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SAISON 2 - EPISODE 18 - NO CODE AVEC THIBAULT D'OTTHO image

SAISON 2 - EPISODE 18 - NO CODE AVEC THIBAULT D'OTTHO

S2 E18 · TechSpresso
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49 Plays2 months ago

🌐📰 Bienvenue dans l’épisode hors-série 18 de “TechSpresso” ! 🚀💻  

🎉 Aujourd’hui, nous avons l’honneur d’accueillir Thibault, fondateur de OTTHO, une société spécialisée dans la formation no code autour de Bubble. Ensemble, nous plongeons dans le monde du no code, découvrons les avantages de cet outil et comment il révolutionne le développement sans avoir à écrire une seule ligne de code. 💻🔧 

 🎧 Connectez-vous sur votre plateforme préférée pour écouter cet épisode spécial et découvrir comment le no code peut transformer la manière dont vous créez des applications. 📲💬  

📢 Rejoignez la conversation sur notre Discord pour partager vos avis et poser vos questions sur ce sujet passionnant : https://discord.gg/emS4cX4G  

🎙️ Regardez-nous en vidéo sur YouTube :  https://www.youtube.com/@TechSpresso-ug5hl 

🍏🎤 Écoutez-nous sur Apple Podcasts : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/techspresso/id1729008749  

👨‍💻 Un grand merci à notre sponsor, IT Séla ! Découvrez leurs services : https://it-sela.fr  

🔗 Liens utiles :  

• https://bubble.io/ 

• https://ottho.co/  

Restez à l’écoute pour d’autres épisodes de TechSpresso, où nous explorons les innovations et les défis tech dans une ambiance conviviale ! 🌟 

#TechSpresso #NoCode #Bubble #OTTHO #InnovationTech

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Transcript

Introduction de l'épisode spécial avec Thibaut d'Otto

00:00:07
Speaker
A plus !
00:00:17
Speaker
Salut tout le monde alors aujourd'hui on se retrouve pour l'épisode 18 de TXpresso mais c'est un petit épisode hors série avec Laurent bien évidemment j'enregistre l'introduction après l'enregistrement l'idée c'était tout simplement d'aller au plus vite parce que Thibaut de chez Auto nous a fait la gentillesse d'être présents pendant une heure donc on a été très très court donc on a omis l'introduction volontairement
00:00:41
Speaker
pour justement être focus et pouvoir vous faire un petit podcast assez cool. Donc un énorme merci à Thibaut. On mettra les liens en description de toute façon pour suivre les actualités de chez Otto, de Thibaut, parce qu'ils partagent des vidéos vraiment très cool. L'ambiance de leur Discord et la communauté de chez Otto autour de Bubble est excellente. Donc voilà, allez y faire un tour et merci encore à Thibaut pour le temps qu'il nous a accordé. Merci à Laurent pour sa présence parce qu'il est toujours et il fait partie des meubles. Vous m'entendez ou pas ? C'est bon. Parfait.
00:01:36
Speaker
jean-patrice solari
00:01:38
Speaker
jean-patrice solari
00:02:07
Speaker
Y'a toujours des urgences. Littéralement. Toujours des urgences. Du coup, comment ça se passe ?

Différences entre le code et le no-code, et mission d'Otto

00:02:14
Speaker
Bah écoute, l'idée, c'est juste d'échanger autour du code et du no code. En gros, c'est un peu ça. Il n'y a pas de... On n'a pas de script, on n'a rien prévu. Ok, allez, c'est parti. Ah ouais, on est en roue libre. On est en roue libre, nous. C'est exactement ça. T'es toujours complètement flou par contre, Alex. Ouais, ça va revenir à mon ordonnée. Mais il n'y a rien qui vise. C'est fou.
00:02:36
Speaker
On va t'acheter une caméra pour Noël. C'est gentil, merci. On est parti. Je sais même plus à quel épisode on est, mais je le ferai en intro, c'est pas grave. Je ferai au montage, je me corrigerai à ce moment là. Voilà, il n'y a pas de souci. Donc, du coup, juste pour te...
00:02:58
Speaker
te présenter un petit peu toi t'es le fondateur de auto c'est ça une boîte qui est spécialisée dans la formation autour du no code est essentiellement bubble vous faites du adalo je crois aussi on a eu fait du adalo d'accord je croyais que vous le faisiez encore on n'en fait plus à part du learning on n'en fait plus mais j'expliquerai les raisons si tu veux pendant le pendant le podcast il nous fait un un plat ça marche pas
00:03:22
Speaker
jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari
00:03:47
Speaker
Donc en gros pour résumer un petit peu notre objectif c'était d'éduquer un maximum de personnes à la création d'applications dans un objectif simple à la base qui était la création dans un cadre de start-up d'entreprise et le marché s'est en professionnalisé maintenant on a l'un des plus gros profils en termes de développement en nos codes sur Bubble donc on a une stack bien étudiée.
00:04:07
Speaker
Et l'objectif c'est qu'on essaye de créer avec ça, donc finalement nos produits au fur et à mesure sont divisés entre ceux qui veulent créer des boîtes, donc ceux qui veulent créer un projet mais qui ne seront pas à terme développeurs, ils savent manipuler, l'objectif c'est pas d'en faire leur métier, et ceux qui deviennent développeurs no code, avec l'objectif à la fin de maîtriser Bubble, mais aussi de technos intégrés à l'intérieur, sans forcément aller aussi loin que le développement informatique, mais avec un objectif de travailler sur le marché, que ce soit en termes de freelance ou en termes tout simplement de salariés.
00:04:36
Speaker
On va avoir la première question parce que je pense que tu as arraché des oreilles à quelques personnes. Parce que mettre développeur et no code dans la même phrase, à mon avis, il y a quelques développeurs qui saignent des oreilles. Est-ce que du no code c'est du vrai développement ?

Le no-code est-il un vrai développement ?

00:04:51
Speaker
La question, c'est que dans le développement, tu as beaucoup de sujets, tu as des développeurs front, des développeurs back, des full stack, etc. Pour moi, du moment que finalement, la finalité, c'est la création de quelque chose développé, qui fonctionne, on va dire, qui implique de la programmation de l'algorithme et une maîtrise, on va dire, un peu de son...
00:05:13
Speaker
de ces sujets pour avoir un produit, pour moi je considère ça comme du développement. Il faut comprendre aussi que beaucoup de gens en fait confondent une chose, ils confondent nos codes et finalement BrickLego que tu peux mettre comme ça et qui se maîtrise littéralement en deux temps, trois mouvements, il y a une vraie expertise, alors toutes les technologies ne sont pas à ce sujet là, mais c'est pas comme un Shopify que tu poses et ça marche, il y a un vrai sujet tu parles de zéro sur Bubble.
00:05:40
Speaker
Ouais parce que juste pour la faire courte, moi je suis plutôt ops, je fais plutôt du scripting, PowerShell, ce genre de choses, et pour eux je suis pas un développeur.
00:05:51
Speaker
C'est un comparatif rigolo, c'est que je me suis donné une dominante quand j'ai commencé, c'est que j'ai essayé de me former au code. Alors, j'ai un petit peu essayé, je ne suis pas forcément arrivé très loin parce que c'est un truc qui me frustrait beaucoup. Il faut comprendre une chose aussi, c'est que les communautés de dev, ce n'est pas les plus sympas du monde. Moi, j'ai souvent trouvé que tu te faisais très vite trash talk dessus. Après, peut être parce que tu poses des questions bêtes. Mais je trouvais un truc difficile, c'est de me dire que tu commences
00:06:20
Speaker
Désolé, oui, il faut que tu prennes toute la connaissance. Un moment, on va regarder le forum, je veux bien, ou read the fucking manual, je veux bien. Mais le problème, c'est que quand tu as 15 000 technos, tu ne sais pas par commencer et forcément que tu as une influence, donc ce n'est pas possible. Et de l'autre côté aussi, ce que j'ai vu, c'est que les écoles de code, alors parlons de le dire, mais c'est des écoles de code à petits formats, des bootcamp coding.
00:06:38
Speaker
Je connais moins de 20% des gens des bootcamp coding qui finalement sont devenus vrais développeurs. Donc c'est pareil, ce sont des personnes qui, quand elles ont essayé de rentrer dans une communauté de dev, elles se sont fait rejeter parce que ce n'était pas assez bon pour ça. Et je ne voulais surtout pas avoir ça dans le no code parce que l'objectif c'est que je n'ai pas du tout la vocation à remplacer le développeur.
00:06:56
Speaker
Pour moi on parle le même langage, on utilise différents outils avec un objectif derrière, effectivement de créer quelque chose. Et d'ailleurs c'est marrant parce qu'on se frite beaucoup plus avec des développeurs juniors que des développeurs seniors. Parce que souvent les développeurs seniors ont dit tant que ça marche et que ça va vite.
00:07:12
Speaker
Par rapport à ton besoin, c'est ok. Et je dis aussi une chose, c'est que quand tu as besoin de scale à haut niveau, que tu as besoin du custom à haut niveau, que tu as besoin de performance, va vers du code et c'est très bien. Mais qui aujourd'hui, en termes de boîte qui se lance ou qui est peut-être une TP ou une PME, a la capacité à financer du code ? C'est ça aussi les vrais sujets. Donc pour moi, je suis en mode, on ne pique rien à personne. Pourquoi nous attaquer, tu vois ?
00:07:47
Speaker
Nocode et Lowcode, c'est quoi la différence ?
00:08:01
Speaker
C'est un terme marketing qui a tendance à devenir un terme bullshit à force. Le terme no code à la base, c'est une philosophie qui dit qu'on n'a pas besoin de coder pour créer des choses techniques.
00:08:14
Speaker
Et dans le no-code, t'as autant des outils d'automatisation que de la programmation visuelle. Donc moi, je parle beaucoup de visual programming. Le problème, c'est que quand tu sors un peu de ta sphère, les gens comprennent encore moins le mot, donc on est obligé d'utiliser un peu le mot no-code. Mais c'est plus une philosophie qu'on va dire qu'une catégorisation. En outils, tu ne peux pas parler de no-code parce que ça veut tout rien dire. Le principe du no-code, c'est de dire que tu n'as pas besoin de savoir coder pour les utiliser. Donc ça ne dit en rien la difficulté de l'usage. Ça dit juste, tu n'as pas besoin de savoir coder. Point.
00:08:44
Speaker
Et le low code, c'est quand tu as besoin de savoir coder, j'estime de 5 à 20% pour pouvoir l'utiliser et tout le reste peut être fait en low code, c'est-dire le déploiement sur un serveur notamment et certains sujets comme ça.
00:08:56
Speaker
Bubble, par exemple, est no code, mais tu peux utiliser du code à l'intérieur. Tu peux utiliser du JS, de l'API. Tu peux même intégrer des plugins spécifiques. Les plugins se développent en code. Donc beaucoup de gens par attrait marketing disent, ouais, Bubble, c'est no code parce que face à un client, c'est plus joli. Mais si tu intégres des devs sur du Bubble, ils vont avoir des difficultés sur certaines parties parce que ce n'est pas la logique claire. Oui, j'ai fait de la Power Apps, moi, dans une ancienne vie.
00:09:22
Speaker
et en tant que Dave qui passionnait de ça et qui fait du code en scriptant tous les jours machin j'étais un peu frustré de ne pas pouvoir coder comme je voulais parce que des fois je me disais finalement on code je serais peut-être allé plus vite qu'avec ce PowerApps je suis obligé de réfléchir un peu plus à certains trucs En plus tu prends le quasi modo du no-code quoi PowerApps Ouais ouais mais explique-moi mais... Je travaillais dans une boîte qui était full Office 365 à l'époque donc on faisait de la PowerApps Pour moi quand on me demande c'est quoi MVP je dis bah c'est Microsoft
00:09:51
Speaker
Microsoft, ils sont les spécialistes de faire du MVP sauf qu'ils ne les font jamais passer en V1. Mais la plupart des outils qui sont intégrés dans les entreprises ne sont pas finis ou ne sont pas full fonctionnels. Mais c'est juste que vu que le truc, c'est gratuit, que c'est installé, pourquoi aller chercher mieux ailleurs? Je comprends, tu vois l'idée. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, quand on me parle de Power Apps, quand on dit nos codes, je fais oui, oui, peut être. Pour moi, c'est du vrai low code pour moi. C'est que tu as besoin de coder à un moment donné pour faire ce truc que tu veux. Parce que c'est ça, c'est très rigide. C'est très rigide.
00:10:22
Speaker
Et c'est du codage, pas avec des langages connus comme JS comme tu disais ou ce genre de choses, c'est de la fonction à la Excel quoi. Avec des kits fabriqués dans tous les sens, c'est assez compliqué au bout d'un moment. Je connais pas Bubble, mais Alex connait un peu plus, mais moi je connais pas Bubble du tout. Franchement j'ai voulu m'y mettre, j'ai le bouquin en plus qui est encore là.
00:10:41
Speaker
jean-patrice solari en fait en gros ils ont fait des évolutions mais ce sont des évolutions qui sont des bêta on va dire maintenant on a longtemps reproché à bubble de
00:11:18
Speaker
Alors, ce n'est pas très joli, mais je trouvais que c'était extrêmement fonctionnel, surtout quand on a une application qui est avec beaucoup de fonctions sur la même page. Le problème de ça, c'est qu'en le faisant en ligne, un peu comme à la Zapierre, du moment que tu as une application qui est déjà lancée avec beaucoup de workflows, vu que tu n'as pas rangé tout comme il fallait, c'est impossible à gérer parce que tu te retrouves avec des duplicés d'éléments qui ne font pas sens. Et du coup, ils nous ont dit, oui, mais rassurez-vous, on va rajouter la partie condition, les conditions, qui sont hyper importantes sur Bubble,
00:11:27
Speaker
jean-patrice solari
00:11:46
Speaker
Après quand ? Et aujourd'hui, des élèves qui commencent sur la partie bêta qui est déjà activée ne comprennent plus comment ça s'utilise parce que c'est très perturbant parce qu'on parle d'un quelque chose qui est très zappieur, c'est-dire que zappieur, tu as une action et tu descends au fur et à mesure et tes conditions font que les actions sont l'une en dessous des autres. Sur Bubble, c'est pas exactement ça. T'as une condition, c'est un deuxième workflow, donc une deuxième liste. C'est pas du tout pratique.
00:12:09
Speaker
Donc du coup on est en mode désactiver les bêta, désactiver les sujets et du coup nous en formation je peux vous assurer que c'est un peu galère quand quelqu'un a une interface que nous on ne voit pas parce que les anciens comptes sur Bubble ont les anciennes interfaces. Donc moi les nouvelles interfaces il faut que je les active moi-même donc c'est pas toujours évident. Des fois on a quelqu'un qui est perdu et qui est parti sur ce usage et qui est perdu par rapport aux exos et surtout même par rapport à l'évolution il se dit quand ça va grossir un peu ça va être ingérable. Donc du coup tu vois ils font des tests

Perception et rôle du no-code dans l'industrie technologique

00:12:45
Speaker
jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari et jean-patrice solari
00:12:52
Speaker
Du coup tu parles de Zapure, donc Zapure c'est ce que tu mets dans le, tu l'englobes dans tout ce qu'il y a NoCode. Oui oui parce que ça n'a pas besoin de savoir coder pour l'utiliser, par contre Zapure a un truc très puissant, tu peux intégrer du code à l'intérieur et tu peux faire beaucoup de choses qui sont hyper intéressantes, mais pour moi c'est totalement NoCode. Le seul truc que je mettrai dans les outils d'automatisation du côté NoCode à la limite ce serait N8N, alors je le dis en français,
00:13:16
Speaker
il faudrait dire high night end mais j'aime pas trop trop sujet comme ça ou pour le coup tu peux l'installer on-premise tu peux l'installer et tu peux l'utiliser vraiment comme tu sois tu peux faire tes propres calls etc donc il faut savoir un peu toucher parce que c'est pas évident mais moi je faisais la différence entre Zapure pour moi Zapure c'est plus un ordonnanceur de tâches un truc pour automatiser les tâches un automatisateur de tâches c'est pas forcément un truc pour développer une appli que mais finalement finalement ton workflow va être considéré comme une appli
00:13:40
Speaker
Mais c'est même pas une question. Alors le no code n'inclut pas le terme d'application. En fait, il faut savoir que dans le no code, on parle de solution technique pour pas dire application, parce que dans une solution technique, tu peux avoir un sujet tout simplement d'avoir un formulaire qui tout simplement est sur ton site, va automatiser ta prise de rendez-vous.
00:13:56
Speaker
Ce n'est pas une application en soi. C'est une automatisation qui permet de simplifier la vie. Et tout ça, pour moi, c'est une solution technique. Donc, c'est créer et maintenir une solution technique. Donc, en ligne, on est vraiment sur une solution qui est dans le cloud, qui n'est pas installée en local. Et tout ça, c'est résumé sur le monocode. C'est pour vous dire à quel point, quand les gens tapent sur le monocode, on parle de quoi ? On parle de qui est le outil ? Les faiblesses du monocode, c'est pareil. Les faiblesses du monocode, très bien. Oui. Quel outil ?
00:14:23
Speaker
C'est vrai que dans ma tête de Dave, le no code c'était pour développer une appli, pas forcément une solution technique, mais une appli. Donc le fait de dire plutôt solution technique qui applique, c'est une très bonne idée. C'est ça qui pose aussi des grandes questions au niveau métier. Donc vous vous rendez bien compte que mettre le mot no code plus métier, ça pose d'énormes complexités sur qui on recherche comme profil, pour quelle compétence, à quel poste, quel techno. Pendant longtemps, on se battait un petit peu sur le côté, je cherche et il y avait, c'est marrant,
00:14:52
Speaker
Desaines de termes ingénieur no code, chef de projet no code, développeur no code, expert no code, consultant no code. Bon, il y avait vraiment un truc avec le mot no code à l'intérieur. Ils ont tenté un truc, Product Builder, sur lequel je ne suis pas forcément d'accord parce que je pense que le Product Builder, ça rajoute une couche de complexité parce que ça ne dit rien sur tes compétences en réalité. C'est une gestion un petit peu entre le chef de projet et le développeur, sauf qu'il n'est ni bon sur l'un ni bon sur l'autre.
00:15:16
Speaker
pour moi le no code en fait est une compétence quand elle est rajoutée à un métier et le no code pour devenir une vraie compétence métier en tant que tel elle doit se porter sur le développement parce que je considère que des logiques nécessaires à mettre en place à haut niveau dans ces cas c'est une expertise pousse et c'est l'exemple de la différence entre quelqu'un qui maîtrise la suite office pour faire de la c'est quoi c'est de la bureau de la bureaucratie mais c'est de la bureautique voilà
00:15:49
Speaker
Donc dans ces cas-là, on sait qu'il sait utiliser Excel, mais on ne lui demande pas une expertise poussée sur Excel, de faire du VBA, etc. Par contre, quand tu as une compétence poussée sur Excel et du VBA, très souvent, tu as une spécialité qui applique ça comme « stack technique ». C'est pareil, tu vas être développeur VBA, je ne sais pas si on peut le dire comme ça, mais pour moi, tu précises dans ton nom de poste l'outil que tu maîtrises, parce que c'est ça qu'ils recherchent au niveau des entreprises.
00:16:13
Speaker
Et aujourd'hui, j'ai l'impression qu'on a essayé, vous savez, comme à un moment de tout lancement de marché, on a essayé de mettre un étendard en disant ça, c'est du no-code, on fait ça, on fait ça, ça, ça, ça, ça en même temps. Et ça, c'est un gros, gros sujet pour tout le monde, pour que tout le monde se reconnaisse. Sauf que les entreprises, elles sont en mode, en fait, s'y reconnaissent. Mais le mec, tu la mets dans une boîte qui fait du bubble et le mec en face, il fait que du air table. Il va être malheureux, tu vois. Et c'est ça sur lequel on se bat un peu. On dit attention, le no-code, c'est bien comme non.
00:16:41
Speaker
mais ça n'en définit rien de ce que vous maîtrisez et il faut faire très attention à ça parce qu'on essaye de faire des gros mélanges marketing pour que ce soit rigolo et sexy pour que les gens comprennent sauf qu la fin les entreprises c'est elles qui prennent des profils il faut savoir que c'est elles qui régissent finalement la tendance du marché si elles y comprennent rien et qu'elles prennent pas les gens parce qu'elles ne savent pas les mettre on aura tous perdu en fait à la fin
00:17:03
Speaker
Et du coup, tu as commencé au début, le no code en fait, c'est l'utilité, comme tu disais au début pour une startup, c'est genre pour monter un proof of concept rapide, dire voilà quoi ça ressemblerait vite fait, machin. Et après, on peut monter ce qu'elle est et développer autour et monter en compétence sur ce truc-là et faire un produit plus fini. C'est ça l'utilité du no code, c'est le gain du truc, c'est ça, c'est de pouvoir faire un proof of concept rapide.
00:17:26
Speaker
Alors c'est pas qu'un propre concept, c'est littéralement, tu peux maintenir, alors ça dépend de la technique que tu vas avoir en face, t'as des techniques qui sont plus adaptables pour du MVP et d'autres qui vont être beaucoup plus loin, l'idée du no code c'est de te dire, tu peux créer, faire grandir une boîte et scale jusqu un certain niveau, ça va dépendre de ton pied en face,
00:17:42
Speaker
avec justement une stack qui n'aura pas besoin d'intégrer du développement. Moi, ce que je dis avec le NoCode, c'est d'avoir le choix. Donc, il n'y a pas de limitation sur le NoCode en disant, si tu as plus d'un millier d'utilisateurs, ça va bloquer. Non, si tu as plus d'un millier d'utilisateurs, c'est comme tout. Tu vas devoir savoir si le dimensionnement que tu as pris en place, ça va être intéressant ou pas. Moi, aujourd'hui, avec 14 000 utilisateurs, sur Bubble, ça fonctionne très bien. Par contre, effectivement, vu comment ma plateforme est composée, si je voulais aller plus loin avec de meilleures performances, il y a peut-être des réflexions que je mènerais. Mais c'est des réflexions que je mènerais avec un sujet, c'est 1, je gagne déjà de l'argent.
00:18:12
Speaker
Deux, je maîtrise ma stack et je peux avancer et la maîtriser, parce qu'il ne faut pas oublier une chose, c'est que quand tu la maîtrises à l'interne, tu n'as plus aucune dépendance. Et surtout, moi, j'apprécie beaucoup en tant que co-fondateur, que quand je parle à mon dev, on parle le même langage. C'est-dire que je sais que ce qu'il va faire, il ne va pas y mettre trois ans. On n'arrête de détacher la partie produit, la partie tech, la partie un peu marketing vision. Tout ça, au bout d'un moment, pour moi, il y a des multiposts qui se dessinent, surtout sur les petites boîtes.
00:18:40
Speaker
au bout d'un moment, il faut arrêter de se dire, oui, l'agence, c'est un bon sujet parce que tout simplement, au bout d'un moment, l'agence, sauf que quand tu as les thunes et que tu sais ce que tu veux faire, l'agence, au bout d'un moment, même si c'est du code, quand elle s'en va, t'es à poil, en fait, tout simplement. Donc, oui, soi-disant, on peut changer de dev sans problème. Va regarder les codes commentés des dernières agences, on en reparle. Mais c'est comme tout, un développeur, ça coûte extrêmement cher et c'est normal, vu les compétences qu'ils ont et ce qu'ils développent, c'est OK.
00:19:07
Speaker
mais par contre de dire oui le no code en fait c'est pas si parce qu'on peut pas changer de truc on peut pas faire si on peut pas faire ça il ya de la dépendance à l'outil je suis oui comme toute chose a de la dépendance avec les autres quand tu codes en utilisant un framework bah t'es un télépendant du framework
00:19:22
Speaker
Oui mais c'est comme tout le sujet derrière par contre c'est de dire vous avez le choix de faire ce que vous voulez et c'est adapté à des personnes qui n'ont pas les compétences, ils n'auraient jamais pu le faire sans ça. Ça permet aux entreprises de retrouver un peu d'indépendance sur leurs besoins. Tu peux aller du POG jusqu beaucoup plus loin. Par contre effectivement si tu veux avoir un truc full natif, full performance à fond ou avec des fonctionnalités qui ne peuvent pas exister en haut cost, c'est à dire qui dépassent les compétences de l'éditeur même
00:19:47
Speaker
quand tu commences à fabriquer en rajoutant du code c'est que tu commences à toucher les limites de l'éditeur et bien dans ces cas te poser la question raisonnablement est ce que j'ai envie de passer en code c'est une chose ou alors faire une stack nous de plus en plus qu'on fait avec de l'hybridation c'est à dire une partie en code une partie en no code parce que toutes tes interfaces n'ont pas besoin d'être faites en code beaucoup de choses qui peuvent être faits au niveau du back-end en fait l'idée c'est d'avoir le choix une fois de plus je pense que beaucoup de choses évoluent faut pas être obtus sur le truc et il y a des personnes ça à l'époque non il y avait beaucoup le truc entre c'était quoi c'était le
00:20:17
Speaker
l'artisan c'était le no code et de l'autre côté tu avais le l'artisan du code alors je sais pas comment ça s'appelait c'était un mot c'est un mec vraiment qui utilisait aucun framework aucune librairie aucune tu sais il y a un nom de personnes qui est comme ça qui vraiment des artisans du code pur des puristes quoi et qui voulaient surtout pas entendre parler du code on est limite au niveau de la recherche tu vois c'était vraiment un truc très particulier je sais plus comment ça s'appelle mais c'était vraiment un truc le no code c'était même pas un mot qu'il fallait prononcer c'était vraiment profane et le marché a tellement évolué et
00:20:47
Speaker
Il faut se dire aussi que le niveau nécessaire de développement dans le monde en termes de techno a tellement évolué que les développeurs ne peuvent plus gérer les besoins de nombre d'applications qui doivent être développées. Et aussi en face, il faut savoir que beaucoup d'écoles de code ont fait de la merde.
00:21:08
Speaker
Il y a des gens qui n'auraient pas avoir le titre de développeur, même junior sur le marché. Mais pourtant, ils l'ont eu quand même en un minimum de temps. Et qu'est ce qui se passe ? Ce sont des gens, au final, quand les entreprises vont piocher des gens parmi ces profils là, déjà ce sont des profils qui décrédibilisent l'ensemble des juniors et qui vont augmenter le processus de recrutement des entreprises parce qu'elles ne veulent pas tomber sur X profils comme ça bidon qui soit leur font perdre de l'argent, soit leur font perdre du temps. Et je comprends quand j'ai vu des profils sortir de, je n'aimerais pas le nom des écoles,
00:21:38
Speaker
parce que je ne veux pas me faire taper dessus. Il y a des chiffres dedans ? Ah non, ça, je ne sais pas. Non, non, il n'y a pas de chiffres. Non, non, parce que je considère qu'une école de code de moins de six mois, ça me pose des questions. Oui, ça pose vraiment des questions parce que je ne comprends pas le prix que ça coûte par rapport à une école de ce temps pour finalement une compétence qui n'est pas utilisable. Et au final, enfin, un petit peu spoil, mais en formation de développeurs, nos codes de trois mois, j'ai quasiment j'ai le même temps de formation.

Critique des formations rapides au codage

00:22:05
Speaker
Je suis même un peu plus longtemps. Je suis sur 12 semaines.
00:22:07
Speaker
par rapport à une autre école qui fait ça à Paris en trois mois, mais sur du code. Mais comment vous pouvez faire gober ça aux gens ? Que en trois mois, tu peux changer de vie grâce au code. Non, en trois mois, tu peux avoir pété ton PEL, c'est tout ce que tu auras fait. C'est juste ça. Et oui, il y a des personnes effectivement qui deviendront bonnes grâce à ça. Mais au bout d'un an et demi, à forcer tous les jours à partir de leur base d'apprentissage. C'est ce qui duge pas, c'est qu'il y a un an et demi à continuer derrière.
00:22:31
Speaker
Ça me fait penser au débat à l'époque il y a eu les premiers IDE qui commençaient à sortir pour VBA. Je vais parler des trucs pour des jeunes qui ne connaissent pas mais Delphi, Borland, ce genre de choses, les codeurs trouvaient débile que tu puisses mettre tes petites fenêtres machin et juste gérer le onClick, onEdit, onMachin et mettre ton code dedans. C'est un peu le même débat d'une OCode aujourd'hui.
00:22:52
Speaker
Mais de toute façon, tu auras autant de facettes et d'opposés de personnes qui veulent faire d'une certaine manière par rapport à d'autres, c'est humain. Moi, le seul truc que je dis à la fin, c'est qu'au final, on touche des gens qui n'auraient pas touché au code parce que le prix, que ce soit entreprise,
00:23:10
Speaker
ou personnes qui veulent se former, il faut savoir que pour se former au code, quand tu n'as pas une logique, tu n'es pas, ça ne te plaît pas de faire ça. En fait, honnêtement, ça va. Le no code, au pire, est quelque chose qu'ils n'auraient pas pu faire autrement parce que le code n'est pas pour eux. Et au mieux, c'est peut être quelque chose qui, à terme, pourrait les mener à faire du code de façon indirecte. Dans tous les cas, à la fin, on fait de la tech. Et je ne comprends pas pourquoi on nous emmerde encore avec des mauvais sujets dessus. Alors, à part, effectivement, si c'est un sujet de pas se faire remplacer ou pas se faire piquer des clients.
00:23:40
Speaker
Mais pour moi, en fait, le prix d'une développement en code est tellement cher que je ne vois plus le sujet, en fait. Je ne vois même plus la question qu'on peut se poser en 2024. Et du coup, voilà, de zéro pour devenir un junior en no code. C'est une formation de combien de temps d'après toi ?
00:23:58
Speaker
Alors pour moi, je le dis, alors l'objectif quand je dis junior, c'est vraiment être capable. Nous, dans notre niveau, en sortie de formation, on est vraiment capable de développer des projets qui sont intermédiaires minimum, donc d'avoir un bon niveau. Et pour moi, donc en sorte que t'as des gens qui, bien évidemment, sont au-dessus de ça. Mais nous, le niveau minimum qu'on sort en formation de trois mois, et je précise bien de trois mois, c'est dans l'objectif d'être compétent sur un métier ou d'être freelance.
00:24:24
Speaker
Donc, on voit aussi les bonnes pratiques et la sécurité. Par contre, les meilleurs niveaux qu'on observe, c'est littéralement en sortie d'alternance. Donc là, on est sur des parcours qui font 15 mois. Donc là, tu as clairement trois mois de formation. Et ensuite, effectivement, tu vas continuer dans une entreprise. Et là, oui, c'est les meilleurs profils en général. C'est des trucs qui ont vient d'arriver et ils sont sur des projets concrets. Parce qu'effectivement, quelqu'un qui se forme au bout de trois mois, mais qui arrête ensuite de développer. Oui, c'est comme tout. Il va perdre son niveau futur, par contre.
00:24:52
Speaker
Nous, ce qu'on dit, c'est qu'attention le no code du moment que tu es en fri. Donc, on fait la différence avec quelqu'un qui crée son projet pour lui et quelqu'un qui est freelance. C'est que la sécurité, les performances, les connaissances minimum de la RGPD, des trucs comme ça sont essentiels parce que tu as la responsabilité de quelqu'un qui peut t'attaquer en justice en retour. Et ça, on fait très attention à ça pour éviter des accidents. Je considère que quand tu as un projet en face et que tu fais n'importe quoi, c'est pour ta gueule. En fait, c'est ta responsabilité et je joue pas du tout avec ça.
00:25:24
Speaker
Ouais, donc en gros, en trois mois, tu peux te débrouiller. Tu peux plus que largement débrouiller. Mais c'est pour ça que je dis aussi aux autres écoles de code attention au programme que vous donnez à mettre 15 outils ou quoi, parce que nous, ensuite, on récupère des entreprises qui sont parfois déçues, qui sont parfois méfiantes ou même des élèves qui ont dépensé tout chez vous et qui, au final, n'ont pas le niveau escompté, qui ont un niveau très très faible sur plein d'outils et qui, malheureusement, ne peuvent pas ne peuvent pas trouver leur place. Et la problématique derrière, c'est que, en fait, on a pauvré le marché. Oui.
00:25:53
Speaker
Donc voilà, tu vois Alexandre, tout n'est pas perdu. Trois mois et puis tu peux être un bon no coder. Non, non, non. Pour être honnête, je n'ai pas eu le temps. Le bouquin, c'est zéro blague. Il est là. Et du coup, chez Auto, vous faites que de la formation ou vous faites aussi de la prestat de développement en tant que freelance ou de genre comme ça?
00:26:12
Speaker
on commence de plus en plus en fait il faut savoir qu'auto il ya plusieurs sujets qui sont de mieux alors je suis très hyper actif il faut comprendre et pendant longtemps on a fait beaucoup de la formation sur bubble avec différents niveaux donc on avait commencé vraiment par le côté créer son propre produit ensuite on a créé la formation développeur ensuite on a
00:26:30
Speaker
fait la formation de développeur. Donc, on a fait des tentatives aussi avec d'autres outils. Mais au final, c'est vrai qu'on se sentait moins à l'aise parce que quand tu formes sur un autre outil, du coup, les missions, le marché, etc. On travaille avec des partenaires, mais au final, ça ne prenait pas autant que ce qu'on pouvait faire. Et surtout, en termes de coûts, c'est une gestion, c'est une communication, c'est assez compliqué. Donc, au final, ce qu'on a fait, c'est qu'on s'est resserré vraiment sur la partie bubble en allongeant le niveau des formations, notamment sur la partie alternance, parce que c'était quelque chose qu'on voulait vraiment compléter. On sentait les entreprises qui étaient beaucoup plus ouvertes à ça qu'avant.
00:27:00
Speaker
Et à côté de ça, on a ouvert un peu de prestat, donc ce qu'on appelle le CODEF, donc toujours avec une base de développement, c'est-dire récupération du projet à terme, c'est-dire en gros, on développe pour toi, mais on t'inclut dans les phases de développement avec un sujet vraiment tu peux voir comment ça se passe et qu'on explique certaines fonctionnalités de comment on est à développer.

Efforts d'Otto sur la formation et le co-développement

00:27:15
Speaker
Et l'objectif, c'est vraiment avec une formation, outre la formation développeur, ce qu'on appelle le Product Launcher, c'est vraiment e-learning plus mentoring. Nous, on fait jamais que du e-learning, c'est assez rare, parce que pour moi, c'est pas forcément la meilleure façon d'apprendre, tant que t'as pas quelqu'un ou une communauté sur laquelle tu peux te retrouver. Donc ça, c'était vraiment sur la partie auto.
00:27:35
Speaker
on est vraiment sur le côté école. Sur les autres choses, on a commencé à développer. Donc là, comme j'ai dit, le codev avec du développement. Et en fait, à côté de ça, sur le côté auto, je ne pouvais pas développer quelque chose qui me tenait beaucoup à cœur, c'est la partie business. La partie business, c'est que quand tu crées ton produit, beaucoup de gens nous demandaient comment on fait pour se lancer, comment on fait pour faire le marketing, c'est quoi la suite une fois que tu as ton produit. Et j'ai commencé à créer la partie microsas. Donc, c'est un mouvement que je suis depuis 2023.
00:28:08
Speaker
C'est-dire que trouver sa liberté à travers la création de produits pour d'autres mais pas en termes de freelance mais en termes de produits SaaS qui sont utilisés par d'autres avec un modèle de
00:28:22
Speaker
solo preneur, tu crées ton produit, tu crées plein de produits, littéralement, et t'as des produits qui marchent, mais des produits qui marchent pas, mais qui vont générer un petit revenu qui va se cumuler au fur et à mesure du temps. Et ça, c'est la communauté micro-sass builder que j'ai lancé à côté. Et d'ailleurs, c'est marrant parce qu'on intègre de plus en plus de devs qui font pas du bubble, mais qui font du micro-sass commun, qui sont intéressés par le sujet. J'ai lancé un challenge récemment, donc je suis hyper fier parce que ça a bien pris. Et moi, j'adore créer des outils à l'intérieur pour les aider avec beaucoup d'IA. Mon objectif, c'est de dire, en fait, peu importe l'âge que tu as, parce que j'ai beaucoup de personnes qui sont entre 40 et 60 ans.
00:28:50
Speaker
qui trouvent leur épanouissement en faisant ça à côté de leur travail.
00:28:54
Speaker
avec soit un potentiel de se reconvertir en tant qu'indiaqueur, si je permets à des personnes de se lancer-dessus avec un âge qui est relativement avancé, puisque moi je m'inquiète surtout, c'est vraiment des personnes qui sont proches de la retraite, c'est pas une critique, mais j'ai des personnes qui sont hyper inquiètes de dépendre d'une entreprise proche de la retraite parce que les entreprises en ce moment elles sont fragiles et du coup quelqu'un qui se fait lâcher sur le marché à 60 ans, courage.
00:29:24
Speaker
Yes, je ne vois pas ce que tu feras en fait pour une entreprise. Donc pour moi, c'est un truc qui m'inquiète énormément. Les sujets qui m'angoisse, c'est bizarre, mais ça fait partie des sujets qui m'angoisse parce que je connais ça dans ma famille, par exemple. Et pour moi, la tech peut aider à beaucoup de choses parce que ça aide à être indépendant. Et pour moi, dans la vision du marché, c'est que dans l'avenir, il y aura de plus en plus de produits d'indépendants qui seront moins chers, qui seront moins chers tout simplement que des grosses boîtes parce qu'elles coûteront moins cher à tous les niveaux et qui vont concurrencer de plus grossasse parce que tout simplement, ils seront plutôt locales en termes de distribution.

La communauté Micro-SaaS et l'innovation en IA

00:29:53
Speaker
Et ça c'est le micro-sas builder dans lequel effectivement c'est une communauté qui est basée pas exactement sur le no-code mais sur la création de produit, code ou pas, et je fais vraiment la partie marketing, développement avec de l'IA, compréhension du marché, comment faire son pricing, etc. dans une communauté secondaire qui est en fait reliée à auto mais je m'éclate et je fais beaucoup de coaching à l'intérieur parce que c'était la partie qui me manquait que je pouvais pas faire sur auto, c'est la partie business et donc c'est pas des financements,
00:30:17
Speaker
pas tout ça, c'est une partie je peux m'éclater à parler de business pur et dur, genre comment on fait de l'argent, qu'est-ce qu'on en fait, tout ça.
00:30:24
Speaker
C'est ce que tu partages en ce moment sur LinkedIn tout ça là, ce que j'ai vu là. Oui, je suis à fond dessus. Alors je partage beaucoup d'IA en ce moment aussi parce que c'est une autre de mes passions. Je ne dors pas en fait, il faut savoir que je suis un robot parce que c'est un truc que je suis en train de développer à côté sur une évangélisation sur le côté IA mais pratique sur des parties visuelles, sur des parties recherche on n'est pas entre la formation et on n'est pas non plus sur la partie
00:30:49
Speaker
je dirais pour moi diplôme en sciences, en sciences de l'IA, en prompt engineer ou quoi, on se limite pas du tchat GPT, mais c'est un peu le truc du tutoriel un peu pratique au pratique, parce que c'est une demande qui est née surtout du micro-SAS les personnes avec qui je travaille régulièrement me demandent les meilleures IA utilisées, les meilleures intégrations ou quoi utiliser pour connecter deux IA entre elles. Et au fur et à mesure, ce n'était pas dans le sujet réellement micro-SAS parce que c'était une demande qui devenait un peu
00:31:17
Speaker
possible mais qui n'était pas relié à Bubble ni au business et je me suis dit au bout d'un moment en fait quand je parle de vidéos ou d'images créées en IA je le mets ? Je peux pas le mettre sur auto, je peux le mettre sur micro sas donc je commence à créer un peu une truc qui s'appelle Myrios qui est une communauté pour l'instant c'est en préinscription donc on est en train de le faire je réunis en fait tous mes petits tutoriels, tous mes petits documents que je crée régulièrement juste pour m'aider dans l'IA et pour pas perdre les différentes actualités qui sortent. Hier il est sorti Sora
00:31:43
Speaker
Je suis à deux doigts de prendre un VPN quitte à me faire bannir le compte parce que c'est un truc qui me passionne. Et ça, c'est un sujet qui peut s'intégrer à différents niveaux, mais surtout dont les gens ont besoin.
00:31:54
Speaker
Je pense que la formation en France, il faut qu'on arrête deux minutes avec les formations scolaires. C'est important, mais tout le monde n'a pas envie de se former à un métier. Mais des fois, des gens ont juste envie de se former à des compétences spécifiques et utiles dans leur métier. Et pour moi, tu vois, c'est tout bête. Mais l'IA, je pense qu'une communauté tu prends des petits tutos et que tu apprends avec d'autres personnes en mode à la cool et pas forcément avec une certif d'état, c'est OK, tu vois. Donc, du coup, toi, de ton côté, j'ai cru comprendre que l'IA, ça te pose pas de problème. Tu n'as pas peur.
00:32:22
Speaker
jean-patrice solari
00:32:32
Speaker
Je pense que l'IA ne peut pas remplacer des devs, parce que déjà, seul un dev qui sait utiliser l'IA peut utiliser... L'IA ne remplacera pas les devs, mais elle remplacera les devs qui ne servent pas à utiliser l'IA. En fait, c'est humain plus IA contre humain. Ce n'est pas IA contre humain. C'est vraiment pas ça. Parce que de toute façon, il faut comprendre que le prompt... Déjà, entre humains, on n'arrive pas à se comprendre. Alors, tu imagines une prompt pour comprendre ce que tu veux faire dans ta tête, c'est impossible. Et le deuxième sujet aussi derrière, c'est que
00:32:59
Speaker
En fait, plus on multiplie les assets technologiques, plus on multiplie les possibilités de s'en sortir un peu mieux, pour moi. Aujourd'hui, je pense que les humains sont arrivés à court de solutions créatives pour sortir de la merde. Clairement, on voit on est, on est faillible, on est des humains. Si pour moi, il reste une vague d'espoir, c'est plutôt du côté de l'IA en termes de réflexion et de justice.
00:33:20
Speaker
de la tech en général, mais une prise de décision qui serait peut-être pure et parfaite et qui ne serait pas axée ou corruptible, même si on peut se poser la question de qui dirige l'IA, j'ai l'impression quand même que ce serait plus enviable. C'est le mec qui dit des discours. Tu vas te faire censurer. Je peux te dire avec moi, tu vas te faire censurer. C'est pas grave, c'est pas grave. Mais je me dis tant qu faire des solutions qui seraient pures et parfaites ne serait-ce que sur le climat. Si c'est pas l'IA qui l'apprend, il n'y a aucun homme qui l'apprendra raisonnablement parce que ça voudrait dire ce privé de privilèges.
00:33:48
Speaker
Et si t'es en haut du schéma décisionnel, puisque tu fais partie des puissants, donc tu fais partie du schéma décisionnel, tu prendrais pas quelque chose qui t'impacte toi-même. Ce serait idiot. Pourquoi des députés baisseraient leurs salaires ? En France, on le voit bien, tu vois ? Donc, pour moi, c'est seuls la technologie des machines qui sont capables de prendre ce genre de décision. Alors, je suis d'accord, il y a des adaptations à avoir peut-être sur les personnes qui sont un peu plus en difficulté, mais je pense que déjà de base, de manière raisonnable,
00:34:16
Speaker
c'est quelque chose qui réfléchit pour l'intérêt commun et pas pour soi, c'est déjà un avancé. Ça me fait plaisir que tu l'aies invité Alexandre. Je te l'avais dit, tu es super intéressant. On est à peu près la même optique, je ne supporte pas les écolos qui mettent en face à face l'écologie et la technologie. Moi, on arrivera à s'en sortir écologiquement dans le monde que quand on adaptera la technologie pour nous aider.
00:34:44
Speaker
Si on avait déjà trouvé des solutions, ça veut dire qu'on aurait déjà des gens brillants qui arriveraient, ne serait-ce que s'ils sont brillants, à les appliquer. Les problématiques c'est que brillance et pouvoir ne vont pas forcément ensemble.
00:34:57
Speaker
donc malheureusement une fois qu'on est arrivé au bout du bout de ce qu'on pouvait faire avec les accords de tout ce qu'on veut, soit on le fait par la force, et malheureusement ça ne pourra jamais passer, soit on le fait par la techno, ou au bout d'un moment l'usage se supplante tout simplement, c'est comme tout, une fois qu'un usage est devenu régulier comme Uber, pourquoi on changerait si c'est plus facile ? Pour moi la technologie a ce besoin là, c'est à dire pouvoir donner
00:35:21
Speaker
Envie aux gens de se mettre à l'écologie. Alors oui, bien sûr, l'énergie, les serveurs, etc. Là, on ne parle pas dans un univers. Là, on parle d'idéal. Et je pense que l'énergie deviendra le prochain le prochain cours le plus élevé au monde. Mais effectivement, pour moi, la technologie peut amener une solution que les hommes ne peuvent pas trouver. Et moi, j'ai les accents comme tout quoi.
00:35:39
Speaker
J'ai suivi un meetup il n'y a pas longtemps sur les IA et la consommation d'énergie le mec nous expliquait comment faire au mieux pour que ton IA que tu utilises consomme le moins possible d'énergie. Donc ça aussi, c'est un truc qu'il faut réfléchir quand tu crées ton produit. Ça se crée, ça se réfléchit en amont.
00:35:57
Speaker
Oui, mais alors il y a plein de trucs. Attention, on n'est pas dans cette dominante pour l'instant. Et si on parle de no code et d'écologie, pour nous, le no code n'est clairement pas écologique dans sa n'utilisation. Par contre, il est écologique, c'est qu'il permet de tester quelque chose sans avoir à le déployer à grosse échelle. Et c'est vrai qu'en ça, il est écologique dans le sens c'est un produit que tu fais. S'il ne peut pas être maintenu et s'il ne fonctionne pas, il est jeté. Oui, c'est pour ça que je te parlais de POC au début. C'est vraiment ça permet de tester rapidement un truc et voir si c'est viable. Si c'est pas viable, on passe à autre chose. On teste autre chose.
00:36:27
Speaker
Et au niveau des sas, t'as vraiment des trucs qui fonctionnent bien ou pas ? Sur les micro sas que je t'accompagne ? Ah oui, il y a des gens qui commencent à faire de l'argent, alors c'est des petites sommes au début, c'est du 140 euros, etc. Et d'ailleurs, c'est marrant parce que la première qui est arrivée, c'était Leila qui a 60 ans. C'était génial le choix de voir et d'explorer le truc. En fait, déjà en France, il faut comprendre une chose, c'est qu'on n'est pas habitué à faire des choses qui sortent du cadre.
00:36:51
Speaker
Donc moi j'ai expliqué à des gens, c'est par exemple le côté vendre quand t'as pas, déjà ça commence un peu à rentrer mais c'est compliqué. Le principe du MVP aussi, il y a très très peu de gens qui le comprennent réellement, soit ils sont en dessous, soit ils sont largement au dessus. Et il y a un sujet aussi de data, c'est qu'en France on a du mal à se dire que ce qu'on prouve comme données doit
00:37:11
Speaker
être des données chiffrées ou des données tangibles, plus qu'une perception d'eau mouillée. Et donc aujourd'hui, moi, j'ai des résultats qui sont intéressants. Moi-même, j'ai fait des micro-sasses-dessus pour m'amuser un petit peu, alors que je n'ai pas poussé, mais qui fonctionne quand même. Et derrière ça, c'est un produit si je ne te dis pas que c'est fait en no-code, tu ne pourrais pas te dire que c'est du no-code.
00:37:31
Speaker
J'en ai vu un que tu avais fait. Je ne sais pas si c'est un SASS d'ailleurs, mais oui, ça doit être ça. Oui, c'est la création d'images complètement. Je me suis amusé dessus parce que j'ai une passion image à plusieurs niveaux. Et pour moi, c'est aussi je montre les choses, parce que quand on dit oui, oui, pour l'IA, on ne peut faire que du textuel. Non, on peut faire de la vidéo, on peut faire pas mal de choses. C'est quoi pour éclaircir un peu ceux qui m'ont écouté ? C'est quoi ? T'appelles un micro SASS exactement. Alors un micro SASS, c'est bon, alors on le régit. En fait, je te fais la grosse grosse explication.
00:38:03
Speaker
La différence entre un micro sas et un sas, c'est qu'un sas est géré par une équipe avec plusieurs personnes avec l'objectif de faire une croissance, c'est à dire que ses charges versus son CA va être à peu près à l'équilibre. Parce que quand tu as une équipe derrière à nourrir, il faut que tes charges soient
00:38:23
Speaker
et que ton CA en face te permette d'équilibrer les choses pour continuer à croître. Et donc, rajouter de nouveaux clients, augmenter l'équipe, faire plus de CA, rajouter de clients, faire l'équipe plus de CA, tu as compris l'idée. Et à la fin, il y a peu de bénéfices parce que tout simplement, ce produit-là en SaaS, donc les start-up tech très souvent sur ce modèle-là, le principe c'est que pour faire une croissance permanente parce que les produits ont un cycle de vie et de mort,
00:38:46
Speaker
et bien au bout d'un moment, il faut s'ouvrir, c'est-dire faire plus de clients, faire de différentes audiences, faire une ouverture sur différentes fonctionnalités et des sas qui sont petits commencent à grossir, grossir, grossir pour faire toujours plus de clients et dans un schéma de croissance obligatoire.
00:38:59
Speaker
Un SaaS aujourd'hui, une startup tech, si elle arrête de croître, elle est morte. Parce que tu as des charges en face. Le micro SaaS, le principe, c'est l'inverse, c'est de dire, on mise tout sur le bénéfice. Le produit, si il vit ou il meurt, c'est pas grave. Et le principe derrière, c'est de rester quasiment seul. En gros, tout ce que tu génères, c'est pour toi. C'est de la marge, c'est du bénéfice et du net. Et l'objectif, c'est que si ton produit, il marche, tant mieux. Si ton produit, il meurt, tu passes à autre chose. Et l'objectif, c'est de générer en permanence des micro SaaS. Donc, ce n'est pas des produits qui sont censés faire des millions d'euros.
00:39:29
Speaker
mais c'est des outils qui peuvent faire des milliers d'euros parce que tout simplement, ils sont mis dans un business model de produit, mais dans un business model au titre du créateur puisque toi, quand tu crées un, deux, dix, vingt, trente produits, tu vas être plus performant, tu vas en faire de plus en plus et c'est le cumul de ces différents revenus qui va générer une somme confortable pour vivre en tant que indie preneur, donc indie hacker et donc solo preneur, je vais le dire comme ça, soit pour le coup, des plus petites sommes et que tu peux faire en dehors de ton travail. Donc l'idée du micro-ossage, c'est
00:39:56
Speaker
Fait un truc qui te plaît en dehors de ton taf sans prendre le risque de quitter son CDI. OK, mais oui, mais alors, du coup, des exemples d'outils de micro sas que vous auriez fait ou sur lesquels vous avez vous avez participé. C'est ça représente quoi? C'est quel type d'outils? Ça sert à quoi? C'est vous parlez avant d'un outil pour faire des images. C'est juste un c'est tu proposes un service de générateur d'image par exemple celui vous parliez avant. Alors moi, un post c'est un système tu mets ton, tu as un modèle d'apprentissage qui apprend avec tes photos.
00:40:24
Speaker
En gros, et à partir de ça, ça peut générer toutes formes de photos avec justement ton visage. Donc, c'est un système de modèles, donc c'est des micros, ça, c'est-dire c'est pas censé révolutionner ta vie. Par contre, c'est censé te permettre de répondre à un usage. Ok, oui, donc c'est vrai, tu es basé sur un LLM et puis voilà, c'est un LLM qu'on entraîne derrière avec ces photos.
00:40:42
Speaker
Oui, c'est ça. T'as ça, t'en as d'autres qui sont sur la formation, donc création de formation de manière automatique. T'en as d'autres qui sont dans un mode de création. Alors, ça peut être tout bête, mais génération de pour les agences immobilières. Donc, en fait, c'est un système de poste qui, automatiquement, à partir d'une annonce, va générer pour les différentes différentes plateformes toutes les annonces possibles avec différents templates et les photos automatiquement générées.
00:41:07
Speaker
Ça, t'as aussi des trucs dans l'immobilier, c'est-dire que tu sais, les trucs genre créaya, des trucs comme ça, c'est-dire que tu prends une photo de ton lieu en construction et ça applique sur la 8-map du lieu, ça applique un schéma de décoration. Donc pour les décorateurs d'intérieur, etc. T'as plein plein de choses dans tous les sens. Ça, du coup, c'est des gens qui ont développé ces microservices et que d'autres personnes utilisent à la contre-démunération derrière. Ouais, c'est ça, le principe d'un SAS, ça peut être du revenu mensuel, annuel, par crédit ou autre.
00:41:35
Speaker
avec l'objectif. Un truc qui a été connu pendant la période à peu près en 2022 me semble-t-il, c'est VoicePen. C'est tout con à refaire, mais VoicePen c'est en gros tu prends tes notes par vocaux, tes vocaux sont récupérés par la plateforme, sont transformés en blogs, corrigent les notes, etc.
00:41:56
Speaker
Et ça permet d'avoir un système de blogs, etc. Ça permet aussi de corriger tes notes quand c'est nécessaire. Tu peux amplifier une IA qui permet d'écrire comme toi par la suite. Tu peux faire toutes sortes de choses grâce à ça. En fait, c'est illimité avec l'IA. Le seul truc que j'ai dans le micro-sass, c'est que souvent, il n'y a pas que ça. Je prends souvent l'exemple d'un micro-sass tout con. Mais le micro-sass qui est bête que je prends tout le temps en exemple, c'est les coiffeurs avec leur prise de rendez-vous.
00:42:20
Speaker
Tu vois, tu fais un système d'agenda. Aujourd'hui, quand tu vas chez le coiffeur, enfin moi, je passe par un système de presse de rendez-vous en ligne. Mais les systèmes de presse de rendez-vous en ligne, c'est souvent géré par des grosses boîtes, c'est genre Planity ou autres, qui ont des process il faut forcément que ça gère la compta, etc. Alors, ce n'est pas plus mal pour certaines personnes, mais c'est des coûts qui sont parfois

Gouvernance des données et implications des outils no-code

00:42:37
Speaker
Je vais le dire comme ça. Le principe derrière, c'est qu'avec le microsauce, tu as des cours réduits parce que toi, ça te coûte très peu cher d'avoir un forfait de développement et tu n'as pas une équipe à nourrir. Du coup, tu peux faire une concurrence par le prix et tu peux permettre d'avoir un système tu l'intègres sur ton site en iframe. Tu fais ta prise de rendez-vous, ça envoie un texto pour te relancer sur le rendez-vous sur ta prise de rendez-vous. Tu as un agenda en interne pour gérer les éléments et voir quand la personne annule ou ne se présente pas au rendez-vous. Tu peux faire un paiement en ligne et tu peux même gérer multi-users et multi-salons. Et tout ça, pareil en OCOD.
00:43:05
Speaker
Le terme de Microsoft, c'est vraiment la capacité à faire du développement très rapidement avec un objectif d'être focus sur une cible précise. Pas mal à faire un gros truc. Ce n'est pas faire un spot. Tu ne peux pas faire un spot en micro. Ça, c'est le précisé. C'est important. Par contre, un truc con, mais au niveau qu'on veut dire, nos codes, que ce soit bubble ou autre, le code que tu utilises quand tu mets un bloc ou un bouton, peu importe ce code là, il est audité ou pas?
00:43:33
Speaker
Parce que tu sais pas ce qui le code qui sera utilisé pour ta page internet ou peu importe ce que tu fais. Tu sais pas ce qui contient finalement le code de ta page. Bah tu peux regarder parce que c'est du c'est du c'est du typescript. Donc tu peux regarder dans la dans la page comment il est généré. Et donc tu peux voir après si qu'est ce que tu entends de plus par audité parce que je vais manquer de termes techniques pour te répondre. Juste ça. En gros, voilà juste si tes data ne vont pas, je vais dire une bêtise en Chine ou je ne sais quoi. Enfin, je dis un truc complètement débile, mais
00:44:05
Speaker
jean-patrice solari en fait d'accord donc toi tu veux dire que du côté d'éditeur ça se passe comme ça ou du côté de la personne qui le fait et qui produit vraiment éditeur
00:44:15
Speaker
Aurelien Vapeel
00:44:34
Speaker
Donc la RGPD, du moment que tu préviens que tu ne fais pas n'importe quoi, c'est ok. En termes de gouvernance de données, effectivement, tu pourrais dire, ouais, en fait, si je veux respecter la gouvernance des données, il faut que je prenne un front en bubble et un back sur, par exemple, je te dis des bêtises, mais sur une autre technologie.
00:44:52
Speaker
Je ne suis pas Xano, je ne suis pas base ou quoi, peu importe. Le problème de ça, c'est qu'en fait, Bubble fait remonter ses logs utilisateurs au niveau des États-Unis. Donc, tu as forcément derrière ça les logs avec le mail de la personne qui passe. Donc déjà, ce n'est pas anonymisé. Il faudrait avoir un système là, pour le coup, tu pseudonymises à la limite ou avec un différent niveau de sécurité pour que tu aies une encryption de ce qui a remonté à Bubble. Mais en tant que tel, pour moi, si tu veux faire de la donnée de santé ou si tu veux une gouvernance des données maximum,
00:45:20
Speaker
mais soit effectivement tu prends du on-premise donc c'est un forfait avec un savoir dédié et c'est très cher je crois et dans ces cas tu peux le faire en local mais pas du tout conseillé à beaucoup de gens parce que je crois que c'est 5000 balles minimum au mensuel soit effectivement, je ne peux pas exporter le code donc c'est forcément une solution lock-in soit effectivement dans ces cas tu vas sur une autre techno il y a des techno qui dissocient back et front ce que fait PaBubble pour le coup comme Weweb ou pour le coup en étant sur du SuperBase, du Xano ou même sur d'autres techno
00:45:47
Speaker
que tu peux te connecter via API, tu respectes cette RGPD. Il y a des autres outils no code par contre spécifiquement-dessus comme Xart qui peuvent le faire aussi. Et là, pour le coup, qui respectent des trucs où, par exemple, je crois qu'ils ont bossé avec l'armée de terre. Donc, c'est vraiment sur des niveaux de sécurité très importants. Mais effectivement, ce n'est pas les mêmes structures. Parfois, c'est plus complexe. Parfois, tu peux aller moins loin. Je pense que beaucoup d'outils, tu as tous les outils qui correspondent à tous les usages. Ça va vraiment dépendre de ton envie, ton besoin, tu veux aller, tes compétences.
00:46:18
Speaker
Et Bubble maintenant fait du mobile, je crois. Bubble fait du mobile en bêta. Donc en fait, en gros, actuellement, on est sur une bêta. Donc je pense que c'est un truc qui évolue au fur et à mesure. Donc ce n'est pas forcément du full. Je l'ai testé. C'est vraiment assez assez impressionnant. Ce qui est intéressant aussi, c'est que ça va être du mobile natif cette fois ci. Donc ils vont générer le code. Donc ils sont déjà le système. Il y en a une ou deux qui sont sortis déjà sur les stores. C'est en fait du comment? C'est du c'est du que je te dise pas de bêtises. C'est du React.
00:46:47
Speaker
donc du rack natif donc qui permet de faire le système derrière et qui permet on va dire avec une logique un petit peu différente sur certains appels d'avoir une application qui soit avec un feeling natif ça en fait la peur qu'on avait nous c'est d'avoir un peu ce côté tu sais un peu comme on a sur des applications qui sont avec un wrapper un peu plus lente sans qu'il y ait un rechangement les feelings est vraiment natif par contre ça change un peu de nos habitudes on est sur une page qui générait
00:47:13
Speaker
quasiment directement sur le lancement de l'application web. Pardon, sur l'application, pardon. Et c'est ça, je pense, qui permet de générer un peu le côté natif. Et ce qui est bien, c'est que ça va ouvrir le champ des possibles à des personnes qui... Enfin, je veux dire, à part, si tu fais du flotteur flow, qui est un peu low-code pour le coup, je considère, ben t'as rien qui te permet de faire du mobile de manière

Développement mobile avec Bubble et React Native

00:47:31
Speaker
un peu plus simple. Oui, t'avais Adalo avant, mais Adalo, c'est devenu un peu le parent pauvre du low-code. Ils ont été rachetés, mais c'était un peu catastrophique. Honnêtement, on y a cru pendant longtemps.
00:47:42
Speaker
et on s'est aperçu que leur business était plutôt basé sur les kebabs et les salles de judo. Donc, ils ont dit qu'ils ont développé littéralement, c'est-dire qu'ils nous ont vendu. Ils ont plus fait d'articles pour annoncer les performances que fait des efforts pour rajouter de la performance. On s'est dit au bout d'un moment, ils font ça. OK. Et ensuite, ils ont augmenté leur tarif. Donc, tu dis peu de perte tarif élevé. Ça sent un peu la douille quand même derrière de ne sais pas ce qu'il faut à l'interne. Ils nous ont sorti des trucs qui n'avaient aucun rapport. Ils sont allés sur le web alors que personne leur demandait pourquoi?
00:48:09
Speaker
Faites laisser le WordPress il est, pourquoi refaire du web il n'y en a pas besoin ? Et derrière ça en fait, ils ont annoncé mais vraiment sorti des fagots, on s'est fait racheter avec un petit drama au milieu. Et derrière le mec annonce, on va augmenter les tarifs, on va enlever les trucs gratuits. D'accord, donc en fait aujourd'hui, le business pour moi d'un adalo va se rapprocher beaucoup plus de ce qu'on pourrait voir avec du goût de barber.
00:48:34
Speaker
plutôt qu'effectivement un business qui serait pure no code, parce qu'il y a une dominante du no code dont on parle moins, c'est la dominante de liberté. C'est à dire qu'on veut pouvoir ne pas être bloqué dans du Tampa et dans du Canva et garder l'usage de garder l'usage tout simplement de ce qu'on pourrait en faire en termes de personnalisation. Si on se retrouve dans un WordPress ou tu vois WordPress, par exemple, c'est un cas et nous on le dit, c'est du local, c'est du local dans le sens si tu veux pouvoir l'utiliser et le modifier,
00:49:04
Speaker
tu dois coder mais ouais mais tu peux pas le faire sinon tu peux pas le personnaliser sans ça sinon j'ai des choses à faire encore
00:49:29
Speaker
Moi j'ai posé mes questions Alex, moi j'ai mes réponses. Alex il a rien dit ! Non mais franchement j'aime beaucoup écouter et pour le coup je regarde énormément les vidéos que tu sors.
00:49:41
Speaker
Qu'est-ce que je te dis ? Je ne sais pas. Mais alors on va dire, allez voir sa chaîne. C'est quoi ? C'est la chaîne ? C'est auto ou c'est sur ton nom Thibaut la chaîne ? C'est ça. Oui, en fait, si tu regardes sur YouTube, vous cherchez auto. Et en fait, en général, c'est vous tapez auto. Ça devrait marcher. Sinon, vous cherchez auto nos codes et vous le trouvez. En général, vous tombez sur la vidéo de moi. C'est auto o o 2 t h o. Je mettrai de façon. Oui, on mettrait les liens, mais si les gens écoutent et veulent chercher, c'est même le Discord. Le Discord, pour le coup, la communauté est vraiment cool. Il faut aller faire un tour. C'est vraiment sympa.
00:50:11
Speaker
mais ouais mais à titre perso je préfère largement bubble à windev pour le coup parce que j'ai fait du windev non mais c'est vrai c'est pour l'avoir fait justement windev qui est quand même vachement plus permisif tu fais quand même plus de codes je trouve et t'as une vraie partie mobile la bubble est considérée comme du no code
00:50:28
Speaker
jean-patrice solari
00:50:45
Speaker
Ça fait les éditeurs qui vous font un espèce de layout. Oui, c'est le Dreamweaver, non ? C'est pas ça ? Oui, Dreamweaver, voilà. C'est ça. C'est les « what you see is what you get », quoi. Oui, les « we see we get » pour générer du code, sauf que… C'est ce que je parlais un peu avant, l'époque on avait ça, tu glissais tes boutons, tes fenêtres, tes drop lists, tes machins, et les gens disaient « c'est pas du vrai code ». Oui. Dreamweaver, c'est le problème de ces outils-là. La problématique derrière, c'est que le code exporté, quand tu l'installes ailleurs, c'était pas propre.
00:51:12
Speaker
C'est ça le problème en fait derrière, c'est que des outils maintenant ont bien compris en nos codes. C'est pour ça que la logique du lock-in, elle était assez logique dans beaucoup de cas. C'est que quand on se retrouvait à faire du code à importer dans un autre élément ou à appliquer, beaucoup de gens voyaient le code dégueulasse. Sauf que du coup, c'est logique parce que c'est des blocs qui sont rajoutés au fur et à mesure. Il n'y a pas de refactoring ou quoi.
00:51:36
Speaker
Mais le problème à l'inverse, c'est que du coup, le NoCode a pris le problème à l'envers, notamment Beuble, puisqu'ils existent depuis 2012. Ils sont dit, on ne va pas générer le code, on va tout simplement générer le code, mais qui va être propriétaire. Donc du coup, il y a une transparence, on voit du visuel. On s'adresse à des personnes qui ne veulent pas tout simplement récupérer le code pour l'installer. On s'adresse à des personnes qui n'ont pas de volonté à faire ça. Et le problème, c'est que maintenant, on leur reproche d'être lock-in et de ne pas exporter le code. Oui, mais les copains, c'était ça l'objectif à la base. Je dois voir qu'ils se sont lancés à un moment c'était nécessaire de le faire dans ce sens-là.
00:52:07
Speaker
donc forcément qu l'époque voilà il faut savoir que c'est une solution qui est vieille en raisonnablement c'est plus de 12 ans quoi elle est mature forcément que ça va commencer forcément ouais bon bah super c'était super intéressant merci à vous en tout cas d'avoir donné la parole merci à toi d'avoir accepté non on sera pas censuré promis on mettra des bip on fera ça
00:52:38
Speaker
Bon ça va, merci encore à tous les deux. Merci à toi, c'était super intéressant. Au plaisir quand tu veux, on se remet ça avec grand grand plaisir, vraiment. Au cas de problème. Merci encore. Merci beaucoup. Bonne soirée, à bientôt. Bonne soirée, à la prochaine, ciao.
00:52:59
Speaker
Presso donning in my ears Static buzz the digital sphere Alex breach and truth will run near Etienne and Pascal chaos clear Circuit boards and software code Electric dreams that overload Podcast rhythms channel on loads Futures pulse exploding mode
00:53:32
Speaker
Waves of knowledge, traffic light Rise of data, it's off light Charge the current, hold on tight Espresso spark in the night Waves of knowledge, traffic light Rise of data, it's off light Charge the current, hold on tight Whispers of A.I. algorithms rhyme Clorance vision on the line Echoes of Etienne's climb Pascal pushing past the time
00:54:07
Speaker
Outro
00:54:28
Speaker
Musique d'outro
00:55:13
Speaker
C'est ça !
00:55:22
Speaker
Pascale pushing past the time Portal whispers fractal paths Bites of wisdom shatter glass In the labyrinth or on laughs Data floods, data crash Alex calls the revolution wine Text on raging, can't define Patch the glitch, you know where to hide Espresso flow the digital tide
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Speaker
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