#30 - Psychogénéalogie, quand les mémoires familiales influencent le devenir parent - Fausses couches, problèmes de conception, éducation... - Peggy Ottinger
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Rencontre à nouveau avec Peggy Ottinger avec qui on va discuter cette fois-ci, de psychogénéalogie dans le devenir mère et plus généralement dans le devenir parent.
Qu'est-ce que la psychogénéalogie ? Depuis quand ça existe ? Pourquoi parle t-on de mémoires familiales ? Et plus particulièrement dans le devenir parent ? Qu'est-ce qu'une maman transmets inconsciemment à son enfant lorsqu'elle devient maman ? Le lien entre les problèmes de conceptions et de fausses couches avec les mémoires familiales ? Peut-on se libérer totalement des mémoires familiales ? Pourquoi est-il important de se renseigner sur le vécu émotionnel de ses ascendants ? Comment commencer un travail de psychogénéalogie ? Quelles sont les différentes étapes pour se libérer du poids émotionnel des ancêtres ? Est-ce qu'il existe une notion de destin familiale ? Comment accueillir au mieux son enfant au creux de son ventre, de son foyer, de sa vie, mais aussi de son esprit et dans la famille ? Quel est l’inconscient familial que je transmets en tant que maman ? Comment parvenir à mettre en lumière son inconscient familial ? Quels exercices peut-on faire en tant que futur parent ?
Et d'autres questions interessantes que l'on va explorer dans cet épisode !
Peggy propose des accompagnements globaux psycho-émotionnel et corporel autour de la Naissance et des formations autour de la psychogénéalogie dans le devenir mère.
Références:
La Psychogénéalogie est une approche transgénérationnelle de la personne, partant du principe que l’individu est le maillon d’une longue chaîne générationnelle qui influe sur lui. En effet, toute personne s’inscrit dans un système familial, un ensemble de règles, de normes, avec ses obligations, ses loyautés, ses habitudes, ses croyances, ses secrets, son vécu.
C’est à Anne Ancelin-Schützenberger (psychotérapeute) que l’on doit le réel essor de cette technique dans les années 1970.
Elle a notamment créé le génosociogramme. Ce dernier n’est pas seulement constitué de l’arbre généalogique situant la famille, mais aussi des détails de mémoires
situant les événements importants de la vie familiale : études, arrachements, déracinements, changements de vie et de lieu, enfants élevés ailleurs ou sujets non familiaux élevés dans la famille, adoptions, rejets ou exclusions, liens affectifs, deuils non-faits, secrets gardés, fausses-couches, avortements, etc. Ce sont tous ces traumatismes vécus dans l’Histoire familiale qui composent un tableau d’ensemble à partir duquel il est possible de prendre conscience de ce qui ne nous appartient pas, des croyances héritées, des émotions transmises, des fidélités inconscientes. Ce travail d’éclairage et de relecture produit un prise de conscience libératrice qui est le premier pas vers une plus grande liberté individuelle.
En périnatalité, la psychogénéalogie apporte des éclairages précieux sur les héritages émotionnels (croyances, fidélités aux valeurs, attachement au clan) et les transmissions psychiques entre femmes au fil des générations : les mémoires de deuils non-faits, l’origine des blocages, des peurs à porter ou donner la vie, des interdits … On peut ainsi aller libérer des blocages de conception médicalement inexpliqués, soulager des symptômes physiques ou émotionnels de grossesse qui ne trouvent pas d’apaisement, favoriser l’investissement compliqué dans une grossesse qui n’a pas été consciemment désirée, etc. Les champs d’application sont infinis dans les parcours de maternité, tant cette étape de v
