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EP5 - Lucas Lopez, Fondateur de Net & Connect

KM30
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169 Plays3 months ago

Il est en train de complètement révolutionner la façon de faire du business…grâce au Padel. Je vous explique 👇 🎾

Quand j’ai enregistré cet épisode, j’ai été bluffé par l’énergie et la passion de Lucas. Mais ce qui m’a surtout marqué, c’est son talent unique : celui de connecter les gens grâce au sport, et plus précisément grâce au Padel, un sport passionnant et en plein essor.

Avec Net & Connect, Lucas réinvente le networking professionnel.

Pour moi, cet échange est une vraie MasterClass de storytelling, de persévérance et d’entrepreneuriat.

Finis les événements classiques et parfois ennuyeux : ici, on enfile une tenue de sport, on partage des moments forts sur le terrain et… le business se fait presque naturellement. 🎾

👉 Ce qui m’a particulièrement marqué dans cet épisode :

  • Son KM 0 : Quand Lucas a lancé Net & Connect, il menait une triple vie : recruteur donateur le matin en CDD, entraînements intensifs de sport l’après-midi, et développement de son projet le soir. Une routine épuisante… mais qui a posé les bases de son succès.
  • Son KM 30 : le mur du marathon entrepreneurial. Comme dans tout parcours, il a connu son moment de doute : fatigué, à un carrefour, il aurait pu tout abandonner, partir en voyage ou retourner vivre chez sa mère. Mais il a choisi de continuer, de persévérer. Résultat ? Tout ce travail a fini par payer.
  • Il a même réussi à convaincre Head de devenir son partenaire privilégié avec une slide, c’est pour dire ses talents pour négocier des partenariats.

Si vous êtes curieux de savoir comment mélanger sport et business pour créer des événements qui ont un vrai impact, cet épisode est pour vous.

Bonne écoute ! 

Transcript

La triple vie de Lucas: Ironman, recrutement et technologie

00:00:00
Speaker
Donc au temps de dire, donc je suis au kilomètre zéro, j'ai même pas commencé, que je suis déjà dans ma merde, j'avais une triple vie. En fait le matin je m'entraînais pour l'Ironman, la journée j'étais recruteur de Nathan, donc j'avais mon petit costume, et le soir je travaillais pour Nathan Connect je recrutais dans le monde de la tech pour me faire de l'argent.
00:00:18
Speaker
De quoi entendre dire que les journées étaient un peu longues. Je veux tout, je veux partir en vacances, j'en ai marre de l'Athènes Connect. Littéralement le kilomètre 30, t'as envie d'abandonner. Toi demain, on joue aux paddels ensemble, on va s'en souvenir. Et après on va dire, tain Victor, je me souviens, on a joué aux paddels ensemble, tu devrais rencontrer

Podcast 'Kilomètres 30': Inspiration pour entrepreneurs sportifs

00:00:34
Speaker
un thème.
00:00:34
Speaker
Bonjour et bienvenue sur Kilomètres 30, le podcast des entrepreneurs du sport. Ici, on discute avec ceux qui construisent des projets incroyables dans l'univers du sport. Alors je m'adresse ici aux entrepreneurs dans l'âme et ceux qui veulent rejoindre des projets géniaux dans l'univers du sport. J'espère que vous trouverez ici une bonne dose de motivation et d'inspiration. Mes invités sont des entrepreneurs qui nous expliquent vraiment ce que c'est de monter une boîte dans le sport. Alors qu'ils entreprennent pour rendre le sport plus accessible, optimiser la performance des athlètes ou simplement améliorer le bien-être de leurs utilisateurs,
00:01:03
Speaker
Vous découvrirez comment sport et entreprenariat s'entremêlent pour créer des opportunités uniques.

Lucas Lopez: Connecter les gens par le sport et le business

00:01:08
Speaker
Je suis très heureux de vous partager ce cinquième épisode enregistré avec Lucas Lopez. Alors quand j'ai enregistré cet épisode, j'étais vraiment bluffé par l'énergie et la passion de Lucas. Mais ce qui m'a surtout marqué, c'est son talent unique. Celui de connecter les gens grâce au sport et plus précisément grâce au padel. Un sport passionnant dont il est passionné et qui est en plein essor.
00:01:28
Speaker
Finalement, à travers Net&Connect, Lucas est véritablement en train de révolutionner la façon dont on fait du business. Il mêle passion, sport, opportunité professionnelle, réseau. Et en plus, selon moi, cet épisode, c'est une vraie masterclass de storytelling, de persévérance et d'entrepreneuriat. C'est tout simplement passionnant. Bref, je ne vous en dis pas plus et je vous souhaite une très bonne écoute.

Du business school à Nathan Connect: L'ascension de Lucas

00:01:52
Speaker
Ecoute, Lucas, après deux années de classe préparatoire, tu rejoins l'école de commerce EM Lyon pour quatre ans.
00:01:58
Speaker
tu débutes ta carrière chez Pepperonest à Barcelone dès 2019, pour plus de trois ans pour lancer l'Espagne et négocier les partenariats stratégiques. Ensuite, fin 2022, c'est chez LegalPlace que tu développes les partenariats et de nouvelles verticales business pendant un an. Par la suite, une expérience va te pousser à entreprendre et plus précisément dans le sport, qui joue par ailleurs un rôle énorme dans ta vie, pour lancer en 2024 Nathan Connect, un club business réunissant entre autres des entrepreneurs lors d'événements padel.
00:02:25
Speaker
Donc Lucas, je suis vraiment ravi de t'avoir pour cet épisode. Et plus précisément, c'est plutôt toi qui m'accueille, puisqu'on est dans tes bureaux. Comment est-ce que tu vas, Lucas ? Écoute, au top. Très content de partager ce moment avec toi. On est bien installés. Je ne sais pas si c'est pareil pour toi, mais je crois qu'on est bien. C'est le meilleur canapé des bureaux. C'est royal. Merci de m'accueillir ici. Pour nos auditeurs, est-ce que tu peux te présenter ?

Ironman Nice: Défis et soutien

00:02:55
Speaker
Avec grand plaisir et je te propose même de me présenter avec une petite anecdote qui devrait parler à pas mal des auditeurs. Tout le monde est capable de faire un Ironman. 3,8 km de natation, 180 km de vélo et un marathon. Enfin, c'est ce que je pensais il y a un an quand j'ai entrepris cette quête d'Ironman. Et en fait, le 16 juin 2024, il est 7h38 et je suis sur la ligne de départ de l'Ironman de Nice. Il fait un temps magnifique.
00:03:26
Speaker
Il y a d'énormes vagues qui se dressent face à moi, et je me rends compte de l'ampleur de ce que j'ai entrepris ces derniers mois. C'est assez fou. Et je me plonge dans ces vagues-là, et l'adrénaline est complètement dépassée par la brutalité du courant.
00:03:45
Speaker
Et je me demande mais qu'est-ce que je fais ? Comment j'ai fait pour en arriver ? Et en fait un Ironman pour beaucoup, faire 3,8 km de natation, 180 km de vélo, un marathon, c'est synonyme de l'impossible. Et je m'en suis rendu compte pendant ces 6 mois de préparation.
00:04:07
Speaker
Et en fait, à chaque fois que je faisais un mouvement de bras, lorsque je nageais, que je pédallais, ou même au marathon, j'avais jamais fait de marathon avant, plusieurs fois j'ai réfléchi à abandonner, à baisser les bras. Mais en fait, je me suis souvenu, au moment de la course, tous les sacrifices que j'ai faire pour arriver là, et surtout tous les proches qui étaient pour m'encourager.
00:04:35
Speaker
Et finalement ce que je voulais aller avec cet Ironman c'était prouver que l'extraordinaire était possible si on avance avec résilience. Et finalement je suis finisher de l'Ironman de Nice en 11h45 et ce que je retiens de tout ça c'est qu'on peut être quelqu'un d'ordinaire et réaliser des choses extraordinaires.
00:04:55
Speaker
Je m'appelle Lucas, j'ai créé Net & Connect, un club business qui réunit entrepreneurs, dirigeants, investisseurs et athlètes de haut niveau autour d'événements padel. Je suis aussi un passionné de sport, je suis très content d'être avec toi aujourd'hui. Je suis ravi de discuter avec toi, il y a plein de thématiques qui
00:05:15
Speaker
qui sont très pertinents dans ton parcours. Peut-être justement revenir sur ton Aeronman, j'ai l'impression que c'est un événement ultra important pour toi, presque fondateur dans ton parcours et presque dans tes choix aussi entrepreneurial professionnels.

Résilience et entrepreneuriat: Le licenciement et le début de l'entraînement Ironman

00:05:30
Speaker
Est-ce que tu peux le mettre en perspective par rapport à ton parcours ? Oui carrément, en fait en décembre 2023, donc il y a tout juste un an,
00:05:39
Speaker
ça dépendra quand on sortira le podcast, je me fais virer. J'avais 5 ans d'expérience en tant que directeur partenariat en startup et littéralement en un mois je me fais virer d'une entreprise avec laquelle ça n'a pas forcément très bien matché. Et je n'avais plus aucun cap, plus aucune direction, je ne savais plus vraiment aller.
00:05:59
Speaker
et j'ai un ami qui me dit, je me suis inscrit un Ironman, viens avec moi. Et là, je me suis dit, bon, allez, c'est peut-être le moment de tester. J'avais pas de travail, donc je me suis dit, allez, autant y aller à fond dans le monde du sport. Et finalement, ouais, le sport et l'Ironman en particulier, qui est tellement engageant, je m'entraînais jusqu 20 heures par semaine, enfin, sur des week-ends on faisait 150 km de vélo, on enchaînait avec un 30 km, par exemple. Donc ton conseil pour préparer un Ironman, c'est de ne pas avoir de taf.
00:06:28
Speaker
Pas totalement mais être prêt à faire des sacrifices en tout cas et c'était le meilleur moment. Après on en parlera plus en détail mais en parallèle de faire l'Ironman j'ai monté mon entreprise. Je ne conseille pas de faire les deux en même temps parce que c'est deux sports de haut niveau à la fois.
00:06:43
Speaker
En revanche, l'Iron Man, pour moi, ça a été un vrai détonateur déclencheur parce que je me suis rendu compte que même en étant quelqu'un normal, en fait, on pouvait vraiment réaliser des choses extraordinaires et j'ai vraiment cassé des baillères mentales en réalisant cet exploit-là, si on peut appeler ça un exploit.
00:07:00
Speaker
Bah si complètement, je pense que chacun a chacun son exploit mais c'est un dépassement immense. Et c'est vrai qu'au même titre que l'entrepreneuriat, il y a des hauts, des bas, tout n'est vraiment pas lisse dans un effort sportif long. Moi je le vois pour l'ultra trail, c'est un sport que j'ai commencé à faire il y a quelques années et c'est une bataille mentale du début à la fin. Je sais pas toi, si il y a un moment qui était vraiment
00:07:26
Speaker
difficile dans ton aéromane

Surmonter les défis physiques et mentaux de l'Ironman

00:07:29
Speaker
? Pendant l'aéromane ? Pendant l'aéromane. Ouais, moi je me rappelle d'un moment qui était horrible. C'était au moment de commencer le marathon. Donc j'avais déjà fait 8 heures de course. Donc j'avais déjà fait 3,8 km de natation, 180 km de vélo. Et je commence le marathon. Et littéralement, j'arrive pas à m'asseoir pour me changer.
00:07:48
Speaker
Et donc je sors du vélo, je sors des positions et je n'arrive pas à m'asseoir, j'ai trop mal. Heureusement, il y avait mes proches qui étaient à m'encourager. « Eh Uka, t'es bien classé ! » Et j'arrivais pas, c'était horrible. Et puis là, je me mets à démarrer pour mon premier kilomètre. Et là, j'ai une douleur, que tu connais parce que tu es en train de le vivre actuellement, d'essuie-glace.
00:08:09
Speaker
Et je me dis, je suis au premier kilomètre du marathon de la Ironman, je me dis ça va être un calvaire. Et en fait, pour les deux premiers kilomètres, j'ai super mal et je change
00:08:22
Speaker
de démarche. En fait, j'ai une tendance à courir avec des pas beaucoup trop longs en fait, enfin, faire limite des sauts quand je cours. Ça vient du tennis que je faisais avant et même on m'a appris à courir de cette façon-là. Et en fait, j'ai complètement changé je faisais des plus petits pas mais avec une plus grosse fréquence. Et j'ai pu tenir en fait avec le mental aussi, mais plusieurs fois j'ai dit, mais ah, qu'est-ce que c'est dur, j'ai envie d'abandonner. Et littéralement en fait pendant l'ironman,
00:08:49
Speaker
Au début, je ne comprenais pas pourquoi ils mettaient des ravitaillements tous les 1,8 km. Mais quand tu y es, tu comprends pourquoi. Tu comprends. Donc tu t'arrêtes tous les 1,8 km. C'est limite des mini-fractionnés entre chaque ravitaillement.
00:09:07
Speaker
Très stylé d'avoir terminé ça, parce que tu as eu des doutes quand tu as entamé ton marathon. Ta douleur a disparu juste en changeant de façon de courir. On m'avait dit pour le triathlon,
00:09:21
Speaker
il y a une façon de préserver ses muscles, on va préserver avec une certaine démarche de course, en privilégiant par exemple des appuis plus sur la pointe des pieds pour ne pas utiliser les mêmes muscles que sur le vélo, c'est comme ça que ça marche. Effectivement, alors surtout pour la natation, en fait quand tu nages, des très bons nageurs, ils ne se fatiguent pas, ils arrivent sur le vélo, ils sont tout frais.
00:09:44
Speaker
Qui était ton cas ? Non. En fait, faut savoir, quand j'avais commencé le triathlon deux ans auparavant, j'avais jamais fait de vélo de course de ma vie et j'avais jamais nagé de ma vie. Donc autant te dire que c'était un peu compliqué, mais on apprend vite, c'est assez dur, mais on peut progresser. Mais on va dire que le vélo et la tation, c'est tu peux le plus progresser. Effectivement, tu as plein de techniques pour gagner du temps et être moins fatigué.
00:10:09
Speaker
Notamment pour le vélo, il y a une technique qui est pas mal, c'est les dix dernières minutes du vélo avant de passer à la course, c'est de plus pédaler, plus mouliner pour préparer la transition. Ok, parce qu'en course il y aura plus de répétitions ?
00:10:32
Speaker
Et puis même pour le sang, faire circuler un peu mieux, ne pas être à bloc. Pour la course à pied, j'ai moins de conseils, mais en tout cas, suite à l'ironman, j'ai eu un essuie-glace, et mon kiné m'a recommandé de faire des plus petits pas, et depuis je cours avec des... Donc j'ai changé complètement de façon de courir depuis l'ironman, et je cours pareil, voire mieux plus longtemps, donc sans blessure. C'est le plus important.
00:10:56
Speaker
Ne pas s'arrêter, ok. Très très stylé. Moi j'aimerais bien revenir justement sur la partie business maintenant, discuter de Net&Connect en fait.

Qu'est-ce qu'un club d'affaires?

00:11:13
Speaker
Comment on lance un club business ? Je ne sais pas, c'est peut-être une question générale mais en même temps pour notre auditoire ça peut être intéressant de savoir comment on lance un club business, c'est quoi un club business ?
00:11:27
Speaker
Alors c'est quoi un club business ? Large question. Un club business, c'est un groupe de personnes, en général des dirigeants, entrepreneurs, qui se retrouvent autour d'un intérêt commun. Donc ça peut être un secteur d'activité, ça peut être un poste, par exemple directeur commercial, directeur marketing, grosses directeurs, ça peut être plein de choses.
00:11:51
Speaker
ça peut être autour également d'une taille de boîte, des entreprises, des PME, des JTI. L'idée, c'est vraiment de se retrouver autour d'un intérêt commun. En général, c'est autour du business ou d'essayer de progresser en business. Je dirais que c'est les premières bases pour créer un club business. Dans mon cas, au tout début, j'avais créé Net&Connect en parallèle de mon poste de directeur partenariat chez LegalPlace.
00:12:21
Speaker
Donc je venais de la tech, donc les gens que je connaissais c'était du monde de la tech. Donc assez naturellement avec deux amis, donc c'est à ce moment un side project. Donc je recommande d'ailleurs aux entrepreneurs s'ils veulent se lancer plutôt que se mettre à risque directement, mais de plutôt lancer un side project à côté d'un cd. Et en fait je faisais énormément d'événements business et je me rendais compte que tous les événements business étaient la même chose. Donc un dîner, un cocktail, une conférence et finalement les gens ne parlaient même pas entre eux.
00:12:51
Speaker
Et à chaque fois qu'on y allait, on avait l'impression de continuer à travailler. Et du coup, un été, je dis à deux amis qui étaient d'ailleurs avec moi chez Pepper Nest, je leur dis, écoutez, le panel, c'est compliqué de trouver un cours et c'est compliqué de trouver des partenaires. Pourquoi pas mêler business et panel. Et en fait, dans un premier temps, on a créé la plus grosse communauté tech startup panel à Paris et pas besoin de grand chose pour créer une communauté. C'était un formulaire et un WhatsApp.
00:13:16
Speaker
Ok, ça c'était un petit peu ton MVP quoi. Exactement, c'était mon MVP et c'était les gens que je connaissais. En fait j'avais énormément d'amis ou les gens qui me suivaient sur LinkedIn, c'était des personnes autour de la tech et les startups. Parce que j'ai travaillé avec eux ou j'étais en école de commerce avec eux. Et au moment tu as lancé ce club, est-ce que tu voyais déjà plus loin, tu disais il y a un potentiel de, il y a un potentiel business derrière ça, ou ça a juste pris plus d'ampleur que ce que tu espérais ?
00:13:47
Speaker
En premier temps, c'était vraiment par passion, par passion du sport et du business. Je suis passionné de sport depuis le plus jeune âge, j'ai fait du tennis, du triathlon, du foot, j'ai fait beaucoup de sport et surtout je suis le sport AT. Et depuis 5 ans, je suis passionné de business. En étant directeur de partenariat, on rencontre plein de différents business model dans plein de secteurs d'activité.
00:14:08
Speaker
Et en fait je me rendais compte que je préférais organiser des événements padel et business que mon travail en lui-même. Donc c'était plutôt ça la fibre. Après je ne savais pas vraiment ça allait mener. Et en fait dans un second temps, on en reviendra mais on ne reviendra plus dans les tailles.
00:14:27
Speaker
L'idée c'était essayer de comprendre ce qui fonctionne aujourd'hui, quels sont les clubs business traditionnels qui existent déjà, donc il y en a plein, qui sont de tout type, qui peuvent être dans le monde du sport, qui peuvent être dans le monde de la finance, de la cryptomonnaie, et dire comment on peut apporter quelque chose de nouveau dans quelque chose qui est assez ancestral. Il faut dépoussiérer quoi. Il faut dépoussiérer un peu, ça existe depuis des dizaines et des centaines d'années.
00:14:57
Speaker
Et typiquement, parce qu'il y en a un que je connais qui s'appelle le BNI, j'ai l'impression que ça incarne un petit peu ces vieilles pratiques. Je connais des gens qui sont passés-bas. Comment est-ce que tu te distingues par rapport à ce type de club ? Est-ce que c'est les personnes que tu vises ou simplement tu pourrais viser les mêmes personnes ? C'est plus par la passion du sport. C'est quoi le critère en fait pour rejoindre ? Alors déjà le BNI, ça vient des États-Unis.
00:15:26
Speaker
Donc avec une méthode très claire, voilà, ça rigole pas, je sais pas si t'es déjà allé à un B&I mais... J'ai remplacé quelqu'un une fois-bas. Tu peux retourner depuis. Voilà tu vois. En fait un B&I c'est déjà très engageant, c'est toutes les semaines, au petit-déjeuner 7 heures du matin, en général le vendredi. Vendredi 7 heures du matin, petit-déjeuner...
00:15:47
Speaker
c'est très bien, sur cette partie-là, d'engagement. Eux, en fait, ils mettent vraiment en avant combien de business a été fait. Voilà, ils mettent même la pression. Si tu ne viens pas pendant deux sessions au béni, tu te fais virer de ton béni. Ouais, c'est vrai. Ouais, c'est engageant. C'est très engageant. Et si tu ne veux pas de business, pareil, tu te fais virer. Après, donc ça, c'est le premier point, donc très engageant. Deuxième point.
00:16:09
Speaker
C'est un peu ouvert à tout le monde, n'importe qui peut y aller. Tu n'as même pas forcément besoin d'un entrepreneur. Tu peux inviter quelqu'un après l'idée c'est de faire du business mais tu peux inviter un peu n'importe qui. Donc il n'y a pas vraiment de barrière à l'entrée.
00:16:22
Speaker
c'est business is business et n'importe qui peut apporter à l'autre. Et troisième point, c'est que c'est un peu à l'ancienne et aujourd'hui ça attire plus, en tout cas les nouvelles générations et on ne s'y retrouve pas forcément aujourd'hui. Et donc Net & Connect,
00:16:42
Speaker
Alors après plusieurs mois d'itération, c'est un club business qui réunit entrepreneurs, dirigeants, investisseurs, athlètes de haut niveau. Donc nous, l'idée c'est de le faire une fois par mois, mais de faire une soirée qui soit très qualitative, qui dure plus longtemps qu'une session de Benny par exemple, ça va durer trois heures et demi. Donc ça comprend en première partie présentation des dirigeants, on essaie justement de briser la glace le plus rapidement possible pour que les gens apprennent à se connaître. Parce que finalement les gens viennent dans une soirée padel ou soirée business,
00:17:12
Speaker
pour les mêmes raisons, et c'est dommage qu'ils ne puissent pas échanger entre eux. Après, il y a deux heures de padel encadrés par un coach, donc on est sponsorisé par Ed, donc l'idée c'est qu'il y a un coach qui est pour encadrer. En général, il y a 20% des entrepreneurs qui viennent qui n'ont jamais joué au paddle, mais l'autre côté il y a des personnes qui sont niveau 6, 7, 8, qui sont dans les meilleures français au paddle, donc on a un peu de tout type de joueurs.
00:17:34
Speaker
Et après il y a un moment networking avec buffet, boisson, tout compris, donc c'est vraiment sympa et l'idée c'est d'aider un maximum à tisser du lien et créer des émotions fortes, ce qu'on ne va pas retrouver dans un événement business traditionnel. C'est-dire que toi demain, on joue au panel ensemble, on va s'en

L'importance de connaître les participants aux événements d'affaires

00:17:52
Speaker
souvenir.
00:17:52
Speaker
Et après tu te souviens, tu devrais rencontrer un thème. Alors que si on a juste échangé une coupe de champagne ou un verre de vin, ça tu le fais très souvent. C'est moins marquant. Et puis il y a des émotions fortes qui sont transférées par le sport j'imagine.
00:18:11
Speaker
T'as parlé de briser la glace au début. J'ai l'impression que tu te définis aussi comme en opposition à des événements un peu plus boring, plus traditionnels. Comment on brise la glace avec des gens qui sont quand même aussi pour le business ?
00:18:24
Speaker
Pour briser la glace, le premier point, c'est qu'il faut connaître les personnes qui viennent à ton événement. La problématique de beaucoup d'événements networking, c'est qu'on invite plein de monde, on ne sait pas vraiment d'où ils viennent, ce qu'ils font, et peut-être que la mayonnaise ne prend pas. Je prends le temps de comprendre quels sont les enjeux business de chacun. Ça passe par un appel de 15 minutes avec chacun des personnes qui vont devenir un événement.
00:18:50
Speaker
comprendre ce qu'ils font, pourquoi ils sont intéressés, parce que finalement, les gens ne viennent pas pour les mêmes raisons dans un club business. Il y en a qui vont venir plutôt pour faire du business, il y en a qui vont plus venir pour le sport parce qu'ils n'ont pas le temps de s'organiser des sessions sportives. Et il y en a d'autres qui vont venir pour rencontrer d'autres pères dans un cadre sympa et convivial. Et donc, l'idée, c'est vraiment de réunir ces personnes-là. Dans un premier temps, les mettre à l'aise. Donc déjà, quand tu es en tenue de sport, il n'y a plus de barrière.
00:19:20
Speaker
que tu pèses 100 millions d'euros, 1 million d'euros ou que tu sois au SMIC, on est tous égaux. Donc ça c'est le premier point. Après l'idée c'est de présenter un peu tout le monde pour qu'il y ait une vue d'ensemble. On essaie aussi d'envoyer la liste des participants en amont pour déjà que les gens aient un avant-goût de ce qui les attend.
00:19:36
Speaker
et après le sport fait le travail. Franchement le sport et puis le paddle, peut-être qu'on parlera peut-être plus en détail du paddle, mais qui est un sport très accessible et convivial qui joue à deux contre deux, permet très facilement de briser la glace. Du coup, carrément, parlons du paddle. Toi, qu'est-ce qui t'a amené à choisir ce sport comme un peu la base de ton business ?

Le padel: Fondement du club d'affaires et potentiel de réseautage

00:20:01
Speaker
Je suis d'origine espagnole.
00:20:03
Speaker
On me fait le Lopez, c'est difficile de le cacher. Je suis originaire de Galice et depuis que j'ai 10 ans.
00:20:11
Speaker
je vois le padelle émerger et en fait j'avais mes amis avec qui je jouais au tennis à l'époque quitté le tennis pour aller au padelle et moi je dis mais jamais je vais danser sur ce sport c'est un sport de vieux je comprends pas pourquoi ils font ça et littéralement un de mes meilleurs amis de l'époque en espagne on jouait au tennis ensemble on avait gagné un tournoi double ensemble qui était le meilleur de gaillis au tennis il a continué le padelle et maintenant il est 150e mondial donc assez drôle donc finalement le padelle et j'y jouais pas vraiment mais j'ai pu
00:20:40
Speaker
voir l'émergence très jeune.
00:20:44
Speaker
Et ça a tout changé, c'est quand j'ai travaillé à Barcelone pour Paper.nes et en fait, on faisait du paddle avec nos clients, avec nos équipes et avec nos partenaires. Et en fait, à chaque fois qu'on jouait, on tissait des liens qui étaient assez dingues. Et donc quand je suis rentré à Paris il y a trois ans, je voulais continuer à jouer au paddle avec mes anciens potes de Barcelone qui étaient eux-mêmes rentrés à Paris et même d'autres amis. Parce que le paddle était en train d'émerger à ce point-là. Il y a trois ans, c'était vraiment à Paris, il y avait les premiers cours qui émergeaient.
00:21:14
Speaker
Et très rapidement dans la boîte je faisais jouer les gens, ça me faisait marrer. Et en fait tu te rends compte que c'est vraiment le sport
00:21:24
Speaker
relationnel par excellence. Il n'y a rien de mieux pour nouer des liens que le paddle. Pourquoi le paddle ? 1. C'est un sport qui est accessible. Tu n'as pas besoin d'avoir fait 15 ans de tennis pour maîtriser. En une session, tu peux vraiment passer un bon moment. C'est convivial. Ça joue à 2 contre 2.
00:21:44
Speaker
Et franchement, c'est un truc de fou. Ce qui rend aussi compliqué, parce que s'il y a quelqu'un qui est absent, il faut trouver quelqu'un d'autre pour le remplacer. Trois, en fait, c'est addictif. Tu joues une fois, t'as envie d'y rejouer, parce qu'en fait, tu passes un tel plaisir, c'est un jeu, c'est un sport, mais en même temps, c'est un jeu, tu joues des parois, tu utilises des parois, c'est un petit cours, ça facilite l'échange rapide, en fait, tu vas très vite enchaîner les échanges. Et surtout, c'est... Quatre, c'est un sport en plein essor.
00:22:12
Speaker
En France, il y a plus de 50% de croissance, plus de 600 000 pratiquants aujourd'hui, et ça va continuer à augmenter. On n'est qu plus de 3 000 cours aujourd'hui sur le territoire français. Et pour donner une idée, à Paris, il n'y a que 1 cours pour 100 000 habitants.
00:22:25
Speaker
Alors que dans la région de Rome, il y a plus d'un cours pour 5000 habitants. Donc on est très loin du compte. On est très très loin. Moi j'ai vu qu'il y a pas mal de salles de padel qui ouvraient en remplacement par exemple de terrains de foot, five. Donc il y a quand même des structures à Paris qui se positionnent-dessus. Mais du coup ça va évoluer, il y en aura beaucoup plus dans le futur, pas forcément. Bah il y a le vrai problème, la problématique c'est le foncier en France, surtout à Paris.
00:22:50
Speaker
qui coûte très cher. Et pour faire un cours de padel, il faut 200 mètres carrés, il faut 8 mètres de hauteur sous plafond. Donc autant de dire qu'il y a une grosse grosse barrière et les promoteurs vont préférer créer des immeubles plutôt que faire un cours de padel. Et aussi pour vraiment faire un cours de padel rentable, un club de padel, il faut un minimum de cours. Nous, par exemple chez Latin Connect, on organise nos sessions lorsqu'il y a 5 cours de padel dans un club. Et pour avoir 5 cours dans Paris,
00:23:19
Speaker
Bon courage ! Toi t'as trouvé une salle ? Nous on a joué à plusieurs endroits, à l'Aqua Boulevard, on a joué aussi à Casa Panel, mais qui est en dehors de Paris Intramuros. L'Aqua Boulevard c'est le club le plus important intramuros avec 8 cours.
00:23:38
Speaker
avec un bel espace avec 5 cours, donc on a un partenariat avec eux depuis plus d'un an. On a été premiers à organiser des événements business-bas et ils continuent de nous faire confiance depuis le temps, donc c'est top. Trop stylé. J'ai l'impression que les partenariats aussi c'est assez important dans ton parcours, donc tu dois sûrement être un très bon commercial. T'as un partenariat avec Ed, comment ça marche

Partenariats et parrainages: Améliorer les activités du club

00:23:58
Speaker
? À partir de quand tu t'es dit j'ai besoin d'un partenariat ? Comment on construit un partenariat quand on est un club business ? Pour parler, tu veux l'exemple de Ed ?
00:24:06
Speaker
Si possible. Souvent, c'est des rencontres. En décembre, on était en connect avec 4 mois. À ce moment-là, c'était qu'une communauté tech startup à Paris. Rien à voir à ce que c'est aujourd'hui. J'étais toujours avec mes deux amis Pierre et Brice que j'embrasse.
00:24:21
Speaker
Salut Pierre et Brice. Salut à eux. Et en fait, j'avais l'idée d'organiser un tournoi des 4 raquettes des startups. Alors ne me demande pas pourquoi, mais en fait il y avait une salle à Paris dans le 19ème, il y avait Padel, Squash, Tennis de table et Badminton, donc 4 raquettes. Et on se dit,
00:24:41
Speaker
Pourquoi pas organiser un tournoi-bas ? Et là, je me dis, ok, je veux faire un truc énorme, je veux ramener au moins 16 startups. Je me dis, ça peut être sympa et on va un peu monter les prix pour justement que les personnes les mettent sur leur entreprise. Et l'idée, c'est de faire une mini, tu vois, Ligue des Champions des startups autour des 4 SPA. Et là, je me dis, ok, il faut quand même un sponsor-dedans parce qu'il faut bien donner des lots pour justifier le prix. Et en fait, j'avais un ami qui m'a présenté un coach de padel, il faut absolument que je le rencontre.
00:25:09
Speaker
qui s'appelle Aurélien Rambeau, qui est en fait un des plus vieux coach de padel en France et à Paris. Ça fait 12 ans qu'il est coach de padel. C'est fou. Il a commencé tout. Il a eu l'écœu, il a eu l'écœu. Et du coup, je me mate super bien avec lui. Et il était ambassadeur Ed. Il me dit, c'est pas mal ton projet autour du business, je te mets en relation avec Ed. Et Ed, je leur pitche le projet. J'avais fait une slide vraiment, enfin une présentation qui était vraiment pas dingue à l'époque.
00:25:38
Speaker
J'avais à peine un logo, des couleurs. Je leur puis ce projet et ils font « ah j'aime bien, j'aime bien, allez on t'aide » et ils m'ont envoyé 50 t-shirts comme ça. On t'aide sans mauvais jeu de mots ou ? Pas mal. Très bon, très bon. Ils m'ont aidé sans mauvais jeu de mots, tout à fait exprès. Et là, l'aventure commence comme ça on fait finalement
00:26:00
Speaker
Je fais une dizaine d'interviews de tous les participants, avec Ed en avant. On distribue des t-shirts, des lots, Ed. Puis la marque adore, et suite à ça, on a signé un partenariat sur l'année. Et là, plus ça que c'est Padel. Je me suis rendu compte quand même qu'il valait mieux se nicher plutôt qu'aller sur quatre sports d'un coup. Et surtout sur un sport qui est en plein essor comme Padel.
00:26:22
Speaker
Et tu l'as mis en avant, mais c'est hyper ludique, hyper inclusif. Pour la petite histoire, j'en ai fait une fois en famille et pour la première fois, ça a tout de suite pris. Vraiment, je comprends les côtés positifs derrière pour faire des rencontres. T'as le temps de discuter. Peut-être pour les plus compétitifs, ça se joue à la gagne. Toujours, toujours. Tout le monde est compétitif.
00:26:45
Speaker
C'est quoi, c'est la mentalité entrepreneur qui fait ça ? En fait, c'est un jeu mais t'as toujours envie de gagner. Parce qu'en fait, le padel c'est tellement simple que rapidement tu fais des ponts et t'as envie de trouver l'adversité, de t'opposer à ton équipe. Après, rien n'empêche, tu vas déchanger les équipes.
00:27:05
Speaker
Mais ouais, ça se fait très bien et je pense qu'en fait les points, c'est limite obligatoire dans ce cas-là. C'est comme quand tu fais un ping-pong, en général, tu fais les points, parce que ça va très vite. Pareil pour le panel. Et c'est en équipe, c'est drôle. Bah ouais, complètement. Elles se font comment les équipes d'ailleurs ? C'est aléatoire, c'est par niveau, tu disais ? En fait, nous, dans notre cas d'Atlanticolect, on fait les équipes en fonction de l'atome crochet business, constat en premier temps, et niveau de panel. C'est d'abord l'atome crochet qui va prévaloir ?
00:27:30
Speaker
En fait ça dépend, comme je te disais, les gens ne viennent pas pour la même raison dans un club business paddle. Il y en a qui vont venir pour jouer au paddle, ils veulent jouer deux heures et après ils networkent. Et il y en a d'autres qui se disent ok je vais closer mon deal pendant le paddle. Mon grand bête.
00:27:45
Speaker
Il faut ajuster en fonction de ça. Donc ils te demandent. Certains des membres du club demandent ça. Il faut absolument que je joue avec un talentel. Après on s'arrange. Après on essaie quand même que les niveaux soient proches. Mais oui certains me demandent. Mais oui oui donc en fait à tout un crochet business niveau de padel il faut savoir que padel comme c'est deux contre deux dès lors qu'il y a un joueur qui est vraiment en dessous, qui est trop au dessus
00:28:09
Speaker
C'est problématique. Donc il faut quand même réussir à faire un bon mélange. Et l'idée c'est de faire un système de montant de descendante, comme ça le niveau se nivele, et le match se nivele, et donc il n'y a pas de problématique là. Et à la fin, le meilleur de la montante descendante l'emporte, il y a toujours des lots, et il y a l'esprit de compétition qui revient. Ok, trop bien, trop bien. Donc en plus ça favorise l'échange avec de nouvelles personnes, le fait que ça monte, que ça descend.
00:28:36
Speaker
Exactement, l'idée c'est qu'il se présente avant chaque session de panel, mais dans 30 secondes. Voilà, moi c'est Lucas, je suis fondateur de TenConnect et toi, Victor, fondateur du podcast avec les M30. Donc c'est l'idée, et comme ça il brise la glace et ça joue. Ok, trop stylé. Alors tu t'as dit que c'était une séance par mois, à peu près. Comment ça marche ?
00:28:59
Speaker
Comment tu choisis, parce qu'il y a un truc que j'aimerais comprendre, c'est quoi ? C'est des verticales bien précises qui vont intéresser les gens, c'est une thématique les gens disent « ah j'aimerais bien explorer ça », « oh j'ai des potentiels clients dans cette verticale-là », comment ça marche pour attirer les gens ? Est-ce que c'est tout le temps les mêmes personnes qui viennent aux événements ? Enfin voilà, c'est comprendre un peu, est-ce que c'est un club permanent ou c'est des nouvelles personnes qui peuvent venir pour des événements bien spécifiques ?
00:29:24
Speaker
Très bonne question. Le premier enjeu, c'est de faire comprendre que c'est un club business et pas un club de panel. Parce qu'aujourd'hui, il y a un club de panel et vous n'avez pas besoin de moi pour... Personne n'a besoin de moi pour aller jouer au panel, tu trouves trois potes... Le premier truc, c'est de faire comprendre que c'est un club business panel et pas juste un club de panel. C'est le premier point. Après, on a des membres. On a lancé un système de membres depuis le mois de septembre.
00:29:52
Speaker
Il faut savoir qu'on a plus de 300 personnes qui sont venus aux évènements depuis janvier, et on a organisé une vingtaine d'évènements. Il y a différents types d'évènements. Il y a eu des évènements type league, tournoi, on a eu des évènements classiques, club business,
00:30:10
Speaker
Et là, dans ce cas-là, c'était tout type d'entrepreneur qui voudrait se retrouver dans un cadre un peu plus sympa qu'un cocktail ou qu'un dîner. Et là, en fait, on se rend compte que quand tu ramènes 25 à 30 dirigeants, il y a toujours 3-4 personnes qui sont pertinentes pour toi dans ton business. Et surtout, il ne faut pas sous-estimer la relation de la relation, le réseau du réseau, si tu veux. C'est-dire que toi, demain, tu connais quelqu'un qui va connaître quelqu'un qui va me mettre en relation avec toi, qui peut être pertinent pour toi.
00:30:38
Speaker
Par exemple, j'avais une femme qui est venue en septembre dernier à un événement, elle avait créé une marque de bijoux, et en fait elle n'avait personne en direct qui était pertinent pour elle directement pour son business. Et finalement, quelqu'un connaissait un gémologue et maintenant elle fait du business avec ce gémologue. Donc en fait, il ne faut pas sous-estimer la puissance du réseau du réseau. Donc sur un Kanaten Connect classique,
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Speaker
c'est une réunion de 25 à 30 dirigeants qui ont chacun leur business dans des secteurs qui vont être différents. Donc ça peut être des boîtes de services, ça peut être des entrepreneurs qui ont créé des startups, on a des fondateurs de LegalPlace par exemple, on a eu le directeur de la Banque du Qatar qui est venu, on a des dirigeants de Sephora qui sont venus, de belles scale-up et aussi on a des gros cabinets d'expertise comptables et des associés, des fonds d'investissement, des banques de M&A.
00:31:29
Speaker
Donc on a vraiment tout type d'acteurs et après on a un autre événement qu'on lance justement en décembre, c'est marrant que tu dises ça, qui est plus sectorisé et l'idée c'est de ramener des prestataires qui sont intéressés dans un domaine particulier et du coup les mettre en relation avec des décideurs, par exemple dans ce cas c'est du monde de la communication, du e-commerce et de l'acquisition pour justement faire du business. L'idée c'est voilà de
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Speaker
de pouvoir compenser et proposer une offre globale à tout le monde et surtout avoir un club business qui soit premium. Ok, trop stylé. J'ai l'impression que le relationnel c'est...
00:32:08
Speaker
C'est un truc hyper important pour toi. Pour lancer un club business, il faut avoir le sens des relations, mettre les gens en relation, être à l'aise avec les personnes. C'est quoi les critères pour toi pour être un bon gérant d'un club business ?
00:32:25
Speaker
Alors les qualités pour être un bon gendre de la business ? Alors premier point, c'est aimer les gens. Je pense en fait si on n'aime pas les gens et pas essayer de comprendre leurs problématiques, c'est foutu. Ça c'est le premier point. Deuxièmement, au lieu d'aimer les gens, il faut essayer de comprendre leurs problématiques. Vraiment les comprendre. Donc dans mon cas, c'est comprendre leur business.
00:32:46
Speaker
Bon, étant directeur partenariat pendant 5 ans, j'ai parlé de business toute la journée et j'adore ça. Donc, essayer de comprendre leur business model, quels sont leurs enjeux, est-ce qu'ils veulent aller en 2025, comment le club peut les aider, parce que l'idée c'est vraiment que l'investissement qu'ils mettent dans le club soit héroïs pour eux, qu'il y ait un retour sur l'investissement. Et troisième point, c'est comprendre
00:33:12
Speaker
les connexions, c'est à dire toi tu vas me dire ok mon besoin du moment c'est trouver un vidéaste, il faut que j'aie dans mon réseau suffisante personne qui pourrait être pertinente pour toi et qui je pourrais te mettre en relation. Donc c'est vraiment ces trois choses donc aimer les gens,
00:33:30
Speaker
Deux, essayer de comprendre les gens, donc leurs problématiques. Et trois, réussir à les connecter de la meilleure des façons en fonction de toutes les personnes qu'on a déjà rencontrées par le passé. Ok, trop intéressant. Tu parles d'Heroï, apporter des opportunités. Comment on traque ça ?
00:33:46
Speaker
Ce n'est pas simple, surtout que comme les personnes se retrouvent dans un cadre plutôt convivial et pas du tout bornés comme un BNI, tu commences la session, bravo Victor, tu as fait 3000€ avec Intel la semaine dernière.
00:34:03
Speaker
Donc voilà, c'est très borné. Et en fait, non, on ne met pas la pression sur l'aspect business. C'est-dire que justement, c'est le fait de ne pas mettre la pression que le business se fait. Bien sûr, il faut mettre tous les éléments autour pour faciliter les échanges. En revanche...
00:34:21
Speaker
Faut pas mettre la pression pour faire du business, sinon on perd toutes les sens du club autour du sport, qui justement se retrouve autour des valeurs communes et les valeurs du sport. Mais par contre, je suis au courant de ce qui se fait via des déjeuners ou les appels que je fais avec les membres, parce qu'il faut toujours rester connecté avec ces membres, essayer de comprendre quels sont leurs enjeux et ils en sont, et si le club répond à leurs attentes.
00:34:46
Speaker
Ok, ok, trop stylé. Ça c'est le gros de ton travail du coup, de garder une connexion forte avec tes membres.

Stratégies pour acquérir et fidéliser les membres du club

00:34:57
Speaker
J'ai l'impression qu'il y a quand même deux problématiques sur un club. L'acquisition, la rétention. Comment tu gères ces deux aspects-là ? C'est quoi les enjeux selon toi les plus importants pour grandir quand on a un club business ? Principalement dans le sport en plus.
00:35:13
Speaker
Ouais. Alors tu veux donc les enjeux, tu voudrais les enjeux sur un club business, c'est ça ? Ouais. Comment on grandit en fait quand on a un club business ? Parce que, voilà, toi t'es parti d'une communauté, tu as réussi à rassembler autour de passions communes, autour d'intérêts communs. Voilà. Après, c'est quoi la suite ? Comment est-ce qu'on fédère les gens ? Comment on les fait revenir aux événements et comment on va en séduire de nouveau ? Ouais.
00:35:43
Speaker
Bonne question. Alors le premier sujet c'est d'essayer d'avoir un peu de tout le monde, on va dire, tout type d'acteurs qui pourraient, parce qu'en fait finalement quand t'es une boîte de service, quand t'es une startup, quand t'as un grand groupe, tu ne vas pas être attiré par les mêmes choses. Et donc l'idée c'est que tout le monde puisse s'apporter mutuellement.
00:36:03
Speaker
C'est le premier sujet d'avoir une certaine masse qui permet de satisfaire tout le monde. C'est le premier point en matière d'acquisition. Après, c'est se faire connaître. Ça passe par les réseaux sociaux. Nous, on a fait beaucoup de LinkedIn. Ça fait un an que je publie sur LinkedIn, trois à cinq fois par semaine. Et là, depuis peu, on essaie de se mettre sur Instagram pour essayer de montrer qu'on a une image premium.
00:36:31
Speaker
Et on veut vraiment se positionner comme un club à la croisée entre un club business premium et un country club. Un club business, c'est difficile de briser la glace et tout le monde y va, t'as toutes les personnes les plus stylées qui y vont. Et dans le country club, les personnes se retrouvent pour faire du sport, mais les personnes ne se parlent pas, sauf si elles font du tennis ou du paddle ensemble. L'idée, c'est vraiment de mélanger les deux mondes. Et sur l'aspect acquisition, effectivement, il faut à la fois satisfaire les clients
00:36:57
Speaker
actuelle et ramener de nouvelles personnes. Donc ça passe beaucoup par les réseaux sociaux ou par la recommandation. Parce que finalement, il y a un client qui est satisfait, il peut ramener son ami qui est entrepreneur et qui voudrait se mettre au panel ou qui voudrait faire du business et qui en a marre des événements business-raditionnels. Et pour la partie rétention, comme on est sur une première année, les personnes s'engagent sur une année, ce n'est pas encore le cas, mais l'objectif c'est vraiment d'être toujours à l'écoute
00:37:21
Speaker
de ces clients, c'est de comprendre comment on pourrait améliorer les choses et pour pouvoir faire ces petits ajustements en permanence et leur apporter de la valeur. Pour moi, c'est leur apporter de la valeur et qu'ils se disent « ok, en fait Nathan Connect, on a eu tellement de valeur qu'on pourrait pas retrouver ailleurs et c'est assez dingue ». Tu vois, pour donner un exemple en termes de valeur, en octobre dernier, on a invité tous les membres du club aux collectionneurs.
00:37:45
Speaker
Et on a organisé une journée on a réuni des athlètes de haut niveau, des top 10 joueurs padel français et du coup les membres du club. Et donc on avait tu vois Thierry Omeyer, Sylvain Wiltord, Sinema Pongol. En plus cet événement a été sponsorisé par Alpine.
00:38:02
Speaker
Et donc il y avait des alpines qui étaient devant l'hôtel, c'était assez dingue. Et en même temps, tu avais l'ancien numéro 1 français de Padel, tu avais le numéro 7 français de Padel. Donc voilà, essaie d'apporter des choses en plus, de l'émotion. Finalement, un entrepreneur, il est tout le temps à la recherche d'émotions, de sensations fortes. Et quand on leur propose des personnes pertinentes dans un cadre exceptionnel comme le collectionneur, c'est Jackpot. De ouf, c'est très stylé. Le numéro 1 français de Padel, il est bien classé au niveau mondial.
00:38:32
Speaker
Le numéro 1 français est le 80e mondial. Nous, en France, on est en retard par rapport à l'Espagne par exemple ? Carrément, on est bien en retard. On parlait de chiffres tout à l'heure. Aujourd'hui, on a plus de 3 000 cours en France.
00:38:47
Speaker
J'ai pas encore les dernières data 2024, mais c'est 3 000 cours. En Espagne, il y a plus de 15 000 cours. Alors qu'en France, on est 67 millions d'habitants, en Espagne, ils sont 45. Donc on est quand même bien plus nombreux, on pourrait aller au moins jusqu 20 000 cours. Donc on est large. Et sur l'aspect professionnel, comme je te disais, en fait, moi, il y a 15 ans, donc il y avait mes amis en Espagne qui se mettaient au panel. Moi, la première fois que j'ai entendu ça, pour des jeunes en tout cas, c'était il y a 3 ans ou 4 ans, tu vois. Donc on a vraiment un retard.
00:39:15
Speaker
et c'est souvent des anciens très bons du tennis qui vont dans le panel. Et en termes de professionnels, tu vois l'équivalent du 3e à 150e mondial et il est 80e espagnol.
00:39:31
Speaker
C'est-dire que le 80e espagnol, il est 150e mondial et il serait 2e français. Donc on a encore de la marge sur la fédération. Les espagnols, ils sont nés avec une raquette de pannelle à la main, mais c'est pas encore le cas. Peut-être la future génération. Très intéressant. Tu as parlé d'athlètes de haut niveau.
00:39:51
Speaker
Ça fait partie de la valeur du club aussi. Comment ça marche ? Comment tu attires des anciens sportifs de haut niveau ou même des sportifs de haut niveau actuels dans un club qui n'est pas leur sport ? Comme je suis un grand passionné de sport depuis tout jeune, j'ai toujours voulu travailler dans le sport et à Côte d'État, je suis passionné de business. Je me suis dit, t'as les entrepreneurs,
00:40:13
Speaker
pendant que je suis dedans, l'entreprenariat et le sport sont vraiment très proches. Et quand tu discutes avec des entrepreneurs, ils adorent fréquenter des athlètes de haut niveau, donc typiquement aux collectionneurs, quand on a ramené les top joueurs panel français, ils étaient ravis de pouvoir jouer avec eux. Et d'un autre côté, quand tu parles avec des athlètes de haut niveau ou des anciens athlètes,
00:40:32
Speaker
Ils sont heureux de pouvoir parler à des entrepreneurs qui ont créé une boîte énorme, qui ont structuré, organisé et manager une équipe, ce qu'ils n'ont jamais fait ou très peu dans un cadre sportif. Et finalement, ils ont le même mindset. Le plus drôle, c'est de les voir s'affronter et voir qui va gagner. Et donc, comment ça se passe ? Souvent, j'ai des athlètes qui me contactent,
00:41:01
Speaker
ou sinon c'est les personnes que je rencontre finalement grâce au padel parce que je me rends compte de plus en plus que le padel c'est le sport préféré et sportif c'est à dire que même les rues de Bival
00:41:12
Speaker
C'est à Toulousain, ils ont un club de padel qui vient d'ouvrir. Pendant leur jour de repos, ils vont jouer au padel. Je sais pas si t'as vu dernièrement, mais t'as Kylian Mbappé, il n'a pas été sélectionné à l'équipe de France, il est parti faire un padel avec ACME. C'est pareil pour d'autres sports. Et nous, tu vois, on ramène Sylvain Wiltord. Là, dernièrement, on a eu deux anciens joueurs du PSG qui sont venus à l'initiation padel pour jouer avec les entrepreneurs. Bon, eux, ils ont gagné par contre. Ils ont mis des roosts.
00:41:39
Speaker
Donc on avait Clément Chantom et Nicolas Duches qui sont des anciens agents du PSG qui sont nouvellement retraités et eux ça leur va à la fois de jouer au panel et de rencontrer des personnes et des personnalités de business. Ok, comment tu les rencontres ces personnes ? C'est quoi le point, le first touch pour leur parler ? First touch c'est le panel.
00:42:02
Speaker
soit ils jouent déjà et ils sont trop chauds de venir jouer parce qu'on les invite, soit ils n'ont jamais joué et par curiosité ils ont envie de tester. pour la semaine prochaine, cette semaine on a Brian Masloom qui vient jouer, il n'a jamais joué au panel de sa vie, il a se dire chaud de tester. Et comment je les trouve, soit par le réseau,
00:42:22
Speaker
Soit j'appelle. Ouais, agence ? Non, non, j'appelle moi-même. Je trouve le numéro. Les petites méthodes de prospection. Il y a un moment, il faut appeler. Et d'être de haut niveau, je n'ai jamais eu de retour négatif. À chaque fois, ils me disent une prochaine fois, ça m'intéresse. On est toujours bien reçus. Trop stylé.
00:42:43
Speaker
Trop stylé. Tu as parlé de communication sur LinkedIn. Je vois que tu es très présent sur ce réseau. Est-ce que tu peux détailler un peu ta stratégie ? Parce que là, on peut vraiment parler de stratégie à publier trois, quatre fois par semaine sur ce réseau. Comment tu procèdes-dessus ?
00:42:59
Speaker
C'est comme ça que tu m'as connu, non ? C'est comme ça que je suis tombé sur toi. Je crois que j'avais entendu parler de ton club, de ton événement avec les 4 raquettes. Je crois que c'est la première fois j'ai vu passer ton nom. Et après, effectivement, ta stratégie, elle fonctionne parce qu'on t'identifie clairement comme presque un représentant du padel en France. Carrément chaud de savoir ce qui se cache derrière toute cette communication.
00:43:25
Speaker
Alors, pour être totalement transparent, quand j'ai commencé sur les lignes, j'avais zéro strat. J'avais zéro stratégie. En fait, mon idée, c'était de documenter ce que j'apprenais. Donc en fait, en décembre dernier, je suis viré, donc je n'ai plus personne au-dessus de moi, donc je peux faire ce que je veux. Je me dis ok, je peux publier sur les réseaux, plus personne ne va me juger, il n'y a pas mon manager qui va me dire pourquoi tu as publié ça.
00:43:48
Speaker
Donc je suis tranquille. Alors je commençais déjà à communiquer sur Nathan Connect, qui était un side project autour du panel du coup. Mais tu sens que t'as plus aucun problème. Mais même si t'es salarié, ne pas hésiter à le faire. Parce que moi je l'ai fait par exemple avec Nathan Connect et c'est toujours très bien reçu et j'avais mes collègues qui m'encourageaient à le faire. Génial, c'est un bon environnement du coup d'avoir... Ouais en fait si vous avez une passion, si t'as une passion, ne pas hésiter à en parler.
00:44:16
Speaker
Et après, je me suis dit, OK, je parle de Net & Connect, mais de quoi d'autre je peux parler ? Et là, je me suis dit, je vais parler de mes chains sportifs. Et donc, c'est à ce moment-là je me suis inscrit à l'Ironman. Et en fait, toutes les semaines, je documentais ce que j'apprenais sur l'Ironman. Donc en fait, d'un côté, j'avais le sujet d'entrepreneuriat et Net & Connect, le panel. Et d'un autre côté, j'avais la partie sportive. Et donc en fait, en termes de strates, finalement, j'avais un post sur l'entrepreneuriat. Parce que j'ai fait aussi le Hook, qui est un accélérateur qui vise à matcher des profils tech avec des profils de business. Donc là, c'était vraiment, je suis rentré un peu dans le monde de la startup. Et l'idée,
00:44:47
Speaker
de potentiellement rencontrer un associé tech que j'ai pas trouvé. Parce que finalement c'est pas forcément une boîte tech que je lance et je me suis dit que ça voulait potentiellement le coup de lancer la chose toute seule. Aujourd'hui t'es seul hein ? Ouais, seul fondateur.
00:45:04
Speaker
Strat parlait de Paddle, de Nathan Connect, de l'Ironman et de ce qui me passait par la tête, de ce que j'apprenais. C'est le meilleur moyen de se lancer et de structurer une fois que la vision est plus claire. Aujourd'hui, tu es plus sur une phase structurée. Comment tu structures tout ça ? Comment tu identifies les bonnes thématiques par rapport aux personnes que tu veux viser ?
00:45:25
Speaker
Alors déjà, faut publier. J'ai publier en un an 150 postes, 160 postes à peu près. 150 postes je pense que c'est ça. Et faut publier de temps en temps. Tu sais pas pourquoi. T'as un poste qui devient viral.
00:45:43
Speaker
Et en fait c'est en faisant que tu apprends, donc il n'y a pas forcément de recette magique. Parfois il y a des pauses, je les ai fait en deux minutes et ça a été bien gire. Et d'autres vraiment, j'ai passé beaucoup de temps pour pas grand chose.
00:46:01
Speaker
Franchement, ça fait partie du jeu. Mais en termes de strats, c'est toujours la même chose. Je garde à la fois la partie sport. Donc documenter... Là, je fais Ironman to Aerox. Après l'Ironman, j'avais besoin d'un nouveau challenge, donc je documentais ça. Montrer qu'en fait, sans avoir fait de crossfit de sa vie, c'est possible de bien figurer sur une compétition internationale comme l'Aerox.
00:46:27
Speaker
On verra ce que ça donne. Ça fait un mois que j'ai commencé, donc on verra dans cinq mois ce que ça donne à Paris. C'est en solo, c'est en équipe ? En solo, oui. Ça peut être en équipe ou en solo. L'Aerox, pour comprendre, c'est 8 km. Et tous les kilomètres, il y a un atelier de crossfit qui peut être du rameur, du skier, du tirer, du pousser.
00:46:46
Speaker
Et après c'est un kilomètre enchaîné. Moi je viens du triathlon donc pour la course à pied ça va mais il faut quand même continuer à s'entraîner. Parce qu'il faut savoir faire les exercices enchaînés. autour de te dire que je repars à zéro c'est très compliqué. Donc je documente un peu tout ça.
00:47:01
Speaker
Ensuite, je parle des avancées NetConnect, Club Business, mettre en avant des membres du club, mettre en avant le club en général. Et après, je continue aussi à parler de ce que j'apprends en tant qu'entrepreneur parce que mineur 1, ça fait un an que je suis entrepreneur, c'est quand même assez récent. Mais l'idée, c'est aussi potentiellement d'aider les personnes qui veulent débuter, mettre en avant d'autres entrepreneurs. C'est un peu la stratégie en troisième.
00:47:30
Speaker
Ok, très stylé, mais toujours très sport quoi. Le sport, le sport. Effectivement le personal branding aujourd'hui, c'est important. Je dirais qu'il est autour du sport à sensation, de se faire des challenges importants, de se challenger, mais aussi montrer que le sport est accessible et convivial grâce aux paddels.
00:47:51
Speaker
et qu'on peut connecter grâce au sport et pas forcément être un athlète de haut niveau. Je ne suis pas un athlète de haut niveau, je fais des sports qui sont challengeants, mais grâce aux paddels, j'arrive à réunir tous ces deux personnes. Tu vas des athlètes de haut niveau ou des débutants. C'est tellement puissant le sport, c'est aussi ce qui m'a poussé à lancer un podcast autour

Lutte après le licenciement et concentration sur le business et Ironman

00:48:12
Speaker
de ce sujet.
00:48:12
Speaker
Et tu l'as effectivement bien mis en avant. Le sport, l'entreprenariat, il y a tellement de points communs dans le dépassement de soi, dans le fait de devoir se dépasser. Le kilomètre 30, tu as le vivre plus d'une fois dans ta prépa à Ironman.
00:48:32
Speaker
c'est le mur du marathon, un moment qui peut être très difficile, de gros dindes, on peut cramper à mort. Du coup, c'était une belle image, je trouvais, du parcours entrepreneurial. Est-ce que toi, tu peux revenir sur des éléments qui illustrent ce kilomètre 30 dans ton parcours ? Je pense que ça intéresse pas mal l'audience de pouvoir revenir sur des difficultés, des galères, comment tu les as surmontées ?
00:49:01
Speaker
Mais si tu veux, j'ai deux anecdotes. J'ai une anecdote kilomètre zéro et j'ai une anecdote kilomètre trente. Ça te va ou pas ? Let's go ! Kilomètre zéro, juste pour rentrer un peu plus en détail. Je me fais virer en décembre dernier de mon job en tant que directeur à partir d'arrière. J'étais très bien payé à ce moment-là. J'étais à 100 000 euros brut annuel. Plutôt bien payé et plutôt confortable. Je me dis que c'était parfait pour pouvoir faire du sport en même temps et pas avoir ces problèmes à tuque-là. Et en fait, je me fais virer.
00:49:29
Speaker
Et là, comme je te le disais, je n'ai plus de cap, je ne sais plus je vais. Et surtout, je me retrouve sans chômage. Parce qu'en fait, j'avais travaillé en Espagne par le passé, donc à Barcelone pendant trois ans, et je n'avais pas cumulé assez de jours pour bénéficier du chômage. Et en fait, comme j'avais démissionné de mon ancien boulot, je me suis retrouvé vraiment dans une situation compliquée.
00:49:48
Speaker
Et là, j'ai deux possibilités qui s'offrent à moi. Première possibilité, je reprends un CD dans la précipitation, parce que là, il faut que je paie mon loyer, etc., ou je prends un CDD. Et là, en CDD, je recontacte tous mes anciens employeurs, je leur dis ce que vous pouvez me prendre pour 30 jours, il me fallait juste 30 jours en CDD. Personne ne veut, puisqu'en plus, on était en période de décembre, noël, c'était vraiment très compliqué.
00:50:11
Speaker
Je me dis que je suis vraiment à la merde, on ne peut que compter sur soi-même. Vraiment, c'est terrible. Et finalement, je trouve un CDD comme recruteur-donateur, pour Métin sans frontières. Et pour ceux qui ne savent pas ce qu'est recruteur-donateur, c'est les personnes qui sont dans la rue, à la station de métro, qui vous demandent de l'argent.
00:50:32
Speaker
T'avais une tenue particulière ? J'avais la blouse blanche et l'idée c'est littéralement de dire bonjour à 150 personnes par heure et prendre 99,99% de bâches. C'est littéralement ça. Et il faisait moins 5 degrés. C'était vraiment plein hiver à Paris, c'était horrible. Donc je passais de payer 100 000 balles annuelles, tranquille.
00:50:58
Speaker
à ça. Et en fait il y a la problématique de la vie tu dois payer ton prêt étudiant d'école de commerce et tu dois payer ton envoyé exorbitant à Paris. Donc autant te dire que le temps pressait. Heureusement j'avais un peu d'économie.
00:51:12
Speaker
Et heureusement, après 30 jours, je récupère le chômage. Ce qui est vraiment dur, franchement, c'était... Enfin, je recommande à tout le monde de devenir recrutant-donnateur, parce qu'en fait, ça te vaccine contre... Non mais vraiment ! Ça te vaccine contre le fait de se faire rejeter. Franchement, c'est un truc de fou.
00:51:33
Speaker
parce que après tu peux aller aborder n'importe qui dans la rue, t'as aucun problème avec ça, tu te fais rejeter, c'est pas grave. Et surtout en terme de skills relationnels et commerciaux, c'est dingue parce que tu dois aller tisser des liens avec Germaine 97 ans et Pablo 20 ans. Donc c'est assez sympa. Donc autant te dire, donc je suis au kilomètre zéro, j'ai même pas commencé que je suis déjà dans la merde. Et en fait, donc je finis par avoir le chômage, en fait je gagne 2000€ au chômage, ce qui est pas dingue.
00:52:02
Speaker
Et j'ai mon prêt et mon appart. Je me dis mais putain, c'est pas un super appart, c'est un petit appart. Et en fait, toutes mes charges vont dans mon sloy. Tout mon chômage vont dans ces charges. Et là, je me dis putain mais je peux pas créer ma boîte dans ces conditions, faut que je reprenne un CD. Et là, heureusement, coup de chance du destin.
00:52:25
Speaker
C'est comme si j'avais un coach hockey mode zéro qui me dit vas-y ou qui me pousse dans l'eau. Et j'ai un pote qui vient d'être pris aux Jeux Olympiques et qui me dit, mec j'ai pas d'appartement, j'ai un CDD pendant 6 mois et demi pour les Jeux Olympiques, est-ce que tu peux m'héberger ? Et là, coup de pot, je peux lancer ma boîte, je peux me focus, parce qu'en fait on partage le loyer. Et je me suis focus à 100% entre Net & Connect,
00:52:51
Speaker
et l'Ironman. Et ce qui est assez drôle c'est que pendant cette période de recruteur-donateur j'avais une triple vie. En fait le matin je m'entraînais pour l'Ironman, la journée j'étais recruteur-donateur donc j'avais mon petit costume, et le soir je travaillais pour Nathan Connect je recrutais dans le monde de la tech pour me faire de l'argent. Donc en attendant de dire que les journées étaient un peu longues.
00:53:13
Speaker
La vie de fou quoi. Je pense que c'est bien de le rappeler aux gens aussi qu'entreprendre c'est une prise de risque avant tout. C'était une période difficile pour toi ou tu la vois peut-être plus comme une période de rebond ? Parce que j'ai l'impression que quand t'en parles, tu t'en parles avec de la légèreté, du sourire, limite, ça t'a forgé de faire un travail aussi difficile.
00:53:38
Speaker
En fait, au moment je me suis fait virer, je me suis dit en fait, quatre jours avant de me faire virer, j'avais dit à ma mère et ma sœur
00:53:45
Speaker
j'en ai marre de réaliser les rêves des autres. Parce qu'en fait, je me sentais vraiment pas heureux dans cette expérience-là. Je me sentais bridé, j'avais l'impression de retourner dans un stage de troisième. Vraiment, c'était ça. Alors que précédemment, j'ai lancé le marché espagnol pour nos startups, j'ai lancé des business pour une autre startup. Enfin, c'était assez dingue, donc je suis passé du tout au tout. Et en plus, juste avant, je revenais de 40 jours en Colombie, j'avais fait le plus gros road trip de ma vie tout seul. J'avais fait le tour du pays, enfin, c'était dingue. Et donc, je me suis retrouvé
00:54:12
Speaker
vraiment dans une situation horrible j'étais bloqué quoi. Et en fait littéralement quand je me suis fait virer c'était une délivrance. Je me suis dit ok c'est un signe pour me lancer et je me suis dit au pire quoi ? Au pire je retourne chez ma mère, au pire je reprends un cdli et je me suis dit en fait si je le fais pas je le ferai jamais.
00:54:29
Speaker
Et donc, j'ai tout fait pour avoir ce CDD, j'ai tout fait pour arriver, pour cumuler le chômage. Et ouais, c'était la galère, on pourra en parler, mais de kilomètre 0 à kilomètre 30, c'était aussi dur. En fait, je pense que j'ai fait ce marathon sans entraînement. Très belle analogie. Ouais, peut-être plus préparé en fait. Moi, je n'ai pas été préparé à l'entrepreneuriat, j'ai été poussé dedans.
00:54:52
Speaker
Mais en même temps, quasiment tous les récits qu'on entend, les gens ne sont pas préparés. Parce que c'est de la nouveauté, parce que le principe c'est aussi d'aller casser des codes, de trouver des solutions par soi-même avec des ressources hyper limitées.

Défis entrepreneuriaux: Persistance et résilience

00:55:07
Speaker
Je pense que tu en es un très bon exemple. Je peux te dire que quand tu mets ton costume à 10h30, tu es dans la rue et tu dois enchaîner les bonjour et tu as un mec qui te gueule dessus parce que tu n'es pas en train de parler aux gens,
00:55:20
Speaker
Je peux te dire que tu te dis, merde, qu'est-ce que je fous ? Et tu fais tout pour t'en sortir. Vraiment, à partir de ce moment-là, je me suis dit, c'est la dernière fois que je suis en galère comme ça et je vais tout donner pour y arriver. Je trouve que c'est une bonne leçon d'humilité aussi d'être amené à une réalité comme celle-ci.
00:55:39
Speaker
C'est difficile parce que quand t'as toute ta famille qui te dit qu'est-ce que tu fous, mais reprends un CD et t'as des offres à 80k, 60k, j'aurais pu prendre un truc dans la précipitation.
00:55:56
Speaker
Franchement, c'est la meilleure chose qui me s'est arrivée. Si t'as refait, je ferais exactement la même chose. Mais c'était dur. Tu faisais des recrutements aussi pour des boîtes comme ça ? Ouais. Un autre truc, c'est que quand tu fais trop de trucs à la fois, t'es plus efficace. Comme je faisais les entretiens le soir,
00:56:11
Speaker
et que j'étais complètement rincé de ma journée, bah sport c'est vraiment très efficace. Par contre j'ai rien lâché, en fait à chaque fois je lâchais rien, c'est à dire j'avais, donc à ce moment on avait créé, je faisais un test, on lançait des ligues de padel et même si j'avais passé une journée de merde, j'allais quand même aux padels, je disais aux gens, bah ouais...
00:56:32
Speaker
j'ai passé la journée en tant que recruteur-donateur, et même à l'entraînement d'Ironman, je m'entraînais pour l'Ironman à ce moment là, les mecs ne comprenaient pas, il y a quand même des personnes qui sont plutôt aisées, d'autres moins, il y a peu de barrières à l'entrée si tu veux commencer pour le triathlon, mais il y a certains qui gagnent très mal leur vie, et quand je leur racontais, j'avais aucun problème à dire je suis recruteur-donateur parce qu'il faut que je récupère le chômage.
00:56:55
Speaker
Mais ouais, j'ai un kilomètre 0 compliqué. Et en fait, après du kilomètre 0 à kilomètre 30, c'est que toujours des hauts, des bas, des hauts, des bas, des hauts, des bas, ça n'arrête jamais. C'est toujours pas arrivé. C'est ça qui est bon, c'est ça qui est bon. Tu disais au kilomètre 30, t'as eu aussi... Ouais, alors au kilomètre 30,
00:57:16
Speaker
Ça remonte à août dernier, donc août 2024. Ça faisait vraiment 5 mois que j'avais vraiment trouvé un format pour les Thames Connect. C'est-dire que c'était un club business qui réunit entrepreneurs, dirigeants, investisseurs, athlètes de haut niveau autour d'événements de padel. Il n'y avait pas vraiment encore d'athlètes de haut niveau à ce moment-là. Il y en avait eu une fois ou deux, mais on était au début, au prémis. Et j'avais trouvé un format que je t'ai raconté juste avant.
00:57:45
Speaker
Et en fait, je m'entrais tellement comme un malade pour mon Ironman que lorsque j'étais en équipe, je m'entrais dans un club avec des gens pour la natation, le vélo, la course à pied, ça vraiment c'est important de s'entourer de personnes qui ont les mêmes objectifs et même qui sont meilleurs que soi. L'avantage dans un club de triathlon, c'est que t'as des gens qui sont meilleurs que toi en vélo, t'as des gens qui sont meilleurs que toi en course à pied, t'as des gens qui sont meilleurs que toi en natation, t'as envie de te défoncer pour être au niveau. Donc ça c'est vraiment fort.
00:58:09
Speaker
Et l'émulation de groupe, c'est dingue, enfin toi qui fais du trail, tu dois le voir aussi. Et en fait, j'avais tellement passé un semestre compliqué professionnellement, c'est-dire que Nathan Connect, je l'avais pas abandonné, je continuais, mais comme je me retrouvais, en fait, t'as l'euphorie de l'événement. Super content de faire un événement, les gens sont super contents, en plus tu vois les taux de satisfaction qui sont hyper élevés.
00:58:31
Speaker
Et tu te dis, quand tu rentres chez toi, tu es tout seul jusqu'au prochain événement. J'étais tellement fatigué de l'entraînement aéromane, je montais à 20 heures par semaine d'entraînement, et à côté de ça, je faisais un autre sport de haut niveau qui est l'entrepreneuriat. J'étais rincé, lessivé, et donc j'arrive en fin d'été, je ne me suis même pas reposé de l'été.
00:58:54
Speaker
Et en fait mon pote en question s'en va de l'appartement. Et je commence à gagner de l'argent mais pas dingue. Pas dingue, j'ai toujours mon chômage mais du coup ça paie juste mes frais, mes charges. Et je me dis putain qu'est-ce que je fais ? Et je décide de poser mon prévis d'appartement.
00:59:11
Speaker
Le 20 août, je me souviens très bien. Le 20 août, je posais mon prix à vie d'appart. J'ai beaucoup réfléchi. Je me disais, est-ce que je le fais, est-ce que je le fais, est-ce que je le fais pas ? Je fais aller, je le fais. Et l'idée, c'était potentiellement, je me dis, allez, j'arrête tout, je me barre au Mexique. Wow. Prendre des vacances. Et bien, je vais prendre un tel collecte en revenant. Et je me dis ça. Et en fait, j'appelle un ami entrepreneur qui était dans mon club, qui avait fait du business dans mon club, qui avait fait plus de 30 000 euros dans le club, en 2-3 sessions.
00:59:39
Speaker
Et que je connaissais depuis un an et demi quand j'étais directeur de partenaire chez Legal Pace. Je lui dis ouais mec, t'appelles Nathan Laillet. Je lui dis, je veux tout, je veux partir en vacances, j'en ai marre de Nathan Connect. Littéralement le kilomètre 30, t'as envie d'abandonner. Et il me dit, mec t'as un club qui est en train de fonctionner, t'as trouvé un modèle, continue, lâche rien. Il me dit, viens au boulot, viens au bureau, on en parle. Les bureaux ici présents.
01:00:06
Speaker
Incroyable. Je spoil un peu. Et du coup, il vient et il me dit écoute, viens ici, viens travailler, viens de se sentir à l'aise et tout, et continue à travailler sur Nathan Connect parce que ça sert à rien ce que tu avais fait en Mexique, c'est une fuite en avant. Et donc je reviens, enfin je viens travailler, et pour la première fois depuis Barcelone, donc Barcelone en fait j'avais lancé des bureaux avec plein de personnes qui avaient les dents qui riaient le parquet, à peu pour l'espace.
01:00:34
Speaker
à Paperless exactement. Et là, j'ai retrouvé un environnement, un écosystème qui me plaisait. En fait, c'est un lieu des entrepreneurs se font coacher sur la partie business et aussi qui viennent appeler des potentiels prospects et clients. Et pour la première fois depuis cinq ans, je me suis retrouvé comme un poisson dans l'eau, littéralement. Et je me suis senti tellement à l'aise que j'ai pris plus de 26 rendez-vous en une journée. Donc assez dingue.
01:00:59
Speaker
Et en fait, au même moment, je suis sold out en une journée sur mon événement de rentrée. Et là, je me dis OK, je suis vraiment rattrapé par mes clients, il faut que je reste. C'était une bonne signe ça quand même. Et pour finir sur cette anecdote-là, sur ce Kilomètre 30, pour finaliser le ravitaillement du Kilomètre 30. Donc là, je vois mon business qui commence à apprendre. Je suis peut-être dans le guidon, j'y suis à fond. Et on est le 20 septembre, état des lieux de sortie.
01:01:29
Speaker
Donc mon propriétaire est là, j'ai tout déménagé chez ma mère et j'ai retour chez ma grand. Et ma mère me sert mon dîner et j'ai l'impression de revenir 10 ans en arrière, d'avoir Lucas 18 ans qui se fait servir son assiette par sa mère.
01:01:46
Speaker
Et là, je me sens super mal. Littéralement, je suis à deux doigts de m'évanouir et j'ai besoin d'aller m'asseoir sur le fauteuil, un peu comme celui-ci. Et vraiment, je deviens un livre, ma mère me dit, mais qu'est-ce qui t'arrive ? Et je lui dis, mais qu'est-ce que je fous ? J'ai l'impression que j'ai fait une énorme connerie.
01:02:04
Speaker
Et en fait, j'avais tellement été tête dans le guidon, j'étais tellement pris par le forêt du business que je n'ai pas réévalué la situation. Parce que mon business allait être à Paris, mes clients sont à Paris, puis j'habitais dans Paris proche de mes clients. Et là, j'allais partir en banlieue parisienne. Donc certes pas trop loin, mais plus loin. Et surtout, j'allais perdre toutes mes libertés dont j'avais besoin. Et là, je me sens très mal, il est 21h07. Je rappelle mon propriétaire et je lui dis, vous allez me prendre pour un fou, mais je reprends l'appartement demain.
01:02:33
Speaker
Et donc du coup, le lendemain, j'ai-emménagé dans le même appartement. L'appartement était vide, il n'y avait pas de meubles, il n'y avait pas d'électricité, il n'y avait pas d'internet. Et donc depuis, j'ai un prix d'appart. Et franchement, je suis content, j'ai l'impression d'avoir fait un nouveau départ. Le départ du trentième kilomètre après le ravitaillement. Et là, je suis à bloc jusqu ligne d'arrivée pour le marathon. Vraiment, vraiment. C'est assez fou. C'est trop drôle. Il t'a dit quoi, ton proprio ? Il m'a dit, ok, bon, on repart sur les mêmes bases.
01:03:01
Speaker
Ça va, il n'a pas appliqué une augmentation de loyer ? Non, il n'a pas appliqué, heureusement. Super Lucas, écoute, je suis hyper content d'avoir échangé avec toi. On arrive à la fin de cette échelle. Déjà ?
01:03:18
Speaker
Déjà plus d'une heure, c'était passionnant. J'adore de toute façon parler de sport, comprendre un petit peu les modèles et la façon dont tu développes toute ton histoire. Je trouve ça passionnant et je pense que ça va parler à beaucoup de personnes qui sont passionnées de sport. Merci beaucoup pour ça.
01:03:35
Speaker
Avant de terminer, moi j'aime bien poser une question une question un peu marrante à mes invités. Et donc voilà, toi ça te concerne puisque tu as fait du triathlon, tu as parlé de ravitaillement. Quelle est la chose la plus bizarre que tu aies mangé pour te recharger pendant une course ? La plus bizarre ? Attends, qu'est-ce que j'ai bouffé ? Bizarre, bizarre. Pour me recharger ? Pendant les Ironman ou peu importe ? Peu importe.
01:04:05
Speaker
des preuves confondues. Du saucisson en vrai, je sais pas si c'est bizarre mais un bon petit coup de saucisson c'est pas mal. En bonnes espagnoles c'est... C'était pas du chorizo par contre, j'aurais aimé que ce soit du chorizo, malheureusement c'était du saucisson français, juste un brilou.
01:04:20
Speaker
C'est pas sponsorisé. Ah ouais, c'est pas sponsorisé. Tu sais, c'est les bâtonnets Justin Bridoux. Ouais, très cool. Mais en trail, c'est typiquement le genre de truc qui... C'est pas spécialement recommandé, c'est très gras. Mais ça fait du bien. Ça fait du bien, surtout en effort long. OK, très stylé. Petit mot de la fin pour cet échange ? Allez, petit mot de la fin. Peut-être pour les entrepreneurs et sportifs. Finalement, quand on regarde, enfin, qu'on soit athlète de haut niveau ou qu'on soit entrepreneur,
01:04:51
Speaker
On se rend compte que ce n'est pas tous les jours lever les bras en l'air comme une victoire. Finalement, ce n'est pas non plus être à tête l'Olympique ou finir un Ironman comme 0,01% des gens. C'est plutôt ne pas abandonner quand 99% des gens le font. Mais surtout, c'est important de rester connecté.
01:05:18
Speaker
Ça, c'est primordial. Restons connectés. Ça, c'est vous rester connectés. Avec Net & Connect. C'est le plus important, forcément. Le padel, le trail, le triathlon, peu importe. Pour rester connectés. Du ouf. OK. Merci beaucoup, Lucas. Merci à toi. Un plaisir. Merci pour l'invitation. J'espère que t'as autant apprécié que moi le canapé qui est très confortable. Hyper confort. On était bien. Voilà, on fait la sieste maintenant. C'est parti. Merci. Salut. A la prochaine. Merci, Lucas. Voilà, c'était Kilomètre 30. Merci beaucoup pour votre écoute.
01:05:46
Speaker
Si vous êtes encore là, je vous invite à suivre l'aventure Kilomètres 30 sur les réseaux, principalement LinkedIn et Instagram. Et si vous souhaitez faire des retours, évidemment je les prends avec grand plaisir. Je vous dis surtout à bientôt pour le prochain épisode.