et maintenant on va creuser, on va chercher la définition, la réponse à cette fameuse question. Donc c'est tout de suite un rapport assez intéressant où on peut rentrer dans le bim du sujet en disant, on a une question, on se la pose, on ne sait pas ce que ça veut dire, mais on va chercher la définition, on va chercher la réponse à cette question qu'on ne sait pas, à laquelle on s'est barré pour tout simplement.
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Speaker
Excellent. Écoute, c'est une anecdote super intéressante parce que je pense que nombre d'entre nous ont commencé à développer leur curiosité sur les sujets liés à l'économie et à la finance en se posant une question basique et puis après de fil en aiguille, tu découvres et tu te passionnes. C'est mon cas aussi, mais je sais que pas mal de nos confrères ont commencé avec des questions aussi simples que celles que
Idées fausses en finance et importance de diversification
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Speaker
tu décris. Et justement, maintenant que tu as un peu plus de recul,
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Speaker
et que tu es rentré dans le métier et que ça fait des années justement que tu diriges les investissements et les portefeuilles de clients privés, est-ce qu'il y a une croyance sur la finance, l'économie ou même l'épargne en général que tu souhaiterais démystifier ? C'est vrai qu'il y a deux points sur lesquels j'aimerais revenir peut-être qui paraissent antinomiques, mais en fait ils sont hyper liés.
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Speaker
Le premier, c'est des choses que j'ai appris à mes dépens au début de ma carrière, notamment à titre personnel, c'est qu'en fait, en bourse, il n'y a absolument rien d'impossible. Ce que j'entends par là, c'est que premièrement, quand un stock, par exemple, a perdu 80% de sa valeur, on pense qu'il est au plus bas, il peut continuer à aller au plus bas.
00:03:58
Speaker
Mais de manière beaucoup plus générale, en fait, les scénarios très extrêmes, très alternatifs qu'on pense impossible que le marché ne price pas parce qu'il y a souvent une sorte de miopin du marché au regard de ces scénarios alternatifs. Comme par exemple, on a vécu il y a plusieurs reprises ces dernières années, comme le Covid avec le confinement ou alors la guerre en Ukraine qui éclate. Ce sont des scénarios pour lesquels le marché attribue une probabilité casinule et donc n'intègre pas dans ces prix.
Le marché boursier n'est pas un casino
00:04:23
Speaker
Serait-ce que quelques jours avant que ces scénarios se produisent,
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Speaker
Et tout d'un coup, lorsque ces scénarios se réalisent, le marché l'intègre à 100% et donc surréagit avec souvent des réactions prenantes. On a vu au colline, ou jusqu'à quelques jours avant le confinement, le marché se portait plutôt bien.
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Speaker
à l'arrivée du Covid en Europe. Puis dès qu'on est confiné, les marchés s'effondrent très brutalement, indemne pour la guerre en Ukraine. C'est vraiment le fait que finalement, si je conclue ces petites anecdotes-là, rien n'est impossible sur les marchés.
00:05:00
Speaker
Mais en même temps, le point non de ça, c'est que le marché, ce n'est pas non plus du casino. Ce que je veux dire par là, c'est qu'on a souvent tendance, en tant que profane, à penser que l'investissement, c'est du casino, c'est que je vais tout miser sur le noir ou sur le rouge et je risque de tout perdre en bourse.
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Speaker
C'est vrai si on concentre ses portefeuilles mais avec une approche assez simple et diversifiée, finalement on arrive à des résultats relativement robustes sur le long terme sans pour autant avoir besoin ni d'être un expert, ni d'investir tout de suite des millions d'euros. Donc avec une approche très simple et diversifiée, on peut investir et avoir des super retours à partir de subs relativement modestes et de connaissances relativement modestes également.
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Speaker
Il y a des exemples que j'aime bien citer, mais par exemple, si on prend le cas du S&P 500, si on prend l'historique de cette R10 et qu'on regarde la composition de la performance, l'évolution des prix historiques, très simplement, si on reste investi 8 ans sur cette R10, historiquement, quel que soit le jour sur lequel on est rentré sur cette R10, donc on a commencé à investir à un instant T, à partir du moment où on reste investi 8 ans sur cette R10 à cette R1500,
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Speaker
le rendement annualisé moyen est de 8% par an, donc plus de 90% des cas. Et les rares cas où on perd de l'argent, c'est lorsqu'on est rentré historiquement aux plus hauts de 2000 et qu'on sort aux plus bas de 2008, en moyenne, les baisses qu'on subit sont de moins de 1,5%. Donc finalement, on perd rarement beaucoup d'argent en bourse et on perd rarement d'argent tout simplement sur le très long terme, à condition d'être un investisseur relativement diversifié et patient.
00:06:48
Speaker
Excellent, je pense que les exemples sur le long terme sont éloquents et j'entends souvent un adage qui consiste à dire que voilà à court terme tu peux avoir du bruit et de la volatilité et aussi des événements extrêmes comme tu l'évoquais qui sont par essence pas dans le scénario central et c'est vrai que les marchés
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Speaker
sont structurées de manière à ce que en fait ça descend par l'ascenseur très vite à court terme et ensuite ça remonte par l'escalier dans le temps mais ton point est très intéressant puisque ce que tu as indiqué en fait dans la durée avec les statistiques que tu donnais sur l'indice S&P 500 c'est que finalement il y a une asymétrie mais qui est positive pour l'investisseur c'est à dire que si on allonge l'horizon
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Speaker
Les probabilités de perte du capital, même net d'inflation, sont beaucoup plus faibles que la probabilité de suivre la croissance économique plus la croissance des sociétés. C'est évoqué une performance annuelle moyenne de l'ordre de 8-9% en moyenne sur des régimes très différents qui sont quand même des performances pour un investisseur équilibré qui sont assez attrayantes.
00:07:54
Speaker
Écoute, on va rentrer dans le vif du sujet. Peut-être avant de parler du thème central aujourd'hui qui est la construction de portefeuilles, la location d'actifs et puis cette approche cœur satellite que tu mets en œuvre chez Ivesta. Est-ce que tu peux nous rappeler un peu quel est votre rôle en tant qu'architecte et en tant qu'amplificateur des moyens à disposition de clients privés
Rôle et indépendance de Ivesta Family Office
00:08:15
Speaker
? Peut-être votre mission et puis rappeler qui sont vos clients.
00:08:20
Speaker
Donc, Investa, on est un multifamilies office indépendant spécialisé dans les entrepreneurs qu'on appelle de première génération. Notre mission finalement est assez simple et on considère que notre mission principale est d'organiser la liberté patrimoniale de nos clients pour qu'ils n'aient plus à se soucier de la charge mentale et opérationnelle de leur patrimoine.
00:08:40
Speaker
Pour ce faire, notre activité et notre service se décomposent en trois principaux éléments. Le premier qui va traiter les sujets d'ordre juridique et épico patrimonial. Le deuxième qui sera principalement axé sur l'allocation d'actifs dont on va parler aujourd'hui. Et le troisième qui reprend un peu tous ces éléments et le grand volet administratif sur des sujets parfois relativement complets.
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Speaker
tout ça avec une approche indépendante. Comme je le disais, on va savoir faire une office indépendante. Ce que ça veut dire par là, c'est que nous ne sommes pas rémunérés par les produits, mais uniquement par des zones ouvertes de conseil directement versées par nos clients. Et pour nous, un gage de l'alignement d'intérêt entre meufs clients et nous. OK, excellent, c'est très clair. Je pense que tu as insisté aussi sur cette notion d'indépendance. Mais c'est vrai qu'en échangeant et en préparant l'épisode, j'ai l'impression qu'il y a un
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Speaker
Un deuxième vecteur qui est issu de cette indépendance, c'est aussi dans la manière dont vous allez pouvoir exprimer vos convictions. Ce que j'entends précisément par là, c'est qu'évidemment si tu es dépendant d'un actionnaire de référence ou d'un réseau,
00:09:46
Speaker
et bien la politique interne ou les scénarios d'allocation ou la gestion financière du groupe peut influencer la manière dont tu vas gérer l'allocation d'actifs, ce qui n'est pas votre cas du fait de cette indépendance.
Gestion passive vs active chez Ivesta
00:09:58
Speaker
Est-ce que tu peux définir pour ceux qui nous écoutent de quoi on parle en matière d'allocation d'actifs et peut-être avant qu'on rentre dans le vif du sujet sur la construction de portefeuille de cette approche qu'on appelle cœur satellite ?
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Speaker
D'abord, pour rebondir sur le point que tu évoquais, sur le fait que cette indépendance nous permette d'être relativement pragmatiques et de sortir un peu des sentiers battus en termes de construction de portefeuilles et de choix des supports, un élément qui illustre très bien ce point, c'est, on en discutera dans cette conversation,
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Speaker
mais c'est là le poids que représente la gestion facile dans nos allocations. En fait, nous sommes convaincus d'une part, on a travaillé ce sujet nous-mêmes à travers de nos études internes et propriétaires, mais aussi par le biais d'études académiques et empiriques fournies par de grands indices. Notamment, l'Institut Spielight a produit des indices sur la performance comparée de la gestion actuelle et la gestion passive.
00:11:00
Speaker
C'est vrai que cette indépendance nous permet d'être pragmatiques et s'autoriser à surcondérer la gestion facile dans nos allocations, en tout cas sur les grands segments efficients sur lesquels la recherche d'alpha de surperformance est relativement rare.
00:11:15
Speaker
Il est très difficile de surperformer les indices efficients à long terme. Et quand bien même les gérants actifs arrivent à surperformer ces indices très déficients, la surperformance est relativement faible. Par contre, sur les segments moins efficients, dans cette expérience, les private markets par exemple, la gestion obligataire,
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Speaker
ou encore la gestion actions moderne et capre émergente. Là, il y a des vrais savoir-faire, des vrais pâtes de gérants qui peuvent exploiter cette inefficience pour générer de la surperfondance qui 1 sera terraine et 2 sera significative. C'est vrai que cette indépendance, on considère qu'elle nous permet de sortir des sens débattus et de revoir, de repenser complètement le modèle d'allocation d'activité.
00:12:00
Speaker
Excellent, c'est très clair. Mais ce que tu mentionnes aussi pour donner écho à ce que tu viens de décrire, c'est aussi qu'évidemment, parfois le tout recours même à la gestion active peut être lié au modèle de rémunération de celui qui conseille et qui accompagne, notamment via les rétrocessions.
00:12:20
Speaker
et dans quel cas évidemment il faut plutôt recourir à des fonds de gestion actives dont les frais sont plus élevés en moyenne que les supports de gestion passives pour pouvoir percevoir en fait une rétrocession, c'est à dire pour ceux qui nous écoutent une rémunération d'intermédiaire, ce qui n'est pas votre cas puisque tu as indiqué que en étant indépendant vous fonctionnez sur un forfait de nourrir avec vos clients. Alors je souhaitais revenir avec toi sur cette partie passive qui, de ce que tu viens de nous dire,
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Speaker
me semble être un socle un peu de construction, un cœur de portefeuille que vous utilisez.
Utilisation des ETF ISR pour l'investissement passif
00:12:51
Speaker
Est-ce que finalement le recours à ces ETF est-ce qu'il est vraiment si passif que ça ? Et comment est-ce que tu vas le mettre en musique au sein de l'allocation d'actifs de vos clients ?
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Speaker
Très intéressante question, j'aimerais y répondre en deux points. Le premier qui va être d'une certaine manière, oui il est 100% passif dans la mesure où nous ne faisons pas de la gestion tactique avec des outils passifs. On a une approche qui est 100% passive en terme d'allocation, donc nous ne faisons que d'arbitrage stratégique de long terme.
00:13:21
Speaker
mais absolument pas de market timing. On pense que c'est relativement difficile de timinger les marchés. En tout cas, ce n'est pas notre expertise. Donc nous, on va plutôt se concentrer sur une allocation 100% passive avec des outils passifs. Donc ça, c'est la première réponse à ta question.
00:13:37
Speaker
La deuxième réponse qui peut sembler opposée à cette première réponse, à cette première élément, c'est de dire que non, en fait, une gestion passive n'est pas... Le terme passif n'est pas forcément bien choisi finalement, puisque lorsqu'on est investi sur un des ETF, ce qu'on fait, c'est qu'on réplique la performance d'indices boursiers, d'indices de marché. Ces indices finalement, ils ne sont pas du tout passing.
00:14:02
Speaker
puisque ces indies font quelque chose de très darwinien en fait, ils sont le reflet des arbitrages qui l'ignitent en permanence sur les marchés entre les acheteurs et les vendeurs de toute magnitude de titres. Et cette confrontation de visions, de convictions opposées à chaque instant,
00:14:19
Speaker
créer l'indice que nous on va ensuite répliquer. Donc en fait quand on est exposé sur un indice marché, on est simplement exposé à l'économie et à un indice qui va être prédarwinien et qui va concentrer un peu le résultat des opérations de tous les gérants actifs et de tous les investisseurs qui existent sur le marché.
00:14:37
Speaker
Donc le terme facile n'est pas forcément très bien choisi dans la mesure où un indice n'est pas une bête morte qui ne bouge pas et sur lequel il n'y a aucun arbitrage. Au contraire, c'est le résultat parfaitement darwinien des interventions de tous les acteurs de marché. Ok, excellent, c'est très clair.
00:14:54
Speaker
Et d'ailleurs, quand tu évoques cette notion active et fondamentale au sein de cet univers d'instruments passifs, je sais que tu reviens souvent sur le fait que dans la partie sélection de ces instruments, là en revanche, il peut aussi y avoir une action dite
00:15:12
Speaker
actives de votre part puisqu'en fait finalement tu as un univers d'instruments passifs à ta disposition et il me semble que dans votre process vous allez justement sélectionner les bonnes expositions et peut-être même appliquer des filtres. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus là-dessus ?
00:15:28
Speaker
Bien sûr. Alors là-dessus, on va avoir deux grilles de lecture. La première, ce sera l'allocation d'actifs. Et donc, nous, à l'Université, en tant que municipal mini-office, nous sommes un allocataire d'actifs. Donc notre première grille de lecture, ce sera une allocation au niveau de l'allocation d'actifs globale. Et c'est là que la sélection des zones et des classes actives, des classes actives et des zones géographiques va intervenir. Et ensuite, la deuxième partie de la question, c'était
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Speaker
C'était sur les filtres. J'imagine, on va y venir un peu plus tard dans notre entretien, mais tu vois, je sais que nos échanges, typiquement, le cas individuel client par client, le sur mesure, le fait qu'il y ait un aspect aspirationnel pour chacun d'entre eux, ça peut certainement vous conduire à avoir des filtres ou des adaptations spécifiques. Quand tu vas avoir recours à ces instruments passifs pour construire ton cœur, c'est peut-être pas forcément tout le temps les mêmes ou en tout cas, vous avez peut-être des filtres
00:16:27
Speaker
en matière d'impact, d'ISR, peut-être de secteurs privilégiés. Donc c'était un peu ça la sous-partie de ma question. Oui, complètement. Je vois très bien ton point. Et effectivement, nos allocations en gestion passive sont implémentées via des trackers qu'on appelle SRI, pour investissement socialement responsable, qui sont le degré le plus fin, le plus élevé d'exclusion de société selon les critères ESG.
00:16:56
Speaker
Donc globalement, quand on prend la méthodologie MSCI implémentée dans les trackers, on va exclure de notre univers investissable 75% des valeurs moins clines en termes de SG de notre univers. Donc effectivement, bien qu'on soit passif dans notre approche, on a une facilité qui est tiltée de conviction
00:17:24
Speaker
L'approche passive nous permet de garder une exposition géographique et sectorielle proche des indices par an. Par exemple, si on réplique l'indice MSCI World ou ACNH500 à travers une tracure des ETF,
00:17:41
Speaker
SRI, on va garder une répartition géographique et sectorielle qui se rapproche le plus de l'indice parent pour éviter quelconque une brique qui soit non liée à ce guide SRI et donc éviter les sur- ou sous-pondérations trop fortes de certaines zones géographiques ou certains secteurs. Par contre, on veut s'affranchir d'exposition à des secteurs ou des valeurs qui ne sont pas en adéquation avec nos convictions en termes de LG.
00:18:08
Speaker
Ok excellent, mais ça c'est un point très intéressant parce que dans la conscience collective je remarque quand même que ces notions de filtres de sélection très pointues souvent sont assimilées à une déviation par rapport aux indices par an dont tu parlais, c'est-à-dire le MSCI World, les actions mondiales les plus représentées dans le monde et donc on a l'impression que finalement on va dévier beaucoup du marché et qu'on ne pourra pas capter
00:18:32
Speaker
la performance et le comportement moyen. Or, tu nous dis le contraire. Je pense que sur la partie passive ETF, donc votre partie un peu socle de portefeuille, représentatif du marché dans sa globalité, très liquide et même flexible, on a fait le tour ensemble. Est-ce que maintenant tu veux bien aborder avec nous ?
Stratégies cœur et satellite, et aspirations des clients
00:18:50
Speaker
la partie satellite peut-être en définissant ce qu'elle est, qu'est-ce qu'elle représente dans vos portefeuilles et surtout ce qui me semble intéressant c'est de comprendre aujourd'hui dans quel segment, quelle classe d'actifs, quelle zone ça se justifie d'aller justement dynamiser la location avec ces satellites et avec là des approches de gérants qui sont eux vraiment des gérants actifs et fondamentaux.
00:19:10
Speaker
Cette approche satellite ne va pas se restreindre à des classes actives ou des zones géographiques, mais ce qu'on va étudier c'est vraiment l'efficience de certains marchés ou classes actives. Il n'y a pas forcément de restrictions en termes de classes actives, ça peut toucher les actions, les obligations, les produits structurés, également toute la partie private market.
00:19:30
Speaker
Qu'est-ce qu'on entend par satellite chez nous ? Il y a plusieurs objectifs de cette poche satellite. Le premier objectif peut être la recherche pure et simple de surperformance. Ça peut être la recherche de décorélation, mais également la recherche de sens. Donc tu as évoqué cet aspect aspirationnel simplement dans les allocations. Ça peut être aussi un moteur
00:19:52
Speaker
pour venir récompenser un secteur qui nous paraît soit un secteur d'avenir, soit tout simplement un secteur dans lequel des investisseurs veulent particulièrement s'extoser pour soutenir une thématique tels que la santé, l'écologie. Donc cette approche satellite, ce segment satellite,
00:20:10
Speaker
peut avoir plusieurs objectifs finalement. Chez nous, comment est-ce que cela s'articule ? Si je prends uniquement le focus de la gestion inutile, on va avoir plusieurs éléments de gestion inutile.
00:20:25
Speaker
Encore une fois, cela revient à s'exposer à des gérants qui vont avoir une capacité à surperformer de façon durable et significative sur le long terme. Pour ce faire, il faut évidemment s'exposer à des segments qu'on appellera inefficients.
00:20:41
Speaker
sur lequel les gérants peuvent s'exprimer et générer de la performance grâce à cette signification. Donc un segment assez significatif sur ce sujet-là, c'est évidemment la gestion small and cap EURTN, où on voit concrètement, et on le comprend surtout, mais empiriquement, il y a une très forte surperformance des gérants actifs sur le segment small and cap EURTN. C'est également le cas sur les marchés émergents,
00:21:07
Speaker
sur lesquels on est moins exposé en direct, c'est le cas des marchés privés au sens large, que ce soit la dette, les petits, les missiles sur tous les marchés privés, ou là pour le coup de façon beaucoup plus naturelle, il y a une crée porte dispersion et assimilétrie d'informations, et aussi beaucoup plus naturellement,
00:21:25
Speaker
Bien qu'il existe des indices pour la gestion d'un côté, il n'existe pas de tracker à proprement parler. Par définition, un investisseur qui veut s'exposer au marché privé n'a pas d'autre choix que d'aller sélectionner des gérants acquis puisque la gestion facile n'existe pas.
00:21:43
Speaker
Et au-delà de ça, ce dont on s'aperçoit historiquement, c'est qu'il y a une très forte dispersion entre les bons, les moyens et les mauvais gérants sur les marchés privés. Dans ce contexte-là, notre savoir-faire en termes de sélection d'investissement est relativement payante puisque finalement, l'alpha, donc la surperformance qu'on va générer par rapport au competitor ou par rapport à un indice, à s'exposer sur un gérant Tier 1 de premier rang, va être très significatif.
00:22:12
Speaker
Justement, je souhaitais rebondir sur ce que tu évoquais. Tu parlais de la partie liquide et illiquide, c'est-à-dire la partie côté et non côté que tu viens d'évoquer. On a tendance souvent à comparer les deux, je dirais comme deux segments d'investissement qui seraient vraiment distincts et puis même à les opposer d'ailleurs pour savoir ce qui finalement performe le mieux, ce qui est le plus intéressant. Est-ce que tu peux nous donner quelques détails sur la manière dont tu vas créer un alliage entre l'exposition côté
00:22:41
Speaker
et les investissements de nos côtés de vos clients.
Complémentarité des marchés publics et privés
00:22:44
Speaker
Comment vous allez justement les combiner dans le portefeuille ? Est-ce que compte tenu du fait que les niveaux de liquidité ne sont pas les mêmes ? Est-ce que les temporalités d'investissement sont différentes ? Comment vous appréhendez justement le mix entre ces deux segments ?
00:22:59
Speaker
Pour nous, il n'y a pas vraiment d'opposition entre ces deux segments, côté et non côté. Au contraire, ils sont plutôt très complémentaires. Le point central que tu évoques, c'est évidemment la liquidité. Notre méthodologie chez Zasta est relativement simple mais très efficace. C'est que finalement, le choix des classes d'actifs va aussi dépendre de l'horizon d'investissement et des besoins liquidés de nos clients.
00:23:20
Speaker
un client qui peut se permettre d'immobiliser 50% de son patrimoine à horizon indisant et plus, ce client-là aura sûrement une allocation en marché privé qui sera relativement importante, notamment au regard de clients qui ne peuvent pas se permettre, pour des besoins de traderie ou autre, d'immobiliser leur capital sur une période aussi longue.
00:23:43
Speaker
Si je reviens sur la complémentarité des deux segments, j'ai un élément qui peut très bien illustrer cette complémentarité sur un segment de niche et donc aussi répondre à la question des sataniques. Depuis juin 2022, nous avons décidé de fondérer dans nos allocations les critoactives. Nous sommes convaincus que c'est une classe active avec un très fort potentiel qui apporte de la décorrelation dans un portefeuille équilibré.
00:24:08
Speaker
D'abord, nous y sommes allés simplement en tracker, en gestion passive. Et aujourd'hui, nous essayons de compléter cette allocation via une approche non causée à travers des fonds de venture capital et donc compléter notre allocation en crypto-monnaies via une allocation sur les sociétés qui sont plus en liste ou plus en amont dans la chaîne de valeur et ainsi s'exposer à différents stades de toute cette chaîne de valeur des crypto-actifs. C'est en ça que pour nous,
00:24:34
Speaker
les marchés privés et les marchés publics sont relativement complémentaires puisqu'au-delà de débats entre inutiles ou utiles, c'est surtout s'exploiter à des sociétés qui ont des tas de maturité relativement différentes et qui apportent aussi une forte décorélation dans un point de vue global. Ok, merci beaucoup Noor. Et justement, une fois que le portefeuille est construit sur cette approche cœur-satellite que tu as très bien décrit,
00:25:00
Speaker
Comment vous allez gérer un petit peu ce portefeuille et l'allocation dans le temps ? C'est-à-dire, globalement, est-ce que vous allez rebalancer avec une fréquence prédéterminée ? Est-ce que quand un client vient vous voir et qu'il vient de faire la session de son entreprise, alors là, évidemment, on comprend qu'il a des besoins de déploiement et de liquidité, des horizons de temps différents de quelqu'un qui l'aurait fait il y a déjà plusieurs années. Comment vous allez gérer ça ? Est-ce que vous allez rebalancer ? Est-ce que vous allez justement faire évoluer le portefeuille et l'allocation au gré
00:25:29
Speaker
de vision tactique ou est-ce que c'est plutôt stable dans le temps ?
00:25:34
Speaker
Comme je l'ai dit tout à l'heure, on n'est pas forcément convaincu de l'avantage ou de la facilité à faire du market timing. Pour éviter ces erreurs de market timing, ce qu'on va conseiller à nos clients sera plutôt de faire ce qu'on appelle une DCA, dollar cost averaging, qui va être un déploiement lissé dans le temps. C'est vrai sur la gestion aux côtés, mais c'est aussi vrai sur la gestion aux côtés, où les appels de fonds sont faits de façon graduelle. En fait, en ce moment où on sous-crit à un fonds aux côtés, et au moment où on est totalement déployé
00:26:02
Speaker
sur le fond, il peut se passer plusieurs années. Ce mécanisme de DCA est beaucoup plus naturel sur le marché de mon côté, mais on l'organise chez nous de façon très méthodique sur la partie côté. Une fois que le client est déployé selon ce mécanisme de DCA, on va s'autoriser de deux choses. La première, ce sera un rebalancement
00:26:21
Speaker
100% passif, donc avec des grilles d'allocations qui sont prédéterminées, on fera simplement biannuellement, semestréllement en mars, en septembre, un rebalancement pour revenir au poids initiaux de notre allocation, corriger les drifts éventuels que le marché a provoqué dans notre allocation cible. Là, ce sera sûrement facile et donc un simple rééquilibrage de nos allocations. Mais on ne s'interdit pas des arbitrages stratégiques
00:26:51
Speaker
pour profiter des grandes tendances de long terme ou des grands changements de long terme. Par exemple, nous avions depuis assez longtemps sous-pondéré la classe actif obligataire dans nos allocations, que nous venons de repondérer significativement pour profiter du contexte de taux relativement porteur.
00:27:10
Speaker
Ok merci, et une fois que tout ça est mis en oeuvre, là on a vraiment très bien décrit finalement comment vous structurez les choses, un peu la carrosserie, puis on est rentré dans le moteur aussi de comment vous allez justement utiliser les différents outils à votre disposition, comment vous allez structurer la location stratégique puis tactique, et même personnaliser d'ailleurs par rapport aux aspirations des clients.
Relations client et transparence chez Ivesta
00:27:33
Speaker
Une fois qu'on a fait ça,
00:27:35
Speaker
Comment est-ce que vous allez mettre en place la relation dans la durée avec votre client ? Et en gros, si je le dis en d'autres termes, comment vous allez offrir la meilleure expérience client en cours de vie déplacement ?
00:27:47
Speaker
Aujourd'hui, nous sommes 45 salariés. Le gros des forces vives, ce sont des familles d'officeurs qui sont en charge de l'accompagnement patrimonial, mais aussi et surtout de la relation avec les clients. Notre rôle de côté de l'équipe investissement, c'est aussi d'accompagner les familles d'officeurs et les clients dans l'expérience investisseur et donc d'apporter le plus de transparence et de dignité sur les actifs de façon assez régulière.
00:28:14
Speaker
Donc, globalement, nous faisons des reportings très ministriels avec nos clients sur lesquels nous revenons d'une part sur les sujets personnels et tout ce qui est mis finalement à l'aspect très patrimonial de l'activité de samedi office, mais aussi sur les investissements. On a deux approches, une approche très globale où on défend le contexte économiste, macroéconomiste et de marché. Et ensuite, on rentre beaucoup plus dans les détails sur les différents supports.
00:28:41
Speaker
Ok, excellent. Bah écoute, je te propose de passer à la dernière partie maintenant qu'on a évoquée en tout début d'échange ensemble, c'est le 100 € une allocation.
00:28:50
Speaker
Donc l'idée, en fait, c'est de partager avec nos auditeurs des idées d'épargne en provenance d'experts. Comme tu le sais, pour cette dernière question, je précise toujours que c'est une piste de réflexion et non un conseil et que c'est un portefeuille, on va dire, fictif personnel. Et donc l'idée, c'est de se placer dans un contexte où tu as ces 100 euros à ventiler sur les différentes classes d'actifs disponibles pour les 10, 15 prochaines années. C'est vraiment de l'épargne excédentaire. Donc tu n'as pas du tout besoin
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Speaker
d'aller reprendre de la trésorerie dans cette enveloppe pour les 10-15 prochaines années, et donc tu vas avoir les classes d'actifs suivantes qui sont disponibles, comme à chaque fois, donc les taux garantis, c'est-à-dire le livret, les fonds euro, les comptes rémunérés, l'immobilier en direct et surtout en pierre papier, les obligations, les actions évidemment, et puis même les actifs non côtés. Alors quelle serait ton portefeuille pour les 10-15 prochaines années ?
00:29:45
Speaker
Peut-être un petit disclaimer, ceci n'est en rien un conseil en investissement et il n'engage pas l'investa. Mais globalement, ce que je vais te donner comme allocation, c'est assez proche de ce que je ferai ou de ce que je fais actuellement. Et c'est finalement assez dynamique comme allocation. Si on prend les deux grandes classes actives que l'on traite sur ces 100 euros, disons que je mettrai 80 euros en actions et 20 euros en cryptoactifs. Sur ces 80 euros d'actions,
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Speaker
Ils auraient une répartition géographique qui serait très proche de celle du MSI World, avec 50% sur les marchés américains, que je traiterai de façon facile sur des trackers qui suivent le S&P 500. Une approche plus active sur le segment européen.
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Speaker
avec 20% de Small Ennid Cap européenne pour aller capter cet alpha sur les Small Ennid européenne, ou ensuite 10% sur la partie émergente que je traiterai encore une fois de façon actuelle. De côté du segment crypto,
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Speaker
Là, je le traiterai également de façon passive. Il y a des trackers qui permettent de construire un portefeuille composé des cinq premières crypto-monnaies, crypto-actives qui finissent sur le marché, tout en étant ce qu'on appelle asset backed, donc avec une réplication finzine qui permet de détenir directement ces crypto-actives de façon très sécurisée.
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Speaker
J'aurai une allocation relativement dynamique sur les 10-15 prochaines années et finalement que je traiterai de façon relativement passive au global, peut-être avec quelques rebalancements en termes de croix pour revenir à mon allocation cible s'il y a des drifts trop importants, notamment du côté des cryptos qui ont tendance à surperformer, pas non plus d'avoir un portefeuille qui dérive.
00:31:30
Speaker
et qu'ils deviennent trop convérés en crypto, ça permettra aussi ce mécanisme de rebalancement, ça permet aussi de prendre des bénéfices régulièrement sur les collectifs sur-performes sans en sortir complètement. Donc c'est aussi assez sain comme mécanique de prise de bénéfices et de rebalancement pour le long terme.
00:31:47
Speaker
Ok, excellent. Tu décrivais justement cette approche un peu bien nulle, très stable dans le temps, et puis des rebalancements, on va dire, à fréquences assez écartées, juste pour revenir à ton allocation neutre et éviter ces phénomènes de sur-représentation
Déploiement opportuniste progressif des investissements
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Speaker
liés à l'effet marché. Mais en revanche, est-ce que dans ton approche au tout début du déploiement de ton portefeuille d'actif sur ces 100 euros, est-ce que là, typiquement, tu vas avoir une méthode de logique particulière, tu mets les 100 euros 80 actions 20% crypto tout de suite, ou est-ce que tu vas
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Speaker
chercher à les déployer graduellement dans le temps ? Ce que je ferais, c'est que je ferais un mécanisme de DCA, donc de déploiement processif, avec une accélération du déploiement en cas de baisse prononcée des marchés. C'est ce qu'on fait aussi pour nos clients et je trouve ce mécanisme assez pertinent et créateur de valeurs sur le long terme.
00:32:41
Speaker
L'idée ce n'est pas forcément encore une fois de faire du market timing et de ne pas non plus rester trop passif en cas de drop de marché et donc de s'autoriser à accélérer son déploiement en cas de replis marqués pour profiter de ces replis et donc entrer à des timings qui nous paraissent opportuns, on ne fait pas créateur de valeur pour le long terme.
00:33:03
Speaker
Ok, bah écoute, merci beaucoup Noor, je pense que c'est une sage conclusion à notre échange. Je te remercie encore, j'ai été ravi de t'accueillir sur ce podcast et je te dis à très vite. Merci à toi Amine, à bientôt. À bientôt.
00:33:19
Speaker
Allez, on se retrouve pour le débrief traditionnel. Qu'est-ce que l'on peut retenir de ces échanges avec Noor ? Je remercie encore pour son retour d'expérience. Mais d'abord, je reviens sur son anecdote liée au point dans les indices boursiers. J'ai promis à Noor de donner l'explication à tous nos auditeurs.
00:33:35
Speaker
Prenons le CAC 40, composé des 40 sociétés françaises les plus représentatives qui vont être sélectionnées selon plusieurs critères dont le principal est de retenir les sociétés qui présentent les volumes d'échanges de titres les plus importants. Ensuite, le poids de chaque société dans l'indice est notamment déterminé par rapport à sa capitalisation boursière.
00:33:56
Speaker
Avec 350 milliards de capitalisation boursière, LVMH est donc le plus gros point dans le CAC 40 avec une pondération de 15%. La valeur de l'indice CAC 40 a été fixée le 31 décembre 1987 à 1000 points. Aujourd'hui, on a un indice autour de 7000 points. Ainsi, si vous aviez investi 1000 euros fin 1987, fin 2023, la valeur de votre placement serait de 7000 euros.
00:34:22
Speaker
J'en viens désormais au thème central, la construction des portefeuilles de clients privés, soit l'optimisation de leur allocation d'actifs. Et là, on a quatre points cardinaux qui se détachent. Le premier élément,
00:34:35
Speaker
c'est que le choix des supports d'investissement se fonde uniquement sur des motifs d'efficacité et de performance, ce qui conduit Ivesta à utiliser les ETF, la gestion passive, sur les grands segments cœur de portefeuille. Cela va permettre de bien maîtriser les frais et d'avoir une exposition liquide aux segments les plus efficients des marchés. Au sein de ces grands segments, il y a peu de surcroît de performance à aller chercher chez un spécialiste actif.
00:35:00
Speaker
Pour agrémenter ce cœur de portefeuille, il est pertinent d'aller sélectionner les meilleurs gérants actifs cette fois-ci dans des segments tels que les sociétés de petite et moyenne capitalisation ou les pays émergents.
00:35:13
Speaker
Noor a également insisté sur la pertinence des versements programmés, qui est un point qui revient quasiment sur la totalité des intervenants dans le podcast. Il indique que son cœur de portefeuille est en très grande partie stable, car on a beaucoup à perdre à essayer de faire du timing de marché. Il explique en outre que ses ETF, qui répliquent les grands indices boursiers, sont darwiniens et procure une bonne exposition au point d'équilibre de tous les investisseurs, et ce, à tout moment.
00:35:43
Speaker
Ce qui a aussi retenu mon attention, c'est qu'aujourd'hui on est en mesure d'intégrer vos aspirations. Je note de mon côté que ces services de personnalisation se démocratisent avec des seuils d'investissement minimum qui diminuent de plus en plus. Pour revenir à Ivesta, les choix d'investissement peuvent ainsi être faits main dans la main avec vous. Noor a mentionné 75% de taux d'exclusion.
00:36:06
Speaker
En d'autres termes, c'est que l'on va écarter l'univers d'investissement 75% des actifs financiers ou sociétés qui présentent les externalités environnementales, sociales et de gouvernance les plus négatives. On peut ainsi s'affranchir de sociétés ou de secteurs en inadéquation avec nos valeurs et cela sans engendrer une déformation quant à la performance du portefeuille dans la durée. Le dernier point que je voulais partager avec vous
00:36:32
Speaker
C'est celui d'un débat très animé ces dernières années, l'alliage entre côté et non côté.
00:36:38
Speaker
Le conseil majeur, qui revient souvent sur le podcast, c'est que plus on a de temps et moins on a besoin de trésorerie disponible, plus on peut prendre de risques et esconter des rendements élevés. La réponse de Nour en la matière est très claire, private equity et actions aux côtés sont complémentaires et la répartition doit se faire en fonction de deux critères. Le premier, l'horizon d'investissement et le second, les besoins de l'équilité.
00:37:03
Speaker
Je vous laisse enfin sur un dernier point de réflexion, la présence des crypto actifs dans le 100€ d'une allocation de Noor, une nouveauté par rapport aux derniers épisodes et nul doute que ce segment devient progressivement un bloc à part entière dans les portefeuilles financiers.