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EP1 - Ronan Denoual, Cofondateur et CEO de Miles Republic

E1 · KM30
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202 Plays5 months ago

Dans ce premier épisode de KM30, je reçois Ronan Denoual, cofondateur et CEO de Miles Republic.

Honnêtement, j’ai été bluffé par le parcours de près de 20 ans d’entrepreneuriat de Ronan et par son humilité. Après ses études d’ingénieur, il lance Hospimedia, qu’il revend pour rejoindre ensuite Nahimic (son premier investissement en tant que BA) jusqu’à sa revente en 2020 ; et par la suite lance Miles Republic, une marketplace qui rassemble toutes les courses en France (running et triathlon) et qui aide les organisateurs à mettre en avant leurs événements sportifs.

Je recommande cet épisode à tous les amoureux du sport car on découvre :

  • Comment Ronan a monté une boîte dans un secteur qui le passionne et les vertus que ça crée quand il recrute des gens passionnés eux aussi
  • Ronan a un passif impressionnant sur les courses mythiques d’ultra trail : UTMB, 3 fois au départ de la diagonale des fous et 2 fois finisher…
  • La mission de Miles Republic de rendre les sports outdoor accessibles au plus grand nombre et de voir les courses comme une alternative à n’importe quel divertissement
  • Le modèle de monétisation de Miles Republic qui combine commission sur les dossards vendus mais aussi partenariats avec les marques pour 1) apporter des sponsors à grande échelle sur des petites courses locales, 2) présenter les produits et services adaptés aux profils des coureurs car ils sont très friands de recommandations et de contenu en lien avec leur sport
  • Le rôle de la Sportech et les plus de 170 boîtes qui la composent pour peser dans le débat politique et pousser l’innovation sportive
  • Les enjeux de santé publique face à la sédentarité grandissante de la société
  • Les opportunités immenses à lancer des projet tech dans le sport

On a aussi parlé de blessures au foot en salle ou des terrils autour de Lille pour aller chercher du D+, mais je vous laisse découvrir ça 🙄

Bonne écoute !

Transcript

Le marché du sport en France: opportunités et défis

00:00:00
Speaker
Il n'y a que quelques millions de dossards de vendus par an sur les courses en France. Moi, je pense que le potentiel est juste monstrueux. Et sur ce marché, il y a, on le dira avec des mots business, mais il y a un problème de liquidité. Les gens qui sont très motivés, très compétiteurs, je veux dire, presque sans nos plateformes, ils y arriveront toujours à faire du sport. Par contre, c'est comment tu vas chercher la masse de gens qui ne sont pas forcément très loin de pouvoir mettre un pied dedans.
00:00:25
Speaker
il faut aller les chercher ils sont et il faut leur ramener le truc le plus agréable possible pour qu'ils ne se jettent pas dans tes bras et qu'ils prennent leur premier dossier grâce à toi. C'est le sujet de la sédentarité. Et si aujourd'hui moi je fais une boîte dans le sport, c'est aussi parce que j'espère contribuer.
00:00:43
Speaker
à ma manière, un peu, le plus possible, parce que des gens à combattre aussi la sédentarité, parce que finalement on est fait pour bouger. Bonjour et bienvenue sur Kilomètres 30, le podcast des entrepreneurs du sport. Ici, on discute avec ceux qui construisent des projets incroyables dans l'univers du sport. Alors, je m'adresse ici aux entrepreneurs dans l'âme et ceux qui veulent rejoindre des projets géniaux dans l'univers du sport. J'espère que vous trouverez ici une bonne dose de motivation et d'inspiration.
00:01:08
Speaker
Mes invités sont des entrepreneurs qui nous expliquent vraiment ce que c'est de monter une boîte dans le sport. Alors qu'ils entreprennent pour rendre le sport plus accessible, optimiser la performance des athlètes ou simplement améliorer le bien-être de leurs utilisateurs,
00:01:21
Speaker
Vous découvrirez comment sport et entreprenariat s'entremêlent pour créer des opportunités

Introduction au podcast et aux invités inspirants

00:01:25
Speaker
uniques. Je recommande cet épisode à tous les amoureux de sport car on découvre notamment comment Ronan a monté une boîte dans un secteur qu'il passionne. Les vertus que ça crée quand il recrute des gens passionnés eux aussi. On parle aussi du passif impressionnant sur les courses mythiques d'Ultra Trail de Ronan. Départ de l'UTMB, trois fois au départ de la Diagonale des Fou et deux fois finisher.
00:01:42
Speaker
Alors vous découvrez aussi pourquoi dans cet épisode. On parle aussi de monétisation et leurs modèles chez Males Zones Publiques qui combinent la commission, mais aussi des partenariats avec des marques. Un qui veulent faire de la micro-influence, mais aussi deux qui veulent présenter les bons produits et services. Et puis on parle du rôle de la sport tech, le futur de l'écosystème tech dans le sport, mais aussi de santé publique.

Parcours entrepreneurial de Ronan Denoual

00:02:05
Speaker
Donc vraiment, c'est un épisode passionnant. Je vous souhaite une très bonne écoute.
00:02:08
Speaker
Aujourd'hui, je reçois Ronan Denoual, cofondateur et CEO de Males République. Pour moi, je suis très heureux de te recevoir ici, Ronan. On a eu l'occasion d'échanger un petit peu avant cet épisode. Pour moi, il y a plein de sujets qui vont être passionnants d'aborder ensemble, notamment ton rapport au sport, pourquoi tu entreprends dans le sport.
00:02:30
Speaker
aussi ton côté investisseur, tu as investi dans de nombreuses boîtes et puis tu es entrepreneur depuis très longtemps, depuis presque que tu es sorti de tes études. Donc voilà, c'est tous ces sujets que j'aimerais aborder avec toi, tout ce qui va tourner autour du sport et de ce que tu en as fait dans ta carrière.
00:02:53
Speaker
Salut Victor, ravie de pouvoir démarrer une nouvelle start-up avec toi, puisque je pense qu'on ne sera jamais le premier épisode de ton podcast, donc écoute, très heureux de pouvoir poser cette première pierre avec toi, c'est une chose que j'aime bien, démarrer des boîtes de zéro. Tu l'as dit, actuellement je suis un des co-fondateurs et je suis le CEO de Malse République,
00:03:20
Speaker
On est dans l'univers de toutes ces courses on accroche firmement un dossard, on n'en reparlera sans doute. Et c'est ma troisième vie entreprenariale, j'ai eu deux boîtes avant. Et comme tu disais aussi effectivement, j'ai aussi l'œil de l'investisseur parce que j'aime bien participer encore une fois très tôt au début des aventures entreprenariales et j'investis dans Business Angel au tout début des aventures.
00:03:47
Speaker
Effectivement, je trouve que dans ton parcours, c'est assez flagrant de voir ta relation à l'entreprenariat. Est-ce que tu peux développer un petit peu-dessus et t'expliquer peut-être pourquoi tu es entrepreneur depuis autant de temps ?
00:04:03
Speaker
Ouais, je suis un peu tombé dedans par hasard. Moi, j'ai fait des études d'ingénieur, donc j'ai quand même découvert le web à ce moment-là. Pour moi, études d'ingénieur, c'était vers 2000, 2001, donc voilà, je suis un peu plus vieux que toi, je pense.
00:04:23
Speaker
Et j'ai découvert comme le web et j'ai pris une bonne claque à ce moment-là. Il y a quand même un truc qui se passe, ça va être assez dingue. Et finalement, pendant mes études, j'ai créé ma première boîte directement parce que ça me semblait évident et parce que j'avais aussi fait une très bonne rencontre en dehors de mes études sur quelqu'un qui était entrepreneur.
00:04:46
Speaker
Et ça me semblait très cool finalement ce qu'il faisait. Et à l'époque il y avait quand même peu de jeunes ingénieurs qui créaient des boîtes. La trajectoire était plutôt dans les grands groupes.
00:05:00
Speaker
faire des choses qui ne me semblaient pas ultra sexy, voilà, donc je suis tombé dedans comme ça. Et donc j'ai une première vie entreprenariale dans une boîte qui s'appelle Hospimedia, qui m'a quand même occupé 15 ans. Donc entreprenariat, c'est aussi un parcours long qu'on en reparlera. Et donc on est dans le domaine de la santé et du digital, on a fait des services en ligne qui aidaient globalement au début les établissements de soins, publics privés, les hôpitaux, les cliniques, à pouvoir mieux travailler, avoir la bonne information.

Fondation et mission de Males République

00:05:30
Speaker
Et après, j'ai une deuxième vie entrepreneurial sur un projet sur lequel je n'étais pas un des co-fondateurs, donc ça c'est une expérience aussi intéressante. C'est des copains de Centrale qui avaient monté cette boîte-là et c'est une boîte qui est dans le domaine du son, dans le domaine du jeu vidéo. Et donc c'était du logiciel qui permettait d'avoir un son spatial, un son 3D, qui permet de t'envelopper quand tu utilises ton casque préféré ou les deux haut-parleurs préférés de ta machine de jeu.
00:05:59
Speaker
Donc j'ai rejoint ce projet-là en étant investisseur et après je suis monté exécutif sur cette boîte-là jusqu la cession et cette boîte-là a été vendue pendant le Covid d'ailleurs en avril 2020 à une boîte américaine qui s'appelle SteelSeries donc c'était aussi une aventure assez dingue de vivre très différente de la première.
00:06:19
Speaker
Et maintenant, c'est Malse République, avec cette envie de repartir sur un nouveau projet, sur une feuille blanche. Et cette fois-ci, c'est peut-être l'âge aussi, peut-être crise de la quarantaine. Je me suis dit si je peux aller encore sur des univers encore plus proches
00:06:39
Speaker
de quelque chose qui me touche depuis toujours, donc le sport en fait partie. Depuis que je suis tout gamin, j'ai fait du sport et ça m'a toujours construit. Et donc, en regardant un petit peu, en essayant d'aligner un peu les planètes, et bien, est arrivé l'idée de Melsa Publique. L'idée venait de toi, Melsa Publique ?
00:06:55
Speaker
Oui, pour expliquer rapidement, ça vient de ma pratique. Moi, gamin, j'ai fait surtout de la clé, en fait. Voilà, que j'ai poussé un peu. C'est vraiment quelque chose d'important dans ma vie. Les études étaient un peu secondaires à ce moment-là. Et puis après, j'étais âgé, j'ai monté ces boîtes dans la tech et régulièrement, je cherchais des nouveaux challenges sportifs avec des copains,
00:07:19
Speaker
des collègues parfois, des gens de ma famille, j'ai toujours des gens autour de moi qui me disaient, tiens mais Renan, toi tu cours, toi tu fais du traitelon, toi tu fais du trail, c'est quoi les courses sympa, c'est quoi les... enfin donc je voyais bien que moi j'étais un peu insider quelque part et je me disais mais c'est quand même bizarre qu'il soit nécessaire d'être insider dans cette industrie pour être capable de bien la pratiquer et effectivement c'était clair pour moi que la porte d'entrée vers toutes ces courses, il y en a partout, il y a des grosses évidemment, des grandes courses qui sont connues mais il y a aussi plein de petites courses partout,
00:07:49
Speaker
En France, c'est 15 000 événements, c'est 15 000 dates, donc c'est pas rien. Et bien effectivement, rentrer dans cette univers-là n'était loin d'être simple. Et effectivement, quand je passais du temps, moi qui était insider et passionné, ça me dérangeait peut-être pas plus que ça, des fois de passer des heures sur Google.
00:08:06
Speaker
ou dans des magazines à essayer de déplucher, trouver la prochaine course un peu sympa. Mais je peux comprendre que pour des gens qui étaient un peu moins engagés que moi dans le danseau sport, l'apport d'entrée n'étant pas évident, ils passaient à côté quoi. Et c'est vrai que les plateformes, les médias qui en parlaient, de cet univers là, ils sont un peu old school quand même. Je veux dire dans l'analyisation, dans l'expérience utilisateur qu'il a amené,
00:08:30
Speaker
alors qu'on a des plateformes complètement incroyables entre les mains pour trouver un logement à l'autre bout du monde, pour trouver un restaurant à l'autre bout du monde. Voilà, depuis la France, c'est facile d'identifier tout ça et littéralement identifier la course qui est juste à côté de chez toi, peut-être dans le village d côté, tu n'avais pas encore les outils avant majeure publique pour les identifier.
00:08:52
Speaker
Donc tu es vraiment parti du côté coureur-utilisateur. Ça c'était vraiment le point de départ de la réflexion pour apporter une solution qui soit juste plus efficace que ce qui existait déjà.
00:09:08
Speaker
Exactement, et je pense que c'est quelque chose d'assez symptomatique peut-être du monde du sport, c'est que ce monde du sport, c'est pas qu'en France, dans beaucoup de pays, il est quand même assez organisé. Il est fédéral, il y a des fédérations, il y a des clubs.
00:09:27
Speaker
pour quasiment tout le sport, que ce soit des sports individuels ou des sports co. Et moi je trouve quand même, et je pense que ça va être un gros encore enjeu pour rendre le sport encore plus massif que ce qu'il est aujourd'hui, c'est que quelque part le sportif, le pratiquant, il est un peu oublié des fois dans l'affaire quoi. Et en tout cas pour ce qui concerne cet accès à toutes ces courses amateurs,
00:09:47
Speaker
que ce soit donc la course à pied, le triathlon, le vélo, mais tout ce qu'on peut imaginer comme autre sport outdoor, ça peut être de l'escalade, ça peut être du ski de fond, finalement on oublie un peu, on fait des solutions qui sont au service des organisateurs de course et c'est important, il faut les équiper ces organisateurs de course, mais à la fin toute la chaîne n'est pas construite pour aller après adresser le sportif accompli, mais aussi celui qui est en devenir, enfin celui qui est encore un peu loin de cet univers là, il faut aller chercher de il est.

Défis de liquidité et dynamique du marché sportif

00:10:16
Speaker
Et c'est ça qu'on essaie de faire aussi avec Miles Republic. Ok, et j'imagine que c'est un enjeu d'autant plus important aujourd'hui avec... On parle de la course à pied parce que je pense que c'est un sport qui est vraiment en vogue en ce moment. Trail, ultra trail aussi. Comment est-ce que toi tu arrives à saisir cette opportunité avec Miles Republic de la popularité grandissante de ces sports outdoors ?
00:10:48
Speaker
Effectivement tu as raison, c'est plutôt des sports qui sont pas mal pratiqués. Il y a de plus en plus de gens qui vont courir, qui vont rouler, qui vont nager.
00:11:00
Speaker
Mais finalement, je pense que c'est tout le problème qu'on essaie de résoudre, c'est que d'un côté tu as beaucoup de pratiquants, je pense que si tu prends la France, on doit être un peu moins de 70 millions maintenant, tu as peut-être pour grossir la moitié des Français, quel que soit leur âge,
00:11:17
Speaker
qui vont sûrement courir de temps en temps, qui ont des VTT à la maison pour toute la famille et vont faire une petite sortie VTT autour du lac du coin. C'est ça la réalité du sport. Et finalement, il n'y a que quelques millions de dossards de ventes du parent sur les courses en France. Moi, je pense que le potentiel est juste monstrueux. Et sur ce marché,
00:11:39
Speaker
On le dira avec des mots business, mais il y a un problème de liquidité, quoi. C'est-dire que l'offre et la demande, je pense, on ne se rencontre pas si bien que ça. Même si il y a des choses qui sont contre-intuitives, puisqu'effectivement, quand tu prends des très gros événements, des grosses courses à Paris, des gros triathlons, des grosses franchises comme Ironman, on peut, avec un œil extérieur, on peut avoir l'impression que ce secteur est saturé. Alors effectivement, il y a des courses qui sont sold-out, qui sont saturées, qui sont même remplies de très très vite.
00:12:04
Speaker
mais ce n'est pas le cas de la totalité de ce marché. Il y a un marché vraiment de longues trains avec beaucoup de petits acteurs, de petits moyens qui opèrent les courses un peu partout en France et c'est balable dans tous les pays du monde. C'est comme ça.
00:12:20
Speaker
Donc aujourd'hui, l'offre de Maïs République, elle s'adresse plus à des organisateurs de courses qui n'arrivent pas forcément à remplir leurs événements ? Les deux en fait. Nous, c'est un business de marketplace. Donc on se positionne avec une plateforme entre deux populations. C'est celle d'un côté tous ces coureurs, qui soient des pratiquants réguliers, soit des gens qui sont un peu plus loin qu'on va chercher aussi.
00:12:46
Speaker
et les organisateurs de courses. Alors c'est évident que l'organisateur de plus petites courses, on lui permet de prendre la lumière en fait, qu'il a du mal à aller chercher tout seul, parce que lui il va faire un marketing qui n'est pas inintéressant et qui n'est pas inutile, mais un marketing assez local, il va avoir son petit écosthème local, parfois la presse quotidienne régionale qui va relayer, il va avoir un petit peu de réseaux sociaux locaux avec une audience très proche de la course,
00:13:14
Speaker
Parfois, il va y avoir le bon vieux flyer qui est distribué dans les clubs et à la fin des courses

Amélioration de l'expérience des participants

00:13:20
Speaker
proches. Donc ça, c'est la réalité de ce marché et c'est très bien. Par contre, quand il s'agit d'aller chercher une audience digitale, donc faire de l'acquisition, de trouver les coureurs, il y a une certaine technicité qu'évidemment
00:13:34
Speaker
tous ces bénévoles ou tous ces organisateurs de courses n'ont pas. Et ces métiers-là sont présents dans les grosses courses. Donc effectivement, les grosses courses sont un peu plus équipées pour être capables de faire ça.
00:13:44
Speaker
Par contre, il y a toujours un enjeu pour les grosses courses et ces grosses courses lui disent aussi notre plateforme, parce que les gens qui s'inscrivent d'une et sur l'autre sur une grosse course, le repeat, comme on dit, n'est pas si important que ça. C'est peut-être 10, 15, 20 ou mieux pour certaines courses. Donc en réalité, il y a un taux de rotation qui est extrêmement important sur les courses parce que les gens ont envie de faire d'autres courses et c'est normal.
00:14:05
Speaker
Donc ces gens-là aussi ont besoin d'aller toucher cette audience. Donc nous c'est ça qu'on fait avec Miles Republic, on amène cette audience comme n'importe quelle plateforme marketplace et pour amener plus de business à ceux qui utilisent la plateforme. Mais on va plus loin, on apporte tous les outils pour être capable d'opérer un peu mieux l'événement sur place, ça peut être des outils,
00:14:27
Speaker
très pratique comme une app pour les bénévoles qui leur permet de distribuer plus rapidement les dossards. Tu viens avec ton QR code, on check, ok, très bien Victor, ton dossier est complet, je te donne ton dossard et ton dossard c'est le 1282. L'idée c'est d'enlever tous les freins qui font que les bénévoles, ça ne va pas être pénalisant pour le bénévole qui cette année-là est au dossard. Pour lui, il faut que ça se passe bien aussi.
00:14:51
Speaker
Et après on va gérer deux autres choses pour eux, on va gérer tout le support, faire en sorte que là, et ça rejoint le sujet de la relation avec le participant, comment faire en sorte que l'expérience pour le coureur soit la plus cool possible. Et donc c'est cette relation du support, on va répondre aux messages, on va automatiser tout ça, on va amener un maximum d'informations et on va même jusqu'à...
00:15:11
Speaker
Après, dans une approche un peu CRM, amener les e-mails 10 jours avant, quelques jours avant la veille de l'événement qui te redit, déjà on va célébrer avec toi le fait que tu prends le départ. C'est cool de faire du sport, c'est bien, mais on va t'amener toutes les informations pratiques dont tu as besoin, comment tu rejoins le départ, retraite de Sahar qui est toujours un petit sujet quand même sur les événements. S'il y a des choses indispensables à prendre avec toi, ce qui peut être le cas sur des courses plus longues, qu'est-ce qu'il faut amener ?
00:15:39
Speaker
pour qu la fin, quand tu rentres chez toi, l'expérience, tu dises c'était cool, c'était bien de faire cette course, j'ai pris plaisir, c'était facile, c'était fluide et j'ai qu'une envie, c'est d'en refaire une dans quelque temps.
00:15:58
Speaker
Tu penses que ça a un impact fort sur l'expérience d'une organisation ? C'est un impact fort sur l'envie d'un participant de continuer de s'inscrire ? Moi je pense que c'est clé.
00:16:19
Speaker
C'est tellement facile quand tu pratiques de manière ératique le sport. On sait tous que ça peut être très facile d'arrêter. Donc qu'est-ce qu'ils peuvent faire continuer ? Un, c'est d'avoir idéalement peut-être un objectif dans l'année, voire peut-être plusieurs. On sait tous que quand on a un objectif, on reste des animaux sociaux. Donc c'est un moment...
00:16:40
Speaker
social, de participer à une course, souvent tu ne vas pas tout seul, tu vas y aller avec des amis, des gens de ton club peut-être, des collègues. En plus, dans le monde de l'entreprise, il y a ces événements. Donc, ça me semble le clé de pouvoir multiplier ça. Et si l'expérience n'a pas été cool, en fait, c'est comme du divertissement. Moi, je pense qu'il faut que ce soit du divertissement. Et je veux faire en sorte que prendre un dossard,
00:17:09
Speaker
qui peut sembler être une barrière assez haute pour certains, que ce soit quelque chose qui doit être ancré comme une alternative à n'importe quel divertissement qu'on pourrait faire peut-être le week-end, c'est comme des cours qu'on peut ouvrir le week-end, que c'est très très lifestyle quoi, c'est quelque chose de très moderne de prendre un de ça, je ne dis pas que ça ne l'a jamais été, je pense que ça l'a toujours été mais ça doit être...
00:17:30
Speaker
largement diffusés et il faut que l'expérience soit à niveau. Les gens aujourd'hui sont exigeants. On est tous exigeants de l'expérience qu'on peut avoir sur différents services digitaux. Il n'y a pas de raison que quand je fais quelque chose qui est très plaisir et peut-être encore plus là, il faut que le truc soit le plus agréable, le plus abouti, le plus poussé possible. C'est la vision qu'on porte avec Malz. C'est super intéressant ton point de vue rapporté au plaisir.
00:17:59
Speaker
parce que tu aurais pu parler de performance on parle de de de course avant tout sur des événements notamment principalement course à pied j'ai un petit peu d'expérience moi d'ailleurs ce qui m'a rapproché le plus du trail ultra trail c'est plus cette notion de plaisir à aller finir la course et prendre du plaisir tout du long plutôt que la notion de performance qui était je trouve beaucoup plus présente sur la course sur du plat
00:18:31
Speaker
C'est vrai ce que tu dis, c'est très important. Je pense qu'il faut casser un peu les codes parce que tous ces sports-là sont plus massifs aujourd'hui. C'est clair qu'il y a 20 ans, il y avait beaucoup moins de pratiquants de ces sports-là. Et nous, c'est ça qu'on essaie aussi de casser avec M. République, c'est de casser un peu ces codes.
00:18:51
Speaker
J'aime bien des fois le dire comme ça mais il y avait un peu trop de testostérone dans cet univers et c'était un peu trop compète quoi. Il y aura toujours des compétiteurs et je pense qu'il y aura toujours des gens qui se tireront la bourre en tête des courses et ça fait partie évidemment de l'événement.
00:19:09
Speaker
Mais en réalité, il faut rendre ça le plus accessible et le plus large possible. Et je crois que c'est est l'enjeu du sport.

Acquisition de nouveaux participants et inclusion

00:19:19
Speaker
Les gens qui sont très motivés, très compétiteurs, presque sans nos plateformes, ils y arriveront toujours à faire du sport. Par contre, c'est comment tu vas chercher la masse de gens.
00:19:28
Speaker
qui ne sont pas forcément très loin de pouvoir mettre un pied dedans, il faut aller les chercher ils sont et il faut leur amener le truc le plus agréable possible pour qu'ils ne se jettent pas dans tes bras et qu'ils prennent leur premier dossier grâce à toi.
00:19:42
Speaker
Et justement, je trouve ça intéressant ce raisonnement. C'est quoi le raisonnement derrière pour aller faire de l'acquisition de nouveaux clients ? Comme tu dis, la masse, il y a le plus de monde, mais c'est peut-être aussi le groupe de personnes qui est le plus difficile à convaincre de prendre peut-être le premier dossard via la plateforme.
00:20:06
Speaker
Justement, il y a déjà un premier gros levier, comme je le disais tout à l'heure, qui n'est pas forcément ultra bien travaillé par ces organisateurs qui ne sont pas du tout professionnels ou semi-pro, pour certains. C'est quand même déjà tous les canaux digitaux. C'est-dire qu'aujourd'hui, quand déjà tu envahis l'espace digital, et c'est ce qu'on fait avec Males Republic pour le compte de nos clients, tu vas capter quand même une audience. Tu as quand même toujours des gens qui vont aller
00:20:32
Speaker
même sur des moteurs de recherche, taper des quelques mots-clés de temps en temps et s'ils tombent sur ta plateforme et qu la fin ils disent bah ça a l'air intéressant, c'est bien fait, ça me fait envie d'aller, tu vas déjà les capter comme ça. Après je pense que le rôle de Malse République justement en tant que plateforme c'est aussi d'aller chercher et de créer des ponts avec des gens qui aujourd'hui sont dans des univers qui pourraient les pousser à aller vers une course, vers un dossard. Le monde de l'entreprise clairement est un gros gros gros levier
00:21:00
Speaker
Aujourd'hui, il y a beaucoup d'entreprises, des TPE, des PME, des ETI, des grands groupes qui ont envie d'associer d'une manière ou d'une autre leurs salariés, leurs collaborateurs au sport. Ces entreprises sont enchantées, on ne peut pas dire autrement, de pouvoir payer le dossard d'un collaborateur pour participer à une course. Et si la course est en plus sur une route proche de l'entreprise ou en tout cas sur
00:21:24
Speaker
Le territoire est l'entreprise, c'est intéressant aussi pour l'entreprise. Donc tout ça, c'est à la fois du bien-être entreprise, la qualité de vie au travail, c'est aussi la marque employeur. Donc ces ponts-là aujourd'hui n'existent pas vraiment. Donc il faut aller les chercher, il faut aller les chercher ils sont. C'est partie du travail que l'on fait aussi et qui est assez clé, je pense, pour pouvoir amener plus d'inscrits. Nous, ce qui nous motive fort chez Mass Republic,
00:21:50
Speaker
C'est comment tu fais en sorte qu'il y ait plus de gens qui fassent du sport, plus de gens qui mettent un dossard, parce que c'est une expérience qui est assez accessible, notamment en course à pied. Sur le triathlon, ça demande un peu plus de préparation de matériel, mais il y a plein de sports comme ça très accessibles. Et comment on fait en sorte à la fin, in fine, que t'aies plus d'inscrits sur les courses.
00:22:10
Speaker
Il ne s'agit pas d'aller doubler ou tripler. Il y a des courses tu leur amènes 10, 15, 20 % d'inscrits en plus. À ce moment-là, la course devient entre guillemets rentable. En tout cas, tu vas pérenniser la course comme ça. Et moi, je crois beaucoup au fait que l'événementiel va être source de revenus de plus en plus importante pour le sport amateur.

Modèle d'affaires et partenariats de Males République

00:22:28
Speaker
sans doute que le sport amateur a été jusque pas mal nourri par les adhésions, les gens qui prenaient leurs licences, ça a plutôt baissé, c'est plutôt une tendance qui est baissière dans beaucoup de pays. Et néanmoins c'est surprenant mais en même temps pourtant le nombre de pratiquants se fait augmenter.
00:22:46
Speaker
Donc comment est-ce que peut-être ces structures peuvent aller chercher des revenus complémentaires, tout comme en amenant aussi dans la vie du club, la course qui est organisée par un club, elles ne sont pas organisées que par des clubs, c'est aussi un événement un peu fort et ça peut être aussi un...
00:23:02
Speaker
un driver assez fort pour que des gens rejoignent un club en disant qu'il y a toujours cet événement dans ma ville, là, tous les ans, c'est un bel événement. Nous aussi, à chaque fois, on arrive à le booster par l'audience, on arrive à le booster par les outils qu'on amène parce qu'on va peut-être amener aussi des meilleures pratiques et faire de l'événement encore un plus bel événement. À la fin, je pense qu'on est dans une dynamique très intéressante.
00:23:22
Speaker
Oui, complètement, je comprends du coup le cercle vertueux que ça peut représenter pour les assauts notamment. J'ai peut-être justement une question qui me vient sur le modèle de Miles Republic, j'ai l'impression que c'est un mélange de plusieurs modèles, tu l'as déjà un petit peu souligné.
00:23:45
Speaker
la partie marketplace et couplée à la partie accompagnement qui se rapprocherait d'un modèle d'agence, du coup si je comprends bien, est-ce que tu peux peut-être revenir un petit peu sur la façon dont le modèle a évolué, peut-être pour revenir à la jeunesse de Malaysia Public et un petit peu comprendre ce qui fait qu'aujourd'hui vous proposez toutes ces solutions pour vos clients.
00:24:09
Speaker
Oui, bien sûr. Le modèle n'a pas bougé. Depuis le début, on est parti sur un modèle effectivement, enfin le modèle économique, on va prendre, et c'est un peu classique, des plateformes quelles qu'elles soient, derrière BNB, ou d'une plateforme de réservation de location de voiture,
00:24:30
Speaker
ou de réservation du restaurant va prendre une commission. Donc on prend une commission sur chaque douceur rendu. Et même quand on est dans cette logique de promotion, parce qu'on va appeler cette audience supplémentaire, on n'est pas du tout sur un modèle d'agence, on est vraiment sur quelque chose qui est complètement à la performance.

Stratégies marketing et engagement communautaire

00:24:47
Speaker
Donc on est complètement aligné finalement avec la structure
00:24:49
Speaker
qui nous fait confiance, donc cet organisateur de course. Entre guillemets, s'il y avait zéro dossard vendu, alors s'il y a zéro dossard, c'est qu'il n'y aura juste pas de course, donc c'est un grand autre sujet, mais voilà, on est aligné, c'est-dire que nous, on va faire nos efforts pour pouvoir amener cette audience supplémentaire, mais en aligné, si la course a 200 inscrits, ce qui arrive pour des courses, c'est 200, si c'est 1000, 2000, à chaque fois, on va prendre une commission sur chaque dossard vendu.
00:25:17
Speaker
ça c'est notre première manière de gagner notre vie et il y en a une deuxième qui est venue dans un second temps qui est celle qu'on peut tout ce qu'on peut développer avec des marques aujourd'hui les gens qui donc ce qu'on appelle nous les Mylers tous ces gens qui sont sur la plateforme ils sont très contents de pouvoir identifier leur challenge avec nous et quand t'es un peu un néo runner parce que souvent par la course CPEC ça démarre ou un néo triathlète
00:25:44
Speaker
En fait, tu te dis que c'est super, maintenant j'ai mon objectif dans six mois. Maintenant, comment je fais entre aujourd'hui et dans six mois pour arriver correctement équipé, sur les équipements, correctement préparé. Et donc-dessus, cette audience est intéressante, elle est assez gourmande
00:26:07
Speaker
de produits, de marques, de bonnes pratiques aussi, de contenus, on en fournit. Et donc on a aussi un modèle on travaille avec les marques, qui elles peuvent rentrer en contact avec des gens très affinitaires par rapport à ce qu'elles font en général.
00:26:24
Speaker
Et donc on a développé des nouveaux revenus et notamment on a fait une première off qui, je pense, colle bien à ce qu'on veut faire avec Miles. On en permet à des marques. On a démarré avec Keep Run qui est une marque de Decathlon, marque de courses à pied. On a fait ça aussi avec une Mutuelle tout récemment. On va leur permettre en fait de pouvoir aller sponsoriser localement plein de petits événements. Ces marques, en soi, si elles veulent aller sponsoriser le SMIT de Paris, qui est un gros événement,
00:26:54
Speaker
bon ben elles peuvent prendre leur téléphone, appeler les organisateurs de ce mini-marathon de Paris, qui est en concurrence à ESO, un gros organisateur professionnel, et il va y avoir des gens en phase 2 qui vont être capables de leur parler de partenariat.
00:27:05
Speaker
Par contre, quand il s'agit pour eux de dire, on voudrait être présent pas que dans des grandes villes, mais un peu sur tous les petits territoires, se trouve le sport, se trouvent les gens aussi. Là, opérationnellement, c'est un peu plus compliqué. Tu vas pas discuter avec une course de 300, 400 personnes, c'est peut-être pas facile. Donc ça, on opère ça pour eux. Donc littéralement, à la fin, c'est bien du sponsoring. Et là, on est dans la mission de Miles, c'est bien de l'argent qui arrive dans les caisses de l'organisateur de la course et donc souvent dans les caisses du club aussi.
00:27:33
Speaker
Donc c'est bien ça le sujet, mais après on construit tout un parcours qui est globalement digital pour ces marques-là, pour faire en sorte, sans tomber dans les trucs un peu basiques de la grosse pub qui s'affiche autour de ton écran, c'est pas ça qu'on veut faire, c'est comment on amène cette marque de manière très construite auprès du pratiquant et que ça lui semble ultra adapté pour lui.
00:27:54
Speaker
si t'es plutôt un néo-coureur et que t'es peut-être en train de faire ton premier 5 km, je pense que c'est pas très pertinent d'amener les produits très haut de gamme de Keeprun, parce qu'ils ont aussi des produits très haut de gamme, des chaussures incroyables, des chaussures en carbone, enfin tous ces produits plutôt haut de gamme, on va peut-être plutôt lui amener des produits d'entrée de gamme. Et pour quelqu'un sur lequel on sait que c'est un gros pratiquant, que c'est même un gros compétiteur,
00:28:20
Speaker
dans ce cas-là, ça vaut le coup de présenter sans doute des produits plus avancés. C'est ça tout l'enjeu. Donc on est quelque chose de assez diversifiant. On amène ce contenu pour le courant et on amène du revenu pour la structure, pour l'organisateur.
00:28:34
Speaker
Il y a ce niveau de granularité sur les membres de la communauté MLS République vous pouvez clairement identifier si c'est un gros compétiteur, j'imagine s'il prend beaucoup de ça, ça peut vous donner des informations. Ces informations-là, de ce que je comprends, elles sont monétisables pour des partenaires.
00:28:56
Speaker
Tout ça se fait évidemment avec l'accord du coureur, c'est quand tu as un compte et quand tu as cette data, sinon cette data évidemment elle n'est pas accessible. Mais l'enjeu c'est d'amener un parcours, c'est-dire qu'on va jamais amener quelque chose qui n'intéresse pas le coureur, parce que on va créer une expérience qui va être pas très bonne. Nous on est des gens de produits d'expérience donc ce qui nous intéresse c'est de construire quelque chose sur lequel il y a une énorme demande des coureurs.
00:29:21
Speaker
tout le temps on a des demandes-dessus et leur amener juste pile ce dont ils ont besoin dans leur pratique. Et à ce moment-là, on pense que ça va provoquer aussi un reflex de revenir encore plus souvent sur Miles parce qu'il y a un moment ils disent bah c'est que ça se passe et j'ai tout, j'ai toutes les courses, j'ai le contenu.
00:29:40
Speaker
Et quand je vais dessus, c'est toujours une bonne expérience, je trouve ça agréable.

Parcours personnel de Ronan dans l'ultra trail

00:29:45
Speaker
Et voilà, je suis content de passer du temps et de flâner sur Malz puisqu'on a aussi des gens qui nous disent que maintenant ils flânent sur Malz pour aller identifier la prochaine course puisque toutes les courses, vraiment la totalité des courses de France sont référencées sur Malz.
00:29:59
Speaker
Ok, super intéressant. Justement, tu l'as un petit peu mis en avant mais tu es coureur. Moi j'aimerais bien qu'on fasse le point avec ta pratique sportive, comprendre un petit peu quels sont tes objectifs de l'année si tu en as, tes dernières courses et juste ta pratique au quotidien. En fait, quel sport tu pratiques et pourquoi tu pratiques ?
00:30:28
Speaker
Ouais bah, plaisir. Comme je le disais, moi j'avais démarré par l'athlée et j'en ai fait tout la piste, piste à 800 mètres à l'époque. Mais c'est très structurant la piste, c'est intéressant. Moi j'aimais bien cette compète, 800 c'est quelque chose sur laquelle ça frotte un peu des épaules. Voilà, c'est une course que j'aimais bien, mais ça me correspondait bien. Pardon ? T'as un bon cardio du coup.
00:30:55
Speaker
Bah oui, en tout cas, ça m'allait bien. Moi, je n'étais pas dans les meilleurs français, tu vois. C'était une pratique très... Voilà, j'ai fait quelques... J'ai pu faire quelques expériences sur la Champagne de France, sur des croses, des choses comme ça. Mais voilà, rien de foufou, quoi. Mais c'était cette ambiance du club, structurée, des entraînements. J'aimais bien cette ambiance-là, quoi.
00:31:21
Speaker
Et ça m'a vraiment structuré comme jeune gamin.
00:31:27
Speaker
Et après je suis allé plus sur des choses hors stade, j'avais un peu marre au bout d'un moment de la piste, et bon il y avait la course sur haute, après il y a eu l'arrivée du triathlon, après il y a eu l'arrivée du mouvement du trail, de l'ultra trail, et donc moi j'ai goûté un peu à tout ça, j'ai eu un moment une pratique très très ultra trail, ça me plaisait bien cette idée d'aller partir longtemps en montagne, sachant que moi ça me permettait de toucher aussi
00:31:54
Speaker
Un autre aspect du sport que j'ai toujours beaucoup pratiqué, c'était l'alpinisme. Donc j'aime bien ce côté, cette verticalité. Et pour la petite histoire, j'avais vraiment réfléchi à passer le concours de Guy de Haute-Montagne quand j'étais étudiant en école d'ingénieur.
00:32:11
Speaker
quand je tournais un peu en rondes, disant mais est-ce que je suis au bon endroit ? Et donc j'ai retrouvé vraiment ça avec le trail. Moi qui étais coureur, pour moi le trail c'était le ultra trail, c'était le côté partir des heures en montagne et ça j'ai trouvé ça génial. Donc j'ai beaucoup beaucoup pratiqué l'ultra trail jusqu'en 2017-2018. J'ai enchaîné pas mal de courses, un peu les classiques, les UTMB. Ma course préférée reste à tout jamais la diagonale des fous et je pense que je retournerai et je suis allé trois fois au départ.
00:32:41
Speaker
La première édition, c'est ma première course que j'ai abandonnée, que j'ai jamais abandonnée. Donc je suis retourné l'année d'après pour finir le boulot. Un peu de revanche, ou en tout cas cette idée de travail accompli. Et je trouve que c'est ce que j'ai fait en ultra-trelle et je vais continuer à en faire.
00:33:02
Speaker
Je trouve que ça correspond assez bien aussi à l'avis de l'entrepreneur, c'est qu un moment c'est long, il y a des hauts, il y a des bas, il faut accepter d'avoir de prendre des coups de moins bien, est-ce qu'on a vraiment du tratterelle ? Il y a des moments d'euphorie, est-ce qu'on a aussi du tratterelle ? Il faut prendre tout ça et à la fin c'est ça qui fait la course. Donc moi j'ai un petit peu levé le pied plus récemment parce que simplement j'ai eu des enfants.
00:33:30
Speaker
un peu moins compatible, et j'étais ok avec ça.

Focalisation sur le marathon et conseils pour débutants

00:33:33
Speaker
Et donc voilà, diagonale, on en parle souvent avec d'autres copains, on sait qu'on va y retourner un jour. Donc là, je retournerai avec les enfants, ce sera sympa. Et donc là, actuellement, comme effectivement il y a ces jeunes enfants,
00:33:48
Speaker
Et puis il y a aussi Miles qui me prend du temps. C'est pas facile de toujours tout mener de front. Je suis revenu sur vraiment la course à pied. Et donc j'ai une pratique depuis 2-3 ans qui était assez légère, on va dire. Beaucoup de footing, beaucoup de séance à la sensation avec un casque sur les oreilles pour écouter des podcasts. C'est vrai qu'en même temps les podcasts ont réveillé il y a quelques années.
00:34:14
Speaker
Et néanmoins, j'ai quand même de nouveau mon premier objectif. Là, début décembre, je fais le marathon de Valence puisque j'aime bien aussi les marathons. Et voilà, donc je n'y vais pas car un objectif de fou, mais le plaisir d'aller comme sur une belle course, quand même une jolie course en Europe. C'est un peu au soleil, ce qui permet de faire quelque chose d'agréable aussi.
00:34:37
Speaker
Surtout en décembre quand on est à Lille, on est un petit peu plus loin du soleil en décembre que Valence. Et du coup tu disais un petit objectif, quel est l'objectif du marathon en termes d'allure ?
00:34:57
Speaker
À l'allure, ça va être dur de revenir sur les allures que j'ai pu faire avant, mais je pense qu'honnêtement, je pense que si j'arrive à faire un 3h20 cette fois-ci, ce sera déjà, je pense, j'en serais vraiment très content parce que ça fait longtemps que je n'ai pas couru le marathon, mais c'est ça l'objectif. La réalité sera peut-être à 3h30, je ne sais pas. C'est déjà génial. Et du coup, quand remonte ton dernier marathon, tu disais que ça faisait longtemps que tu n'en avais pas fait ?
00:35:27
Speaker
Je pense que ça remonte à 5 ans à mon avis. Pour quelqu'un qui est justement dans le monde des courses, j'ai mis vraiment moins de dossards sur cette période-là parce que le temps me manquait un petit peu. Alors j'en ai mis, j'ai mis des dossards de petites courses, ce qui est des objectifs plus accessibles, c'est ça que je veux dire, et c'était très cool. on est en plein, mais pas de gros objectifs que j'ai pu me mettre à un moment.
00:35:55
Speaker
Ok, donc si je comprends bien, tu es quand même en pleine prépa pour descendre.
00:36:01
Speaker
Oui, plein de prépa, mais on parle quelques heures de sport par semaine. Mais en même temps, je pense que c'est ça qu'il faut aussi dire aux gens. C'est même un marathon, je ne veux pas simplifier, mais il n'y a pas besoin de s'entraîner 15 heures par semaine pour pouvoir faire un marathon dans de bonnes conditions. Par contre, préparer un marathon un mois avant, ça n'a sans doute aucun sens. Et donc je suis en plein-dedans, dans cette pratique, plaisir, loisir,
00:36:31
Speaker
pas trop contraignante pour que ça n'ait pas trop d'impact à la fois sur ma boîte Miles et sur la vie de famille. Et je pense qu'il y a plein de gens qui peuvent faire des marathons en réalité.
00:36:46
Speaker
complètement après j'ai envie de dire tu vois cette année j'ai fait mon premier marathon j'ai fait le marathon du lac dancy je l'ai bouclé en 4 heures 4 heures 15 je pensais l'avoir bien préparé
00:37:04
Speaker
je pensais avoir fait suffisamment de volume et tout et en fait je me suis pris une énorme claque, bon il y a eu un pic de chaleur à ce moment donc j'étais pas trop habitué à courir avec la chaleur mais même si on retire ces éléments externes et qu'on parle juste de la course en elle-même et la distance
00:37:22
Speaker
à partir du 27e jusqu'au 38e j'étais vraiment au plus bas de ma vie quoi j'étais dans les pires conditions j'ai crampé à mort je vais m'arrêter tout le temps j'ai fait beaucoup de marches finalement et c'est pas du tout l'image que j'en avais pendant ma prépa tu vois je m'étais entraîné sur des allures on va dire assez similaires sur des distances jusqu 33 km
00:37:48
Speaker
Donc si on regarde la théorie, on se dit que c'est ok, tenir en moins de 4 heures, ce qui était l'objectif initial.
00:37:55
Speaker
C'était largement faisable. Je pense que c'est intéressant. Ça me fait souvent ce que tu dis parce que ça sonne pas mal avec le nom de ton podcast. On aime bien dire ça des fois, mais c'est une barrière peut-être du 30e qui met 30 sur marathon. Je pense que tout ça, c'est un apprentissage.
00:38:23
Speaker
Il faut réussir à trouver, et ça peut être assez différent pour chacun, le bon moment dans la vie déjà pour faire le marathon et puis la bonne préparation. Je voyais ça récemment, on était sur le marathon de Paris, enfin pas en temps pratiquant mais plutôt comme observateur. C'est assez dingue, je voyais beaucoup de gamins, enfin en tout cas de...
00:38:47
Speaker
gens qui ont 18, 19, 20, 21, assez jeunes quoi. Et ils démarraient la course à pied par le marathon. Donc ça c'est une vraie tendance par exemple. Peut-être on fait un peu partie justement. Et ils me disaient maintenant moi je veux tout de suite démarrer par ce qui se fait mieux et pour eux ce qui semblait mieux c'était à la fois la notion de distance avec
00:39:08
Speaker
Voilà, en tout cas ça peut se discuter longuement. Et puis cette envie d'être pour eux sur un marqueur fort, dans cette vie de jeune homme, de dire j'ai fait mon premier marathon, c'est par que j'attaque. Et moi, un peu en...
00:39:24
Speaker
Parce qu'on m'a toujours dit ça dans mon école de la clé, un peu en vieux sage, j'avais envie de leur dire mais tu aurais peut-être commencé par monter doucement sur la distance, faire du nicumette, du marathon et un peu plus tard aller sur un marathon. Mais c'est aussi un changement assez fort en ce moment dans les tendances. C'est-dire que la pratique du sport elle est tellement différente d'il y a 10-15 ans.
00:39:43
Speaker
Oui et tu penses que c'est une bonne chose, une mauvaise chose, parce que si on regarde de façon pragmatique, moi pour le coup j'ai quand même fait progressivement les distances des courses auxquelles je me suis inscrit. Il y a quand même un enjeu de faire du volume aussi pour ne pas se blesser, pour faire attention à son corps. Comment est-ce que toi tu vois les choses
00:40:05
Speaker
Moi je pense qu'il n'y a pas de graisse de bonnes pratiques. Pour moi, tant que les gens ne se blessent pas et ne vont pas hypothéquer leur capacité à faire du sport,
00:40:15
Speaker
plus tard parce qu'ils auront pris de mauvaises blessures, jeunes ou moins jeunes. Pour moi, il n'y a pas de mauvaise pratique. Est-ce que courir en montagne longtemps est une mauvaise pratique ? Ça peut discuter parce que tu as quand même un terrain qui est accidenté. Pour moi, je n'ai pas de jugement-dessus. Je pense que fondamentalement, on va dire,
00:40:38
Speaker
Nous, en tant qu'animaux, on est ultra, en effet, pour être longtemps dehors et pouvoir courir longtemps.

Leçons tirées des échecs et prévention des blessures

00:40:47
Speaker
On est surtout, sur Terre, une femme, une partie de l'espèce animale la plus endurante, quoi. Et donc, je ne sais pas si, finalement, courir 40 documents à 20 ans, c'est quelque chose qui est non acceptable ou remarquable,
00:41:07
Speaker
Parce que finalement, on est peut-être déjà fait pour ça tout court. Donc voilà, pas de position tranchée-dessus. Je trouve qu'il y a tellement de pratiques qu'on peut faire différemment et ça est neuf tout le temps et ce monde du sport est neuf tout le temps et c'est bien comme ça. Et d'ailleurs,
00:41:25
Speaker
Moi j'ai le sentiment aussi que faire de la longue distance, c'est aussi aller se pousser à dépasser ses limites, à s'y confronter en fait. Il y a une partie saut dans le vide quoi. Plus la distance est longue, plus le dénivelé sera important.
00:41:44
Speaker
moins il y a de certitudes sur le résultat final. Du coup, ça m'intéresserait un petit peu de savoir justement ton échec sur ta première diagonale défaut. Comment ça s'est passé ? Comment tu as analysé ce résultat ? Moi, je l'ai quand même bien accueilli. En fait, j'ai senti
00:42:09
Speaker
Je pense qu'au bout du dixième ou quinzième kilomètre, qu'il y avait un petit problème. Et en fait, ça montre bien qu'au final on fait n'importe quoi. En fait, quinze jours avant la course, j'avais commencé à bien lever le pied. Je m'étais vraiment bien préparé pour ma première diagonale. Ils sont beaucoup mieux pour la deuxième et la troisième. C'était sans doute un des moments j'étais le plus en forme. C'est que j'avais levé le pied. Pardon ?
00:42:35
Speaker
Tu peux dire un petit peu ta préparation, qu'est-ce que tu as fait spécifiquement pour te préparer ? À ce moment-là, c'était sur ma première boîte. Cette première boîte tournait, ça faisait quelques années qu'elle était bien lancée et donc c'est vrai que ça laissait un petit peu de temps. Je n'avais pas encore d'enfant donc tout était plus facile aussi de prendre vue.
00:42:56
Speaker
temps de loisir, et j'ai passé beaucoup de temps en montagne, beaucoup de week-end choc, beaucoup de bornes du vélo, donc oui, j'étais plutôt très en forme. Je pense que c'est rien de fou pour certains qui doivent faire beaucoup plus de bornes, beaucoup plus de volume,
00:43:17
Speaker
Moi je pense que je vais être entre 10 et 15 heures de sport par semaine donc pour moi c'était super agréable et c'était peut-être le max que j'ai accepté de faire.
00:43:27
Speaker
Il y a sûrement des gens sur la diagonale qui arrivent avec 20-25 ans d'entraînement sans trop de soucis sur ces courses-là. Mais moi, je ne briguais pas non plus, ni un top 100, ni... Voilà, c'était pouvoir finir et vivre l'expérience. j'ai vraiment merdé, c'était 15 jours avant, dans ma boîte justement, je levais bien le pied et puis on vient me voir, on dit, oh non, on fait un foot en salle ce midi, ça ne te dit pas ? Ben oui, ça va me changer un peu.
00:43:53
Speaker
Je suis allé faire un foot en salle, donc pas de choc, rien, mais c'est juste, ça faisait des mois que j'ai été toujours dans le même type d'appui, enfin vraiment dans l'axe quoi, la course à pied quoi. Et là, le foot en salle, quand tu sais pas jouer, tu joues avec des gens qui savent pas trop jouer, c'est un peu n'importe quoi.
00:44:10
Speaker
Et donc voilà, j'ai un peu déréglé le corps à ce moment-là et je l'ai tout de suite senti parce que je connais bien mon corps et quand j'ai commencé à faire la première montée, la diagonale, on démarre par quasiment 25 ou 30 km de montée et j'ai bien senti la montée, que mon genou me faisait un peu mal et je ressentais un déséquilibre. Je sais que mon genou était en parfait état mais j'avais ce sentiment de déséquilibre.
00:44:33
Speaker
et donc la douleur s'est accentuée petit à petit et en fait au 80e kilomètre je me suis dit ben en fait ça n'a pas de sens parce que 1 je prends plus de plaisir potentiellement il reste encore la moitié de la course à faire je peux peut-être aller jusqu l'arrivée en marchant mais à quoi bon finalement et surtout je me dis si je me fais mal et que je mets
00:44:54
Speaker
deux ans à récupérer parce que j'ai une petite je me serais fait, je sais pas, vraiment quelque chose d'indineux, un peu compliqué. En fait, peut-être que je vais hypothéquer toutes mes chances de pouvoir revenir ou de faire du sport dans de bonnes conditions. Donc c'est pas du tout mon esprit. Je dis ok, c'est après en analysant, je me dis c'est sans se foutre en salle qui m'a mis dedans. Voilà, mais sur le moment, je dis bon ben c'est tout, c'est comme ça. Peut-être que le truc était trop gros pour moi et c'est tout et il faut accepter de stopper.
00:45:21
Speaker
L'un d'après, je me suis correctement entraîné, mais je n'ai pas fait de foutre en salle. Et ça s'est bien passé.

Surmonter les défis mentaux et physiques en course

00:45:28
Speaker
Donc le conseil, si les gens veulent retenir quelque chose, c'est vraiment de ne pas aller faire de foutre en salle. C'est bien ça. Je pense qu'en tout cas, sur des gros objectifs comme ça, si tu as une pratique de la course à pied ou du sport beaucoup moins engagée, on est sur des objectifs quand même très particuliers. Je pense qu'il faut avoir une vraie routine et la tenir. Ça, c'est clair.
00:45:47
Speaker
Ce qui n'est pas le cas si tu fais des petites courses régulièrement et tu peux très bien faire du paddle la semaine et faire la course au week-end, il n'y a pas de problème. Mais c'est vrai que c'est une course sur laquelle tu passes du temps à l'entraînement, la réunion c'est comme un voyage aussi, donc c'est un prior engagement personnel, donc c'est dommage d'hypothéquer tes chances comme ça.
00:46:11
Speaker
C'est un apprentissage. J'en parle aujourd'hui. C'est pas un truc que je traîne. Je me suis dit, non, c'est fait partie de la vie et il y aura sûrement d'autres courses que je vais reprendre, que je vais peut-être abandonner. Ça m'arrivera peut-être de nouveau et c'est OK.
00:46:25
Speaker
C'est marrant. Le sujet de l'abandon, j'aimerais bien peut-être y revenir juste après, mais juste pour rebondir. C'est marrant ton exemple sur le foot en salle. Il y a à peu près deux ans, j'ai fait un five avec les collègues de l'entreprise dans laquelle j'étais. C'était chez Fleet à l'époque. C'était clairement pas un sport que je pratiquais, donc ultra amateur, j'arrive.
00:46:55
Speaker
avec un niveau très discutable et une condition physique qui était vraiment pas ouf en sortie d'école quoi et en fait au bout de 20 minutes je chauffe trop mon corps je glisse sur le ballon et je me fracture la malléole externe droite donc c'est vraiment la descente aux enfers
00:47:17
Speaker
donc ouais non clairement le le foot c'est c'est particulier faut faut préparer son corps pour pour ça et ça a rien à voir clairement avec avec la course à pied vraiment je trouve
00:47:33
Speaker
voilà c'est différent mais moi je suis assez gourmand tous les sports j'aime bien enfin je pense mais les sports c'est ludique aussi le se fout en salle donc c'est vrai que ça m'attire vite et j'aime bien toucher à tout quoi non mais clairement on passe un super moment mais je m'attendais pas du tout à me blesser de cette façon mais du coup sur la question de l'abandon
00:47:56
Speaker
C'est un vrai sujet aussi. Il y a 3 semaines maintenant, j'ai participé au Trail des Glières. Je suis parti sur le format à 56 km avec 3600 de dénivelé positif. Et le profil de cette course était vraiment sur le début. Les 20-25 premiers kilomètres, il y avait autour de 2000 de dénivelé positif.
00:48:21
Speaker
Et vraiment, j'étais fatigué en plus. Tu mets tout ça bout à bout. Je n'avais pas forcément l'habitude. Tu vois, je suis basé en Vendée. Ce n'est pas facile d'aller faire du dénivelé parce qu'il n'y a pas de montagne, c'est très plat autour de chez moi. On arrive à s'entraîner sur les terrils, c'est pas mal. Sur les quoi, pardon? Sur les terrils.
00:48:41
Speaker
Ici, tu as des térils, c'est les térils. Ici, après l'île, il y a ce qu'on appelle le bassin minier et donc il y a ces énormes tas, les excavations de mines. Ça fait longtemps qu'elles sont pas exploitées, mais t'as toujours les térils. Et je dis ça parce que ça fait marrer parce que, effectivement, t'as raison, on a vendu ces plats. Mais ici, le week-end, quand tu vas sur les térils, tu vois plein de trailers.
00:49:04
Speaker
qu'ont les chaussettes remplies de cette boue, cette terre un peu noire, et reste des mines. Mais c'est le terrain d'entraînement, tu iras voir sur Strava, tu verras qu'il y a des jolis parcours sur ces terrines-là.
00:49:21
Speaker
C'est ça, on fait comme avec ce qu'on a autour de chez nous. Il y a des carrières d'entraînement, mais sinon, il faut faire des allers-retours sur la pente la plus importante si on veut vraiment faire du dénivelé, ce qui n'est pas le plus agréable. Tout ça pour dire que cette course, c'était vraiment une lutte mentale.
00:49:40
Speaker
du début à la fin j'ai voulu abandonner j'ai même parlé avec l'organisation comment ça se passe pour organiser pour pour abandonner je n'en peux plus en fait il se trouve que c'est un participant qui m'a qui m'a re motivé il m'a dit non non regarde les barrières ouvertes encore du temps
00:49:57
Speaker
laisse un peu faire, au pire tu fais le parcours des 41 km qui se croisait avec le parcours sur lequel j'étais à ce moment et finalement je me suis dit non non si je continue je vais jusqu'au bout il restait une petite montée et ensuite c'était beaucoup de descente donc c'était vraiment un point
00:50:20
Speaker
un point de clivant en fait pendant la course en fait j'étais à bout et il suffisait de faire, je sais pas, cinq kilomètres de plus pour que ça aille vraiment mieux après quoi.

Engagement dans l'écosystème sportif français

00:50:32
Speaker
C'est un peu l'école de la vie le sport. Tu retrouves tous ces...
00:50:36
Speaker
On le dit souvent, c'est un peu une banalité ce que je dis, mais c'est tellement vrai. C'est-dire que tu retrouves... Alors là, c'est haut, c'est bas et à la fin, tu finis par... Soit parce que tu es aidé par quelqu'un, il y a des personnes qui peuvent t'aider. En tout cas, tu retrouves un moment un second souffle, en tout cas cette énergie qui permet d'aller jusqu'au bout. Et à la fin, t'as réussi à le faire et c'est top.
00:50:59
Speaker
Et je trouve que quand on prend du recul dessus, c'est difficile d'expliquer comment on a retrouvé cette énergie, pourquoi on en a beaucoup plus. Tu vois, en juillet dernier, j'ai fait 76 kilomètres en Suisse. Les 50 premiers kilomètres, c'était l'enfer. Aucune puissance, fatigue rapide, j'étais vite essoufflé.
00:51:29
Speaker
et dès qu'il a commencé à faire nuit parce que je l'ai fait en quasiment 18 heures donc j'étais plutôt lent j'ai eu un second souffle quoi vraiment et je me suis dit c'est un peu paradoxal t'arrives à un moment en théorie tu devrais être le plus fatigué et en fait c'est tu te remobilises tu performes le plus c'est un truc que j'ai dit tout à l'heure qu'on est vraiment ultra endurant pas presque par nature quoi on a ça en fond de nous donc ce qui est sûr c'est que ça me désole régulièrement c'est que
00:51:58
Speaker
c'est que c'est le sujet de la sédentarité. Et si aujourd'hui moi je fais une boîte dans le sport, c'est aussi parce que j'espère contribuer à ma manière un peu, le plus possible, à ce que des gens combattent aussi la sédentarité. Parce que finalement on est fait pour bouger, on a ces capacités-là. Et en général, en plus quand tu es dans le mouvement,
00:52:24
Speaker
Au-delà du bien-être qui peut venir avec, il y a aussi plein d'émotions qui arrivent. Sur une course comme ça t'as des hauts débats, à un moment, tu vis quand même pas mal d'émotions et ça fait quelque chose qui n'est pas du tout lisse à la fin dans ta vie. Ou en tout cas sur ce week-end-là, tu aurais vécu quelque chose qui n'était pas lisse. Il faut qu'on essaie de ne pas passer à côté de ça.
00:52:46
Speaker
Et c'est vrai que c'est toute la dérive qu'on a dans les pays très développés, comme on dit, comme les nôtres, finalement les gens, la sédentarité, tient à s'ancrer de plus en plus. Et c'est catastrophique parce que tous les chiffres, tu as lire, et je crois qu'ils nous écoutent, ont déjà en entendre plein-dessus, mais la capacité d'un gamin de 12-13 ans aujourd'hui, elle est tellement inférieure à nous-mêmes quand on avait 12-13 ans. Donc le truc, on est vraiment surpente, qui est vraiment très très très dangereuse.
00:53:15
Speaker
Oui, mais justement, il y a un enjeu de santé publique. Peut-être ça peut aider aussi à faire le pont, ce sujet-là, sur ton rôle aussi dans l'écosystème. Donc on l'a dit tout à l'heure, mais t'es investisseur, t'as cofondé dans le passé une boîte dans le domaine de la santé. Aujourd'hui, si j'ai bien vu, tu es aussi au bord de l'écosystème Sportec en France et partner chez 50 Partners.
00:53:43
Speaker
Est-ce que c'est aussi pour ces raisons-là, tu vois, d'avoir peut-être plus d'impact sur des sujets connexes à la santé et au sport ?
00:53:54
Speaker
Ouais, c'est clair. Donc effectivement, il y a un collectif qui est super intéressant, qui est super dynamique en ce moment, qui s'appelle LaSportec. Donc ça regroupe plutôt des boîtes assez jeunes, parce que c'est des boîtes innovantes. Il y a plus de 150 boîtes qui sont dans ce collectif-là. Donc il y a un bureau, c'est une association.
00:54:15
Speaker
Et donc moi je suis parti de ce bureau. L'enjeu du collectif, c'est de faire en sorte qu'évidemment l'innovation en France soit, enfin que le sport, et que l'innovation dans le sport se développe. Ce collectif a forcément été bien avant les Jeux Olympiques,
00:54:34
Speaker
Quand on parle de jeux olympiques, on parle souvent d'héritage. Effectivement, il y a un héritage espère sportif des jeux olympiques. On peut le voir un peu dans la pratique dans les clubs. Apparemment, sur certains sports, ça s'est bien développé. Il y a un héritage par l'infrastructure. Même si là, on n'a pas construit beaucoup de nouvelles infrastructures, mais il y en a des nouvelles qui restent et c'est parti d'héritage.
00:54:51
Speaker
Nous, quelque part, on est sur le sujet de l'héritage économique, ou en tout cas sur un héritage d'écosystème. Il fallait, et c'était sa petite nécessité, qu'en France, on sorte avec un écosystème dans le monde du sport plus costaud, peut-être, que ce qu'il était avant. Et si on pouvait utiliser les jeux trappiques, c'était forcément un accélérateur.
00:55:11
Speaker
Quand je dis écosystème, c'est cette capacité depuis la France, de partout en France, d'être capable de faire sortir de terre des boîtes qui vont pouvoir amener des innovations technologiques parfois, des innovations de pratique, qui vont faire en sorte qu'il y ait un maximum de gens qui peut-être grâce à ces innovations vont pouvoir faire du sport. Et le but de la Sport Tech, c'est aussi de pouvoir parler à l'oreille des politiques, donc on est aussi pour
00:55:39
Speaker
pour avoir à être un vrai appui pesé dans le débat. La France, je crois que ça a été largement discuté et pas mal commenté pendant les JO, mais est-ce qu'on est une nation sportive ? Le sujet peut être vaste, parce qu'il y a quand même des pays qui sont construits beaucoup plus autour de sport que ce qu'on en l'est. Le sport est loin d'être quelque chose qui... C'est souvent un sujet secondaire, le sport.
00:56:08
Speaker
On peut le dire comme ça, mais quand à l'école, tu sèches un cours de sport, c'est un peu moins grave, semble-t-il encore en 2024, que quand tu sèches un cours de maths. Ça, ça fait réfléchir. La force politique aujourd'hui, même s'il se passe des choses dans le sport,
00:56:25
Speaker
Le ministère des Sports n'est loin d'être le plus gros ministère en France. Je ne dis pas qu'il faut que ce soit devant le ministère de l'Éducation ou celui de la Justice ou de la Défense. Mais en tout cas, les moyens ne sont pas non plus extrêmement élevés. Donc, même quand je le vois avec Miles République, quand des fois tu dois, dans des fichiers publics, mettre dans quelle catégorie est ta boîte. On te dit, est-ce que tu es une boîte du monde de banque, de l'hôtellerie, etc. Il n'y a pas de catégorie sport.
00:56:53
Speaker
Ça vit quelque chose de cette administration, de la manière dont c'est organisé le pays. Donc nous, c'est avec ça, c'est-dessus qu'on se bat. En tout cas, on pense que le sport, c'est nécessaire. Mais il y a quand même déjà beaucoup d'emplois dans le monde du sport. Dans le sport armateur, il y a plein de gens qui donnent de leur temps pour faire du sport armateur. Il y a plein d'emplois en France. Il y a des très gros événements, des grands événements en France, mais je ne parle pas que des géos.

Impact des JO et importance du sport en santé

00:57:21
Speaker
comment on fait en sorte que ce soit source de revenus aussi pour la France, source de rayonnement pour la France. Et on le voit post-JO, il y a pas mal de boîtes qui ont justement participé aux JO, qui sont plutôt pas forcément des startups, mais ce sont des boîtes qui ont participé aux équipements qu'on fournit. Je pense que ces boîtes-là, elles en profitent pas mal. Il y a d'autres pays qui aujourd'hui ont vu le savoir-faire et je pense que c'était un vrai succès, ce jeu olympique quand même, à plein niveau.
00:57:47
Speaker
et bien aujourd'hui ça va aider à faire rayonner tout cet écosthème de boîte française, y compris les startups via la Sportec. Donc grand combat, moi je crois beaucoup à des écosthèmes organisés et structurés, c'est comme ça qu'on est plus forts et il faut qu'on travaille en meute pour pouvoir aller plus vite dans nos boîtes.
00:58:03
Speaker
Et je crois qu'il y a un enjeu aussi de soutenir les financements publics ou les subventions. Tu vois, on parle beaucoup de le sport comme moyen d'éviter aussi plein d'autres problèmes de santé, que ce soit autour de la santé mentale, mais aussi physiquement. Comment est-ce que tu vois les choses et est-ce que ça fait partie des sujets qui sont sur la table aujourd'hui ?
00:58:33
Speaker
Moi, j'en suis convaincu, comme beaucoup d'entrepreneurs du monde du sport, dans la pratique, je pense qu'en France, on n'a pas encore intégré le sport comme un outil de prévention massif ultra puissant. Et tu vois comment le système de santé, moi j'y ai passé du temps, le système de santé plus de 15 ans,
00:58:56
Speaker
Le système de santé, il est là, il est plutôt curatif, c'est-dire qu'il n'est pas beaucoup dans la prévention. Tu vois, via la SportTech, on avait l'occasion d'échanger avec nos homologues australiens. Australie, c'est un pays super intéressant pour ça, c'est un pays qui est construit autour du sport. Je ne veux pas dire de bêtises, mais je crois que même le chiffre, le montant du capital, un pourcentage de tout le capital risque, on parle d'innovation, donc des fonds qui peuvent investir dans le sport,
00:59:24
Speaker
En France, on est à moins de 1% de tout le capitalisme qui part dans le sport. Je crois qu'en Australie, en tout cas, c'était plus de 10%, c'est peut-être entre 10 et 15%. Ça veut dire quelque chose. C'est-dire qu un moment, ça investit massivement.
00:59:41
Speaker
Et la force publique aussi investit en proportion de son PIB plus en Australie qu'en France. Après, ce sont des choix politiques vastes qui doivent être discutés, mais en tout cas, on pense qu'il y a encore
00:59:58
Speaker
pas mal de choses qu'on peut faire en France et qui pourraient sûrement éviter de la dépendance, des coûts de santé, surtout qu'on va vivre un peu plus longtemps, colossaux, parce que les gens auraient construit leur vie aussi autour du sport. Ça, j'en suis intimement persuadé.
01:00:16
Speaker
Et est-ce que sur les tendances, toi qui peux avoir une vision peut-être plus générale, est-ce que tu as vu un shift se passer sur les dernières années en termes d'investissement ? Parlez-vous ici notamment les Business Angels dans des projets autour de la santé du sport. Est-ce que tu vois aussi beaucoup plus de projets se monter ? Comment est-ce que tu perçois un peu les dynamiques générales de ce marché ?
01:00:42
Speaker
Ouais, ce marché est quand même très dynamique. Si on parle du sujet du financement, clairement aujourd'hui, il y a plus d'acteurs qui vont investir dedans. Nous, on se bat aussi au sein de la sport-tech pour que ce soit vraiment vu comme une classe d'actif en tant que telle. C'est une classe d'actif qui est très performante, qui doit l'être, qui l'est déjà et qui devra continuer à l'être. Donc oui, il y a cet engouement. Il y a aussi un engouement des sportifs eux-mêmes.
01:01:09
Speaker
Alors ça marche pas pour tous les sports, parce que tu le sais bien, il y a des sports qui sont plus rémunérateurs que d'autres. Mais aujourd'hui, t'as un vrai sujet que nous on adresse aussi avec la Sport Tech, du sportif qui soit retraité ou actif, qui investit. C'est plutôt des sportifs des sports co, on va dire, qui investissent. Mais ça, c'est top. C'est des gens aussi qui amènent.
01:01:29
Speaker
plus que de l'argent, ils amènent aussi de la visibilité, ils amènent des connexions, ce qui sont en raison des connexions. Donc ça c'est top, donc ça c'est un vrai phénomène qui est et qui ne va pas du tout se ralentir et qui est en train de s'accélérer en France comme il s'est accéléré dans d'autres pays en même temps.

Technologie et innovation dans le sport

01:01:44
Speaker
Et au niveau entreprise, on le voit aussi avec le collectif Sportec, on a un bon termomètre finalement depuis quelques années, ça fait quelques années que ça existe le collectif,
01:01:54
Speaker
Moi je l'ai rejoint quand j'ai créé ma boîte, mais le connectif existait déjà avant Miles République. Il y a de plus en plus de boîtes. Et de toute façon, le sport, il y a plein de technos à apporter. Il y a de la techno de base qui permet d'aller aider le sport amateur à mieux se structurer. Je pense qu'on en fait un peu partie, mais quand je dis mieux structurer le sport amateur, c'est comment est-ce que ça peut être aussi des outils de gestion pour les clubs. C'est aussi ça le sujet, c'est comment on scatamène de la technologie qui permet de mieux gérer
01:02:24
Speaker
des clubs, c'est un vrai sujet dans la gestion de fans aujourd'hui par la technologie, enfin les réseaux sociaux sont par et toutes les mécaniques qui sont derrière ont permis de faire des super solutions. Mais si on parle d'un sujancement qui est très haut, qui est l'IA, aujourd'hui quand on parle notamment dans la performance,
01:02:42
Speaker
La performance, on a beaucoup de capteurs depuis des années, de plus en plus de capteurs. Ces capteurs, ça génère beaucoup de data. Maintenant, avec l'IA, il y a diverses choses autour de la performance, de l'hyperperformance qui vont être assez intéressantes à observer. Donc c'est un secteur qui peut être très technologique et tout est capable de prendre en main toutes ces nouvelles technologies et d'en faire des très belles boîtes assez claires.

Conclusion et futurs invités

01:03:05
Speaker
Oui, complètement. D'ailleurs, sur le sujet de l'IA, un prochain participant au podcast sera Paul-Antoine de Vecta, qui est membre du collectivisme. Oui, complètement. Et justement, il y a des thématiques ultra intéressantes autour de tous ces enjeux. Tu pourrais le questionner, parce qu'ils poussent assez loin tous ces modèles d'IA autour de la performance pure. Et c'est un sujet du sport aussi.
01:03:36
Speaker
Au-delà d'abord d'être adressé à des athlètes professionnels, l'enjeu pour eux, si j'ai bien compris mais on pourra le profondir, c'est d'aller toucher la masse des sportifs amateurs.
01:03:51
Speaker
Je vois qu'on a dépassé l'heure d'échange. Déjà, merci beaucoup Ronan pour cet échange. Ça a passé super vite. C'était génial de parler de sport avec toi et de parler de Miles ensemble. Il y a peut-être une question que j'aime poser à la fin.
01:04:17
Speaker
En fait, on va dire qu'il y en a deux. La première, c'est tout à l'heure, tu parlais de tu courais quand tu cours, tu aimes bien écouter des podcasts. Qu'est ce que tu écoutes quand tu fais du sport, quand tu écoutes quelque chose d'ailleurs?
01:04:32
Speaker
Oui, c'est vrai que ce temps à courir pour moi, c'est vrai que c'est beaucoup de podcasts. C'est vrai qu'en même temps, ça fait quelques années qu'il y a des tonnes de podcasts qui sont arrivés. Moi, j'en ai quelques-uns, mais préféré. Tu veux des noms, c'est ça, de podcasts ? Oui, par exemple, ou des choses que tu aimes bien écouter pendant que tu fais du sport.
01:04:56
Speaker
Bah moi, c'est soit musique, soit podcast, selon un peu le mot du moment, mais en podcast, je peux bien aimer des formats très longs de podcasts quand tu cours, même si je n'ai pas le temps forcément d'écouter tout le podcast sur le temps de course à pied, mais j'aime bien les… il y a quelques podcasts dans le sport qui sont assez cool, tu dois connaître le podcast Dream Team, il y a Pierre Moreau qui fait des trucs assez cool,
01:05:24
Speaker
J'aime bien aussi en mode, ça parle pendant assez longtemps, mais ça touche vraiment la course à pied et le trail, c'est la bande à des plus de Nicolas. C'est un format que j'aime bien aussi. Récemment, il fait des grosses courses, donc ça c'est cool.
01:05:41
Speaker
Il y en a un aussi que j'ai identifié il n'y a pas longtemps, je suis assez curieux de l'écouter justement, c'est avec notre ancienne ministre des Sports, Amélie Oudéin-Castérat. C'est un podcast qui s'appelle « DIGRESSION », c'est fait par Thomas Remoller, il y a un jour qui s'appelle Olbia, que nous on connaît assez bien finalement dans cet écosthème du sport. Je suis assez curieux de voir ce qu'elle raconte poste, poste maintenant, poste mandat et poste GIO, parce qu'elle a vécu ça de l'intérieur, j'imagine qu'il a la questionner-dessus.
01:06:10
Speaker
Donc fois, c'est des podcasts comme ça, puis après, ça peut être des trucs en dehors du sport. C'est vrai que je suis assez intéressé en tout renseignement par les conneries du sport, mais il y en a un que j'aime bien aussi, je finis juste-dessus, mais c'est la conversation scientifique d'Étienne Klein. Je pensais sur les podcasts de Radio France. Au passage d'Étienne Klein, c'est quelqu'un que j'ai croisé aussi, qui est un scientifique français que j'adore parce qu'il a un style...
01:06:34
Speaker
et capacité à rendre accessibles des choses qui sont parfois complexes. C'est aussi un ultra-trailer au passage et qui a beaucoup écrit sur la partie ultra-trail, ce rapport au camp, comme il aime bien l'expliquer. J'aime bien son format et je suis sûr que dans ses podcasts, il a déjà parlé de sa relation à la course à pied, notamment la course non-distance. Ok, hyper intéressant. Tu vois, tu m'apprends quelque chose sur Etienne Claire, je savais pas du tout qu'il était ultra-trailer aussi.
01:07:00
Speaker
Et du coup, dernière question qui est plus la relative au podcast Kilomètre 30, est-ce que toi tu serais me recommander quelqu'un qui pourrait participer au podcast tout comme toi et qui pourrait apprécier faire ce type d'échanges ensemble ?
01:07:23
Speaker
Oui, sûrement. Bonne question. Qu'est-ce que je pourrais te recommander ? Il y a plein de gens, je pense, dans les mondes de la sport-tech, il y a plein de super-boites.
01:07:42
Speaker
Écoute comme ça c'est pas facile. J'essaie de te trouver un nom et j'essaierai pas de le partager mais pour moi il y a tellement d'entrepreneurs en ce moment qui lancent des projets très très cool. Ce qui est intéressant ce serait peut-être d'essayer de voir si ce qui est intéressant c'est des gens aussi qui sont
01:08:01
Speaker
Moi, j'aime bien cette idée dans l'entreprenariat aussi de pouvoir peut-être amener des gens qui sont des passionnés, qui sont des anciens athlètes. Je ne sais pas forcément un nom comme ça spontanément, mais ce serait assez curieux de voir dans ton podcast des gens qui basculent, qui sont en reconversion et qui passent de la grande compétition qu'ils ont occupé tout le temps à la cascade entrepreneur. Et idéalement, c'est peut-être quelqu'un qui le fait déjà depuis quelques années et de voir quel est un peu son
01:08:28
Speaker
Il est au croisement des deux de la grosse compétition qui a occupé toute sa vie. Ça, ça serait super intéressant. Je ne sais pas un nom comme ça qui me vient, mais je suis sûr qu'on va trouver ensemble. Je suis tout à fait d'accord avec toi. Je pense qu'il y a plein de thématiques ultra intéressantes à aborder complètement, mais avec plaisir, en tout cas, si tu peux me recommander quelqu'un. J'ai réfléchi, je te partage ça.
01:08:50
Speaker
Super, ok. Merci beaucoup Renan pour ton temps. C'était ultra intéressant, c'est toujours un plaisir de parler de sport de toute façon. Pour les personnes qui nous écoutent, s'il y a des opportunités en interne, c'est des personnes qui sont plus intriguées, pour en savoir plus sur Males Republic, potentiellement rejoindre vos équipes, ou juste échanger avec toi. Comment est-ce que ça se passe ?
01:09:20
Speaker
Bah écoute, on est assez facile à identifier sur le web. Je pense que le bon canal aussi pour entrer en communication avec moi, c'est LinkedIn tout simplement. C'est une bonne manière de pouvoir et je répondrai à tout le monde. Mais effectivement, sinon on recrute effectivement, les offres d'emploi sont accessibles sur notre site magepublic. Donc avec plaisir, on a pas mal de monde. Je crois que c'est ça qui est plaisant aussi pour finir-dessus dans le monde du sport.
01:09:47
Speaker
C'est un univers et ça parle à plein de monde. Il y a plein de gens qui sont des pratiquants et ce qu'on fait, ça leur parle. Et on en a fait une vraie boîte entre guillemets. Et comme il s'agit pour eux de pouvoir avoir un job dans un milieu qui leur plaît, c'est vrai que ça c'est plaisant. Je le connaissais un petit peu moins dans mes deux boîtes d'avant. Là, c'est quelque chose qui est très très présent. Les gens ont le smile quand ils te parlent de rejoindre ta boîte. Ça c'était quand même super agréable.
01:10:19
Speaker
En tout cas merci Victor d'avoir participé à la première édition Ever de QMAT 30, donc c'est très heureux d'avoir fait ce premier épisode 1 avec toi. Quel honneur de t'avoir reçu pour ce premier épisode d'honneur, merci beaucoup, je te souhaite une belle journée et je te dis à très bientôt.
01:10:40
Speaker
Merci, salut Victor et longue vie à Kilomètre 30. Ciao ciao. Merci beaucoup. Salut. Voilà, c'était Kilomètre 30. Merci beaucoup pour votre écoute. Si vous êtes encore là, je vous invite à suivre l'aventure Kilomètre 30 sur les réseaux, principalement LinkedIn et Instagram. Et si vous souhaitez faire des retours, évidemment je les prends avec grand plaisir. Et je vous dis surtout à bientôt pour le prochain épisode.